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Prostigmine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Prostigmine appartient au groupe appelés Anticholinesterasiques. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N07AA01.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MEDA PHARMA (FRANCE) - Prostigmine 0,5 mg/1 ml- solution injectable - 0,5 mg - - 1998-03-04


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable - 0,5 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Prostigmine enregistré en France

Prostigmine 0,5 mg/1 ml solution injectable

MEDA PHARMA (FRANCE)
Dosage: 0,5 mg

Composition et Présentations

NÉOSTIGMINE (MÉTILSULFATE DE)0,5 mg

Posologie et mode d'emploi Prostigmine 0,5 mg/1 ml solution injectable

Myasthénie
Injection sous cutanée ou intramusculaire.
Adulte: 2 à 5 ampoules par jour, réparties en 4 à 6 administrations,
Enfant: 0,04 mg/kg/injection.
Populations particulières
Sujet âgé : il n'y a pas de recommandations particulières pour l'utilisation de Prostigmine® chez le sujet âgé.
Insuffisance rénale : la néostigmine et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines. De plus faibles doses ou des intervalles d'administration prolongés peuvent être requis chez les insuffisants rénaux. Le traitement doit être effectué par titration de la dose procurant un effet.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Prostigmine

Indications

Myasthénie,
Test à la prostigmine pour le diagnostic de la myasthénie,
Décurarisation post-opératoire (après curarisation par curares non dépolarisant).

Pharmacodynamique

Effet inhibiteur des cholinestérases, la néostigmine prolonge et augmente les effets muscariniques et nicotiniques de l'acétylcholine.
Augmente l'intensité et le rythme des contractions des fibres musculaires lisses (action peristaltigène) ;
Normalise la force de contractions des muscles striés (action antimyasthénique) en favorisant la transmission de l'influx nerveux ;
Antagonise le bloc neuromusculaire des curares non dépolarisants.

Pharmacocinétique

En administration IV, la demi-vie est d'environ 1 heure.
Le métabolisme est principalement hépatique (glycuroconjugaison).
L'élimination est essentiellement rénale.

Effets indésirables

Dans le système de classification par organe, les effets indésirables sont listés selon les catégories de fréquence (nombre de patients susceptibles d'avoir l'effet indésirable) suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
La néostigmine peut avoir des effets indésirables fonctionnels sur le système nerveux autonome liés à une augmentation de l'activité pharmacologique cholinergique. Les effets peuvent être muscariniques ou nicotiniques et s'observent plus particulièrement chez les sujets vagotoniques.
Les effets indésirables suivants ont été observés:
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée : Arythmies (incluant bradycardie, tachycardie, blocs auriculo-ventriculaires, les lipothymies), syncope et hypotension.
Affections du système immunitaire
Très rare : Réactions anaphylactiques.
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : Myosis, augmentation de la sécrétion lacrymale.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence indéterminée : Augmentation de la sécrétion bronchique, bronchospasmes.
Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée : Nausées, vomissement, augmentation de la salivation, flatulence, diarrhée, crampes abdominales et augmentation du péristaltisme.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée : Hyperhidrose, éruption maculopapuleuse, urticaire.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence indéterminée : Crampes musculaires, asthénie musculaire, fasciculation et soubresauts musculaires.
Les effets cholinergiques cèdent en réduisant la posologie de néostigmine ou en injectant par voie sous-cutanée ou intramusculaire 1/4 de mg de sulfate d'atropine à renouveler si nécessaire.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
Hypersensibilité à la néostigmine
Asthme
Maladie de Parkinson
Obstruction mécanique des voies digestives et urinaires

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la néostigmine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, en raison de l'absence d'alternatives thérapeutiques, l'utilisation de la néostigmine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. La néostigmine ne doit pas être administrée peu avant la date prévue d'accouchement, car elle augmente l'irritabilité utérine et peut provoquer une naissance prématurée.
Allaitement
Il n'y a pas de données concernant le passage de la néostigmine dans le lait maternel.
Il est vraisemblable que ce passage est faible, compte tenu de sa structure (ammonium quaternaire ionisé) et par analogie avec la pyridostigmine.
Par mesure de précaution, il est préférable de suspendre l'allaitement en cas d'utilisation ponctuelle de néostigmine.
En cas de myasthénie maternelle, l'allaitement est contre-indiqué en raison du passage dans le lait des anticorps anti-récepteurs cholinergiques.

Surdosage

Un surdosage en néostigmine peut provoquer une crise cholinergique.
Symptomatologie: sueurs, nausées, vomissements, sialorrhée, hypersalivation, bradycardie, hypotension, réactions syncopales, bronchospasmes, myosis, crampes abdominales, crampes musculaires, diarrhée, diaphorèse, fasciculations et soubresauts musculaires.
Dans les cas particulièrement sévères, il peut se produire une importante fatigabilité musculaire et une paralysie qui, touchant les muscles respiratoires, peut déclencher une apnée et entraîner une anoxie cérébrale.
Le diagnostic de "crise cholinergique" par surdosage en néostigmine nécessite l'arrêt immédiat de tout médicament anticholinestérasique, l'utilisation du sulfate d'atropine à raison de 0,5 mg, par voie intraveineuse, renouvelable par voie sous-cutanée ou intramusculaire 20 minutes après celle-ci et impose le transfert en centre spécialisé pour une éventuelle assistance respiratoire.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales.
Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque :
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments atropiniques (imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, antispasmodiques, certains antihistaminiques H1…) :
Outre la possible diminution de l'effet thérapeutique des médicaments atropiniques, l'interruption brutale du traitement atropinique expose au risque de dévoiler alors les effets muscariniques du parasympathomimétique avec symptomatologie de type « crise cholinergique », pouvant se manifester notamment par des convulsions.
+ Autres médicaments anticholinestérasiques (donnés dans la maladie d'Alzheimer) :
Risque d'addition des effets indésirables de type cholinergique, notamment digestifs.
+ Pilocarpine :
Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs et risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Suxaméthonium :
Risque d'allongement du bloc moteur, majoré en cas de déficit partiel en pseudocholinestérase.
+ Autres bradycardisants :
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
Une thymectomie ou l'utilisation concomitante de stéroïdes et de médicaments immunosuppresseurs peut nécessiter la réduction de la dose requise de néostigmine.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
L'utilisation de fortes doses de néostigmine expose au risque de blocage neuromusculaire paradoxal.
Précautions d'emploi
L'effet dépresseur respiratoire des dérivés de la morphine et des barbituriques peut être renforcé par le métilsulfate de néostigmine.
L'utilisation de néostigmine impose l'élimination préalable de toute cause physicochimique ou biochimique d'altération de la contraction musculaire.
Utiliser la néostigmine avec précaution en cas de :
bronchite asthmatiforme,
hypotension, bradycardie, arythmie, troubles de la conduction, traitement par des médicaments bradycardisants ou ralentissant la conduction cardiaque,
traitement par les β-bloquants (quelques cas de bradycardie extrême ont été rapportés après administration de néostigmine associée à de l'atropine).
anesthésie par l'halothane.

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