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Perynella - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Perynella appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux monophasiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA12.

Principe actif: DROSPIRÉNONE + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

EXELTIS HEALTHCARE SL (ESPAGNE) - Perynella 0,02 mg/3 mg- comprimé pelliculé - 0,02 mg+3 mg - - 2016-12-08


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé - 02 mg+3 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Perynella enregistré en France

Perynella 0,02 mg/3 mg comprimé pelliculé

EXELTIS HEALTHCARE SL (ESPAGNE)
Dosage: 0,02 mg+3 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Perynella

Indications

Contraception orale.
La décision de prescrire Perynella doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à Perynella en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .

Pharmacodynamique

Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg administré dans le schéma classique de 24/4 (24 comprimés actifs suivis par un intervalle sans hormones de 4 jours) a montré un indice de Pearl pour échec de la méthode égal à 0,41 (limite supérieure de l'intervalle de confiance bilatéral à 95 %: 0,85) et un Indice de Pearl global (échec de la méthode + échec du à la patiente) égal à 0,80 (limite supérieure de l'intervalle de confiance bilatéral à 95%: 1,30).
Dans les essais cliniques réalisés avec la combinaison Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg administrée dans le régime flexible jusqu'à 120 jours, les indices de Pearl suivants ont été calculés: indice de Pearl pour échec de la méthode égal à 0,59 (limite supérieure de l'intervalle de confiance bilatéral à 95%: 1,22) et indice de Pearl global (échec de la méthode + échec du à la patiente) égal à 0,63 (limite supérieure de l'intervalle de confiance bilatéral 95%: 1,24).
L'effet contraceptif de Perynella repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.
Perynella est un contraceptif oral combiné associant l'éthinylestradiol et un progestatif, la drospirénone. Aux doses thérapeutiques, cette dernière possède également des propriétés anti-androgéniques et une légère activité anti-minéralocorticoïde. Elle n'a aucune activité œstrogénique, glucocorticoïde ou anti-glucocorticoïde. La drospirénone est donc dotée d'un profil pharmacologique proche de celui de l'hormone naturelle, la progestérone.
Les études cliniques indiquent que ce produit possède un léger effet anti-mineralocorticoïde.
Perynella est un contraceptif oral combiné avec un régime optionnel flexible basé sur le contraceptif oral combiné classique d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg (régime 24/4, Yaz). Par conséquent, la durée de prise des comprimés sans interruption est donc de 24 jours au minimum et la durée de la période de pause sans prise de comprimés est de 4 jours.
Une étude multicentrique, ouverte, randomisée, en groupes parallèles (UE/Canada) qui a comparé l'association d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg administrée selon le régime flexible jusqu'à 120 jours à l'association d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg administrée selon le schéma classique 24/4 a montré que la flexibilité du schéma thérapeutique, utilisé pour obtenir des périodes sans saignements les plus longues possibles, permettait de réduire le nombre total de jours de saignements (menstruels et intracycliques) par an de 66 jours en moyenne (régime 24/4) à 41 jours en moyenne (régime flexible).
Deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo ont été menées pour évaluer l'efficacité et la tolérance de l'association d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg chez des femmes ayant une acné vulgaire modérée.
Après six mois de traitement, comparé au placebo, l'association d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg a montré une réduction plus marquée, statistiquement significative, de 15,6 % (49,3 % contre 33,7 %) du nombre de lésions inflammatoires, 18,5 % (40,6 % contre 22,1 %) de lésions non inflammatoires et 16,5 % (44,6 % contre 28,1 %) du nombre total de lésions. De plus, le pourcentage de femmes ayant présenté un score « exempt » ou « pratiquement exempt » selon l'échelle globale d'évaluation par l'investigateur ISGA (Investigator's Static Global Assessment) était plus élevé, 11,8 % (18,6 % contre 6,8 %).

Pharmacocinétique

Drospirénone
Absorption
Administrée par voie orale, l'absorption de la drospirénone est rapide et presque complète. Après administration unique, le pic de concentration sérique de la substance active, d'environ 38 ng/ml, est atteint en une à deux heures environ. La biodisponibilité est comprise entre 76 et 85 %. La prise concomitante d'aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité de la drospirénone.
Distribution
Après administration orale, les concentrations sériques de la drospirénone diminuent avec une demi-vie terminale de 31 heures. La drospirénone se lie à l'albumine sérique, mais pas à la SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) ni à la CBG (Corticosteroid Binding Globulin). Seulement 3 à 5 % des concentrations sériques totales de la substance active se retrouvent sous forme de stéroïde libre. L'augmentation de la SHBG induite par l'éthinylestradiol n'influe pas sur la liaison de la drospirénone aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution apparent moyen de la drospirénone est de 3,7 ± 1,2 l/kg.
Biotransformation
Après administration orale, la drospirénone est largement métabolisée. Les principaux métabolites plasmatiques sont la forme acide de la drospirénone, formée par ouverture du noyau lactone et le 3-sulfate de 4,5-dihydrodrospirénone tous deux formés sans implication du cytochrome P450. La drospirénone est peu métabolisée par le cytochrome P450 3A4 ; in vitro, elle inhibe cette enzyme ainsi que le cytochrome P450 1A1, le cytochrome P450 2C9 et le cytochrome P450 2C19.
Élimination
La clairance métabolique sérique de la drospirénone est de 1,5 ± 0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'à l'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés par voies fécale et urinaire selon un rapport de 1,2 à 1,4. La demi-vie de l'excrétion urinaire et fécale des métabolites est d'environ 40 h.
Conditions à l'état d'équilibre
Au cours d'un cycle de traitement, à l'état d'équilibre, les concentrations sériques maximales de la drospirénone (environ 70 ng/ml) sont atteintes au bout de 8 jours de traitement. Les taux sériques de drospirénone s'accumulent selon un facteur d'environ 2 à 3 en fonction du rapport de la demi-vie terminale et de l'intervalle entre deux prises.
Populations particulières
Effet de l'insuffisance rénale
A l'état d'équilibre, chez les femmes présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine Clcr = 50-80 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont comparables à celles de femmes présentant une fonction rénale normale. Chez les femmes présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr = 30-50 ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont en moyenne supérieures de 37 % à celles observées chez des femmes ayant une fonction rénale normale. Le traitement par la drospirénone est également bien toléré par les femmes présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Aucun effet cliniquement significatif d'un traitement par drospirénone sur la kaliémie n'a été observé.
Effet de l'insuffisance hépatique
Dans une étude à dose unique, la clairance orale (Cl/F) était diminuée d'environ 50 % chez les volontaires ayant une insuffisance hépatique modérée par rapport à celles présentant une fonction hépatique normale. Cette diminution ne s'est pas traduite par une différence apparente en terme de kaliémie. Aucune augmentation des concentrations sériques de potassium au-dessus de la limite supérieure de la normale n'a été observée en cas de diabète et de traitement associé par la spironolactone (deux facteurs de risque d'hyperkaliémie). Il peut être conclu que la drospirénone est bien tolérée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh B).
Groupes éthniques
Aucune différence cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques de la drospirénone ou de l'éthinylestradiol n'a été observée entre les femmes japonaises et caucasiennes.
Ethinylestradiol
Absorption
Après administration orale, l'absorption de l'éthinylestradiol est rapide et complète. Après administration orale unique, le pic de concentration sérique de 33 pg/ml est atteint en 1 à 2 heures. La biodisponibilité absolue résultant d'une conjugaison pré-systémique et d'un premier passage est d'environ 60 %. La prise concomitante de nourriture diminue la biodisponibilité de l'éthinylestradiol d'environ 25 % chez les sujets étudiés alors qu'aucun changement n'est observé chez les autres.
Distribution
Les taux sériques d'éthinylestradiol diminuent en 2 phases : la phase terminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 24 heures. L'éthinylestradiol se lie fortement mais non spécifiquement à l'albumine sérique (environ 98,5 %) ; il induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et de CBG (Corticosteroid Binding Globulin). Le volume apparent de distribution est d'environ 5 l/kg.
Biotransformation
L'éthinylestradiol est soumis à une conjugaison pré-systémique dans l'intestin grêle et dans le foie. L'éthinylestradiol est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique et est transformé en de nombreux métabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme de métabolites libres et de conjugués glucuronés et sulfonés. La clairance métabolique plasmatique de l'éthinylestradiol est d'environ 5 ml/min/kg.
Élimination
L'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous forme inchangée. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont excrétés avec un ratio d'excrétion rénale/biliaire de 4/6. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.
Conditions à l'état d'équilibre
L'état d'équilibre est atteint au bout de 14 jours environ de prise quotidienne sans interruption des comprimés. L'éthinylestradiol s'accumule dans le sérum selon un facteur d'environ 1,5 à 2,3.

Effets indésirables

Description des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours de l'utilisation d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg administré selon un régime 24+4 jours (Yaz).
Le tableau ci-dessous rapporte les effets indésirables selon la classification MedDRA des classes de systèmes d'organes (MedDRA SOCs). Les fréquences sont basées sur les données issues des essais cliniques. Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et affections apparentées.
Classes de systèmes d'organes
Fréquent
(≥1/100 à <1/10)
Peu fréquent
(≥1/1.000 à <1/100)
Rare
(≥1/10.000 à <1/1.000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
(version MedDRA 9.1)
Infections et infestations
Candidose
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Thrombocytémie
Affections du système immunitaire
Réaction allergique
Hypersensibilité
Affections endocriniennes
Troubles endocriniens
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Augmentation de l'appétit
Anorexie
Hyperkaliémie
Hyponatrémie
Affections psychiatriques
Labilité émotionnelle
**Dépression
**Diminution de la libido
Nervosité
Somnolence
Anorgasmie
Insomnie
Affections du système nerveux
Céphalées
Etourdissements
Paresthésie
Vertiges
Tremblements
Affections oculaires
Conjonctivite
Sécheresse oculaire
Troubles oculaires
Affections cardiaques
Tachycardie
Affections vasculaires
**Migraine
Varices
Hypertension
Phlébite
Troubles vasculaires
Epistaxis
Syncope
Thromboembolie veineuse (VTE),
Thromboembolie artérielle (ATE)
Affections gastro-intestinales
Nausées
Douleur abdominale
Vomissements
Dyspepsie
Flatulence
Gastrite
Diarrhée
Distension abdominale
Troubles gastro-intestinaux
Réplétion gastro-intestinale
Hernie hiatale
Candidose buccale
Constipation
Sécheresse buccale
Affections hépatobiliaires
Douleur biliaire
Cholécystite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Acné
Prurit
Eruption cutanée
Chloasma
Eczéma
Alopécie
Dermatite acnéiforme
Sécheresse de la peau
Erythème noueux
Hypertrichose
Troubles cutanés
Vergetures
Dermatite de contact
Dermatite photosensible
Nodule cutané
Erythème polymorphe
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur dorsale
Douleurs aux extrémités
Crampes musculaires
Affections des organes de reproduction et du sein
Douleur mammaire
Métrorragie
*Aménorrhée
Candidose vaginale
Douleur pelvienne
Augmentation du volume mammaire
Maladie fibrokystique du sein
Hémorragie utérine/vaginale*
Pertes vaginales
Bouffées de chaleur
Vaginite
Troubles menstruels
Dysménorrhée
Hypoménorrhée
Ménorragie
Sécheresse vaginale
Frottis cervical douteux
Dyspareunie
Vulvovaginite
Saignement postcoïtal
Hémorragie de privation
Kyste mammaire
Hyperplasie mammaire
Néoplasie mammaire
Polype cervical
Atrophie de l'endomètre
Kyste ovarien
Augmentation de volume de l'utérus
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
Sudation excessive Oedème
(Oedème généralisé, œdèmes périphériques, œdème facial)
Malaise
Investigations
Prise de poids
Perte de poids
* les saignements irréguliers disparaissent généralement avec la poursuite du traitement
** effets indésirables rapportés comme étant fréquents lors d'études cliniques avec administration selon un régime flexible jusqu'à 120 jours d'Ethinylestradiol/Drospirenone 0,02mg/3 mg
Les effets indésirables sévères suivants ont été rapportés chez des femmes utilisant des contraceptifs oraux combinés :
Thrombo-embolie veineuse ;
Thrombo-embolie artérielle ;
Hypertension ;
Tumeurs hépatiques ;
Apparition ou aggravation d'affections pour lesquelles l'association avec l'utilisation d'un contraceptif oral combiné n'est pas prouvée de manière univoque: maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, myomes utérins, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique ;
Chloasma ;
Des troubles aigus ou chroniques de la fonction hépatique peuvent nécessiter l'arrêt de l'utilisation du contraceptif oral combiné jusqu'à la normalisation des paramètres de la fonction hépatique.
Chez les femmes présentant un angio-œdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou exacerber les symptômes d'angio-œdème.
La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement accrue chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés. Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre de cas supplémentaires est faible par rapport au risque total de cancer du sein. Le lien de causalité avec l'utilisation de contraceptifs oraux combinés est inconnu.

Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (par exemple thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP])
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutationdu facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (par exemple infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (par exemple angine de poitrine)
Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (par exemple accident ischémique transitoire [AIT])
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires § hypertension artérielle sévère § dyslipoprotéinémie sévère
Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ;
Insuffisance rénale sévère ou aiguë ;
Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;
Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organes génitaux ou seins) ;
Saignements vaginaux d'origine inconnue ;

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Perynella n'est pas indiqué pendant la grossesse.
En cas de découverte d'une grossesse sous Perynella, son utilisation devra être immédiatement interrompue. De grandes études épidémiologiques n'ont pas révélé d'augmentation du risque d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un contraceptif oral combiné avant la grossesse, ni d'effet tératogène lorsqu'un contraceptif oral combiné a été pris par erreur au cours de la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables au cours de la grossesse et de l'allaitement . D'après ces données, un effet indésirable dû à l'activité hormonale des principes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience de l'utilisation des contraceptifs oraux combinés pendant la grossesse, un tel effet indésirable n'a pas été observé dans l'espèce humaine.
Les données disponibles concernant l'utilisation de Perynella au cours de la grossesse sont trop peu nombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes de Perynella sur la grossesse ou sur la santé du fœtus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jour de conclure.
Lors d'un traitement par Perynella, l'hémorragie de privation ne survient normalement pas toutes les 4 semaines mais à une fréquence plus faible avec des intervalles pouvant atteindre un maximum de 120 jours. Une grossesse non désirée peut être difficile à détecter. Si pour une raison quelconque, une grossesse est suspectée chez une femme prenant Perynella, un test de grossesse doit être réalisé.
Allaitement
Les contraceptifs oraux combinés pouvant influer sur la quantité de lait maternel et sa composition, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin du sevrage. L'utilisation de contraceptifs oraux combinés peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs stéroïdiens et/ou de leurs métabolites dans le lait pouvant avoir un effet chez l'enfant.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de PERYNELLA .

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec Perynella à ce jour. L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinés montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans le cas d'un surdosage de comprimés contenant des hormones sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, saignements vaginaux légers. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Remarque : Consulter les informations de prescription des médicaments concomitants afin d'identifier les éventuelles interactions.
Effets d'autres médicaments sur Perynella
Des interactions peuvent survenir avec les médicaments inducteurs des enzymes microsomales, ce qui peut induire une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et donner lieu à des hémorragies intercurrentes et/ou à un échec de la contraception.
Prise en charge
L'induction enzymatique peut déjà s'observer après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale s'observe généralement en quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique peut se maintenir pendant environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes recevant un traitement par des médicaments inducteurs des enzymes doivent utiliser temporairement, en plus du COC, une méthode barrière ou une autre forme de contraception. La méthode barrière doit s'utiliser pendant toute la durée du traitement concomitant et pendant les 28 jours suivant son arrêt. Si l'administration du médicament concomitant persiste au-delà de la fin de la prise des comprimés actifs de la plaquette de COC en cours, les comprimés placébo doivent être jetés et la plaquette suivante de COC doit être commencée tout de suite.
Traitement à long terme
Chez les femmes recevant un traitement à long terme par des médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, il est recommandé d'utiliser une autre méthode contraceptive non hormonale fiable.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature :
Substances augmentant la clairance des COC (réduction de l'efficacité des COC suite à l'induction enzymatique), par exemple :
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, médicaments pour traiter l'infection à VIH (ritonavir, névirapine et éfavirenz) et éventuellement aussi felbamate, griséofulvine, oxcarbazépine, topiramate et produits contenant le remède à base de plantes millepertuis (Hypericum perforatum).
Substances induisant des effets variables sur la clairance des COC :
En cas d'administration concomitante avec les COC, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH et d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse, y compris les associations contenant des inhibiteurs du VHC, peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques d'oestrogènes ou de progestatifs. L'effet net de ces modifications peut s'avérer cliniquement significatif dans certains cas.
Les informations de prescription des médicaments concomitants utilisés pour le traitement de l'infection à VIH-VHC doivent donc être consultées afin d'identifier les éventuelles interactions et de s'informer des recommandations s'y rapportant. En cas de doute, les femmes recevant un traitement par un inhibiteur de la protéase ou un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse doivent utiliser une méthode contraceptive barrière supplémentaire.
Substances diminuant la clairance des COC (inhibiteurs enzymatiques) :
La pertinence clinique d'interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue.
L'administration concomitante de puissants inhibiteurs du CYP3A4 peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'estrogène et/ou du progestatif.
Dans une étude en administration répétée d'une association de drospirénone (3 mg/jour) / éthinylestradiol (0,02 mg/jour), l'administration concomitante de l'inhibiteur puissant du CYP3A4 qu'est le kétoconazole pendant 10 jours a entraîné une augmentation de l'ASC(0-24h) d'un facteur 2,7 pour la drospirénone et d'un facteur 1,4 pour l'éthinylestradiol.
Il a été montré que des doses d'étoricoxib allant de 60 à 120 mg/jour augmentent les concentrations plasmatiques de l'éthinylestradiol d'un facteur allant de 1,4 à 1,6, respectivement, lorsqu'elles sont prises en concomitance avec un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol.
Effets de Perynella sur d'autres médicaments
Les COC peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (exemple ciclosporine) ou diminuées (exemple lamotrigine).
Chez des femmes volontaires, des études d'interaction in vivo réalisées avec l'oméprazole, la simvastatine ou le midazolam comme marqueur, ont montré qu'une interaction cliniquement significative de la drospirérone à des doses de 3 mg avec le métabolisme d'autres médicaments, médié par le cytochrome P450, était peu probable.
Les données cliniques suggèrent que l'éthinylestradiol inhibe la clairance des substrats du CYP1A2, ce qui entraîne une augmentation faible (par exemple théophylline) ou modérée (par exemple tizanidine) de leur concentration sérique.
Autres forms d'interactions
Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'association de drospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur la kaliémie. Néanmoins, l'utilisation de Perynella en association avec les antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée.
Examens biologiques
L'utilisation de contraceptifs stéroïdiens peut modifier les résultats de certains examens biologiques, tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/ lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale. En raison de sa légère activité anti-minéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénine plasmatique et l'aldostéronémie.

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