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Skudexum - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Skudexum appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier II.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG) - Skudexum 75 mg/25 mg- comprimé pelliculé - 25 mg+75 mg - - 2016-04-11

MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG) - Skudexum 75 mg/25 mg- granulés pour solution buvable - 25 mg+75 mg - - 2018-05-31


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé - 25 mg+75 mg
  • granulés pour solution buvable - 25 mg+75 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Skudexum enregistré en France

Skudexum 75 mg/25 mg comprimé pelliculé

MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Dosage: 25 mg+75 mg

Composition et Présentations

DEXKÉTOPROFÈNE25 mg
sous forme de :DEXKÉTOPROFÈNE TROMÉTAMOL
CHLORHYDRATE DE TRAMADOL75 mg

Posologie et mode d'emploi Skudexum 75 mg/25 mg comprimé pelliculé

Posologie
La dose recommandée est d'un comprimé pelliculé (correspondant à 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 25 mg de dexkétoprofène). Des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire, avec un intervalle minimum de 8 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser trois comprimés pelliculés par jour (correspondant à 225 mg de chlorhydrate de tramadol et 75 mg de dexkétoprofène).
SKUDEXUM est uniquement destiné à un usage de courte durée, strictement limité à la durée des symptômes, et sans dépasser 5 jours. La substitution de la combinaison par un agent antalgique seul doit être évaluée selon l'intensité de douleur et la réponse du patient.
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Patients âgés
Chez les patients âgés, la dose initiale recommandée est d'un comprimé pelliculé; des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire avec un intervalle minimal de 8 heures, sans dépasser la dose totale journalière de 2 comprimés pelliculés (correspondant à 150 mg de chlorhydrate de tramadol et 50 mg de dexkétoprofène). Uniquement après qu'une bonne tolérance générale a été établie, la dose peut être augmentée à un maximum de 3 comprimés pelliculés par jour, comme recommandé pour la population générale. Les données disponibles chez les patients de plus de 75 ans sont limitées, SKUDEXUM doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients .
Insuffisance hépatique

Comment utiliser Skudexum Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Skudexum 75 mg/25 mg granulés pour solution buvable

MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG (LUXEMBOURG)
Dosage: 25 mg+75 mg

Composition et Présentations

DEXKÉTOPROFÈNE25 mg
sous forme de :DEXKÉTOPROFÈNE TROMÉTAMOL
CHLORHYDRATE DE TRAMADOL75 mg

Posologie et mode d'emploi Skudexum 75 mg/25 mg granulés pour solution buvable

Posologie
La dose recommandée est d'un sachet (correspondant à 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 25 mg de dexkétoprofène). Des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire, avec un intervalle minimum de 8 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser trois sachets par jour (correspondant à 225 mg de chlorhydrate de tramadol et 75 mg de dexkétoprofène).
SKUDEXUM est uniquement destiné à un usage de courte durée, strictement limité à la durée des symptômes, et sans dépasser 5 jours. La substitution de l'association par un agent analgésique seul doit être évaluée selon l'intensité de la douleur et la réponse du patient.
Les effets indésirables peuvent être minimisés par l'utilisation du nombre de doses le plus faible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes .
Patients âgés
Chez les patients âgés, la dose initiale recommandée est d'un sachet ; des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire avec un intervalle minimal de 8 heures, sans dépasser la dose totale journalière de 2 sachets (correspondant à 150 mg de chlorhydrate de tramadol et 50 mg de dexkétoprofène). Uniquement après qu'une bonne tolérance générale a été établie, la dose peut être augmentée à un maximum de 3 sachets par jour, comme recommandé pour la population générale.
Les données disponibles chez les patients de plus de 75 ans sont limitées ; SKUDEXUM doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients .

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Skudexum

Indications

Traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez les patients adultes dont la douleur nécessite une association de tramadol et dexkétoprofène.

Pharmacodynamique

Des études précliniques ont montré une interaction synergique entre les substances actives observée dans des modèles d'inflammation aiguë et chronique et suggèrent que des doses plus faibles de chaque substance active permettent d'obtenir une analgésie efficace.

Pharmacocinétique

Chez les sujets sains, l'administration concomitante de dexkétoprofène et de tramadol n'avait aucun effet sur les paramètres pharmacocinétiques de chacun des composants.
Une étude de bioéquivalence a été réalisée chez des volontaires sains afin de comparer SKUDEXUM 75 mg/25 mg, granulés pour solution buvable en sachet au comprimé pelliculé. Pour le dexkétoprofène, les deux formes pharmaceutiques se sont montrées bioéquivalentes en termes de biodisponibilité (ASC) ; les concentrations maximales (Cmax) étaient environ 15 % plus élevées avec les granulés pour solution buvable qu'avec le comprimé pelliculé. Pour le tramadol, les deux formes pharmaceutiques se sont montrées bioéquivalentes en termes de vitesse et de degré d'absorption.
Dexkétoprofène
Absorption
Le dexkétoprofène est rapidement absorbé après administration par voie orale. Après administration de SKUDEXUM 75 mg/25 mg, granulés pour solution buvable en sachet, des concentrations plasmatiques de dexkétoprofène détectables sont atteintes en 5 minutes (848,5 ng/ml, ET = 459,51 ng/ml) et la Cmax (3192,0 ng/ml) est atteinte au bout de 17 minutes (15 à 50 minutes). En cas de prise concomitante de nourriture, l'aire sous la courbe (ASC) n'est pas modifiée, mais la Cmax du dexkétoprofène diminue et sa vitesse d'absorption est réduite (augmentation de tmax).
Distribution
Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1,65 heure. Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 l/kg.
Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'ASC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.
Biotransformation et élimination
Après l'administration de dexkétoprofène, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.
La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.
Tramadol
Absorption
Après administration par voie orale, plus de 90 % du tramadol est absorbé. La biodisponibilité absolue moyenne est de l'ordre de 70 %, indépendamment de la prise concomitante de nourriture.
La différence entre le tramadol absorbé et le tramadol disponible non métabolisé est probablement due à un faible effet de premier passage. Après administration par voie orale, l'effet de premier passage est au maximum de 30 %.
Le tramadol présente une forte affinité tissulaire (Vd,β = 203 ± 40 l La liaison aux protéines est d'environ 20 %.
Le tramadol est administré sous forme de racémate ; les énantiomères (+) et (-) sont tous deux détectés dans le sang. Après administration de SKUDEXUM 75 mg/25 mg, granulés pour solution buvable en sachet, les concentrations plasmatiques maximales des énantiomères (+) et (−) du tramadol sont respectivement de 158,9 ng/ml et 142,0 ng/ml, et sont atteintes en 38 minutes (15 minutes à 2 heures).
Distribution
Le tramadol traverse les barrières hématoencéphalique et placentaire. De très faibles quantités de la substance et de son dérivé O-déméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1 % et 0,02 % de la dose ingérée).
Biotransformation
Chez l'homme, le tramadol est principalement métabolisé par N-déméthylation et O-déméthylation et par conjugaison des produits de l'O-déméthylation avec l'acide glucuronique. Seul l'O-déméthyltramadol est pharmacologiquement actif. Il existe des différences quantitatives interindividuelles considérables entre les autres métabolites. À ce jour, onze métabolites ont été retrouvés dans les urines. Des expériences menées sur des animaux ont montré que l'O-déméthyltramadol est 2 à 4 fois plus puissant que la molécule mère. Sa demi-vie t½β (6 volontaires sains) est de 7,9 h (5,4 à 9,6 h) et correspond approximativement à celle du tramadol.
L'inhibition de l'une ou des deux isoenzymes du cytochrome P450, CYP3A4 et CYP2D6, impliquées dans le métabolisme du tramadol, peut affecter la concentration plasmatique du tramadol ou de son métabolite actif.
Élimination
La demi-vie d'élimination t½β est de l'ordre de 6 heures, indépendamment du mode d'administration. Chez les patients de plus de 75 ans, elle peut être multipliée par 1,4.
Le tramadol et ses métabolites sont presque entièrement éliminés par voie rénale. L'excrétion urinaire cumulée est de 90 % de la radioactivité totale de la dose administrée. En cas d'altération des fonctions hépatique et rénale, la demi-vie peut être légèrement prolongée. Chez des patients présentant une cirrhose hépatique, des demi-vies d'élimination de 13,3 ± 4,9 h (tramadol) et de 18,5 ± 9,4 h (O-déméthyltramadol) ont été déterminées, avec dans un cas extrême des demi-vies de 22,3 h et 36 h respectivement. Chez des patients présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 5 ml/min), les valeurs étaient de 11 ± 3,2 h et de 16,9 ± 3 h. Dans un cas extrême, elles étaient respectivement de 19,5 h et 43,2 h.
Linéarité/non-linéarité
Le tramadol présente un profil pharmacocinétique linéaire à l'intérieur de l'intervalle posologique thérapeutique.
La relation entre les concentrations sériques et l'effet analgésique est dose-dépendante, mais varie considérablement dans des cas isolés. Une concentration sérique comprise entre 100 et 300 ng/ml est généralement efficace.

Effets indésirables

Les événements indésirables rapportés au cours des essais cliniques avec un lien possible avec SKUDEXUM ainsi que les effets indésirables rapportés dans les RCP des formes orales de dexkétoprofène et de tramadol sont listés dans le tableau ci-dessous et présentés par classe de systèmes d'organes.
Les fréquences sont définies comme suit :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000
Très rare : < 1/10 000
Fréquence indéterminée : ne peut être estimée à partir des données disponibles
CLASSE DE SYSTÈMES D'ORGANES MedDRA
Effet indésirable
Fréquence
SKUDEXUM
Dexkétoprofène
Tramadol
Affections hématologiques et du système lymphatique
Thrombocytose
Peu fréquent
Neutropénie
-
Très rare
-
Thrombopénie
-
Très rare
-
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité (par exemple dyspnée, bronchospasme, sibilances, angioœdème)
-
Très rare
Rare
Réaction anaphylactique, y compris choc anaphylactique
-
Très rare
Rare
Œdème laryngé
Peu fréquent
Rare
-
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Troubles de l'appétit
Rare
Appétit diminué
-
Rare
-
Hypoglycémie
Fréquence indéterminée
Hypokaliémie
Peu fréquent
Troubles psychiatriques
Anxiété
Peu fréquent
Rare
Trouble cognitif
Rare
État confusionnel
Rare
Dépendance
Rare
Hallucination
Rare
Insomnie
Peu fréquent
Humeur modifiée
Rare
Cauchemar
Rare
Trouble psychotique
Peu fréquent
Trouble du sommeil
Rare
Affections du système nerveux
Coordination anormale
Rare
Sensation vertigineuse
Fréquent
Peu fréquent
Très fréquent
Épilepsie
Rare
Céphalée
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Contractions musculaires involontaires
Rare
Paresthésie
Rare
Rare
Trouble sensoriel
Rare
Somnolence
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Trouble de la parole
Fréquence indéterminée
Syncope
Rare
Rare
Tremblement
Rare
Affections oculaires
Vision floue
Très rare
Rare
Mydriase
Fréquence indéterminée
Myosis
Rare
Œdème périorbital
Peu fréquent
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes
Très rare
Vertiges
Peu fréquent
Peu fréquent
Affections cardiaques
Bradycardie
Rare
Palpitations
Peu fréquent
Peu fréquent
Tachycardie
Peu fréquent
Très rare
Peu fréquent
Affections vasculaires
Collapsus circulatoire
Peu fréquent
Bouffée congestive
Peu fréquent
Crise aiguë d'hypertension
Peu fréquent
Hypotension
Peu fréquent
Très rare
Hypotension orthostatique
Peu fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bradypnée
Rare
Bronchospasme
Très rare
Dyspnée
Très rare
Rare
Dépression respiratoire
Peu fréquent
Affections gastro-intestinales
Gêne abdominale
Peu fréquent
Distension abdominale
Peu fréquent
Peu fréquent
Douleur abdominale
Fréquent
Constipation
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquent
Diarrhée
Fréquent
Peu fréquent
Sécheresse buccale
Peu fréquent
Fréquent
Dyspepsie
Peu fréquent
Fréquent
Flatulences
Peu fréquent
Gastrite
Peu fréquent
Irritation des voies gastro-intestinales
Peu fréquent
Nausées
Fréquent
Fréquent
Très fréquent
Pancréatite
Très rare
Ulcère gastroduodénal hémorragique
Rare
Ulcère gastroduodénal perforé
Rare
Ulcère gastroduodénal
Rare
Efforts de vomissement
Peu fréquent
Vomissement
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Affections hépatobiliaires
Hépatite
Rare
Lésion hépatocellulaire
Rare
Élévation des enzymes hépatiques,
notamment test de la fonction hépatique anormal et gamma-glutamyltransférase augmentée
Peu fréquent
Rare
Très rare
Affections cutanées et du tissu sous-cutané
Acné
Rare

Contre-indications

Les contre-indications signalées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.
Le dexkétoprofène ne doit pas être administré dans les cas suivants :
patients chez lesquels des substances ayant un mode d'action similaire (par exemple acide acétylsalicylique ou autres AINS) entraînent des crises d'asthme, un bronchospasme, une rhinite aiguë ou provoquent des polypes nasaux, de l'urticaire ou un œdème angioneurotique ;
réactions photoallergiques ou phototoxiques connues au cours d'un traitement par kétoprofène ou fibrates ;
patients présentant un ulcère gastroduodénal actif ou une hémorragie gastro-intestinale active ou tout antécédent d'hémorragie, d'ulcération ou de perforations gastro-intestinales ;
patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforations gastro-intestinales, liées à un traitement antérieur par AINS ;
patients présentant une dyspepsie chronique ;
patients présentant d'autres hémorragies actives ou des troubles hémorragiques ;
patients présentant une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse) ;
patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ;
patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 59 ml/min) ;
patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) ;
patients présentant un terrain hémorragique et d'autres troubles de la coagulation ;
patients présentant une déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée ou une prise insuffisante de liquides).
Le tramadol ne doit pas être administré dans les cas suivants :
intoxication aiguë à l'alcool, aux hypnotiques, aux analgésiques, aux opioïdes ou aux psychotropes ;
patients recevant des IMAO ou en ayant pris au cours des 14 derniers jours ;
patients dont l'épilepsie n'est pas équilibrée de manière adéquate par un traitement ;
dépression respiratoire sévère.
SKUDEXUM est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aucun cas de grossesse n'a été observé au cours du développement clinique de SKUDEXUM. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.
Dexkétoprofène
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines est susceptible d'avoir des effets délétères sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Des données issues d'études épidémiologiques ont soulevé des inquiétudes portant sur un risque accru de fausse couche, de malformations cardiaques et de laparoschisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformations cardiovasculaires est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il est supposé que ce risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation de la perte pré et post-implantatoire et de la létalité embryofœtale. De plus, il a été fait état d'incidences accrues de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, chez des animaux auxquels un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a été administré pendant l'organogénèse. Néanmoins, les études animales portant sur le dexkétoprofène n'ont mis en évidence aucune toxicité sur la reproduction .
Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines sont susceptibles d'exposer le fœtus à :
une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;
un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer en insuffisance rénale avec oligoamnios.
À la fin de la grossesse, la mère et le nouveau-né sont susceptibles d'être exposés à :
un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ;
une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou allonger le travail.
Tramadol
Des études animales portant sur le tramadol ont montré des effets, à très fortes doses, sur le développement des organes, l'ossification et la mortalité néonatale. Aucun effet tératogène n'a été observé. Le tramadol traverse la barrière placentaire. Les données disponibles portant sur la sécurité du tramadol pendant la grossesse humaine sont insuffisantes.
Le tramadol, administré avant ou pendant l'accouchement, n'altère pas la contractilité utérine. Chez le nouveau-né, il est susceptible d'induire des modifications de la fréquence respiratoire qui ne sont généralement pas cliniquement pertinentes. L'utilisation chronique pendant la grossesse peut conduire à un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant la grossesse .
Allaitement
Aucun essai contrôlé n'a été mené afin d'étudier l'excrétion de SKUDEXUM dans le lait maternel. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.
Dexkétoprofène
On ignore si le dexkétoprofène est excrété dans le lait maternel.
Tramadol
Le tramadol et ses métabolites sont retrouvés en faibles quantités dans le lait maternel.
Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu'à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3 % de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement par tramadol. L'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire à la suite d'une prise unique de tramadol.
Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Fertilité
Comme les autres AINS, l'utilisation de dexkétoprofène peut temporairement altérer la fertilité féminine ; il est déconseillé chez les femmes qui tentent de concevoir. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou subissant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène doit être envisagé.

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté au cours des études cliniques. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.
Symptômes
Dexkétoprofène
La symptomatologie en cas de surdosage de dexkétoprofène n'est pas connue.
Les médicaments contenant du dexkétoprofène ont entraîné des troubles gastro-intestinaux (vomissements, anorexie, douleurs abdominales) et neurologiques (somnolence, vertiges, désorientation, céphalées).
Tramadol
En principe, en cas de surdosage de tramadol, les mêmes symptômes que ceux observés avec tous les autres analgésiques à action centrale (opioïdes) apparaissent. Ceux-ci incluent en particulier un myosis, des vomissements, un collapsus cardiovasculaire, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma, des convulsions et une dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire.
Prise en charge
Dexkétoprofène
En cas de prise accidentelle ou excessive, instaurer immédiatement un traitement symptomatique selon l'état clinique du patient.
Si une dose supérieure à 5 mg/kg a été prise par un adulte ou un enfant, il convient d'administrer du charbon activé au cours de l'heure suivant l'ingestion. Le dexkétoprofène peut être éliminé par dialyse.
Tramadol
Garder les voies respiratoires libres (et éviter l'aspiration), maintenir la respiration et la circulation en fonction des symptômes. L'antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. Dans des expériences menées sur les animaux, la naloxone n'avait aucun effet sur les convulsions. Dans ce cas, il convient d'administrer du diazépam par voie intraveineuse.
En cas d'intoxication par voie orale, une désintoxication gastro-intestinale à l'aide de charbon activé est recommandée dans les deux heures suivant la prise du tramadol.
Le tramadol peut être éliminé par dialyse, mais son épuration du sérum par hémodialyse ou hémofiltration est très faible. Par conséquent, le traitement d'une intoxication aiguë au tramadol par hémodialyse ou hémofiltration seule n'est pas adapté à une désintoxication.

Interactions avec d'autres médicaments

Aucune étude clinique n'a été menée afin d'évaluer l'impact potentiel des interactions médicamenteuses sur le profil de sécurité de SKUDEXUM. Cependant, celles signalées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.
Dexkétoprofène
Les interactions suivantes s'appliquent aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en général :
Associations déconseillées
Autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 et les fortes doses de salicylés (≥ 3 g/jour) : l'administration concomitante de plusieurs AINS est susceptible d'augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux par effet synergique.
Anticoagulants : les AINS sont susceptibles de renforcer les effets des anticoagulants, tels que la warfarine, en raison de la forte liaison du dexkétoprofène aux protéines plasmatiques, de l'inhibition de la fonction plaquettaire et des lésions de la muqueuse gastroduodénale. Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des valeurs biologiques doivent être mis en place.
Héparines : risque accru d'hémorragie (en raison de l'inhibition de la fonction plaquettaire et des lésions de la muqueuse gastroduodénale). Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des valeurs biologiques doivent être mis en place.
Corticostéroïdes : existence d'un risque accru d'ulcération ou d'hémorragie gastro-intestinales.
Lithium (décrit avec plusieurs AINS) : les AINS entraînent une augmentation des taux sanguins de lithium, qui peuvent atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Ce paramètre nécessite donc une surveillance lors de l'instauration, de l'ajustement et de l'arrêt du traitement par dexkétoprofène.
Méthotrexate utilisé à des doses élevées (15 mg/semaine ou plus), toxicité hématologique accrue du méthotrexate en raison d'une diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général.
Hydantoïnes (y compris phénytoïne) et sulfonamides : les effets toxiques de ces substances peuvent être accrus.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), aminosides antibactériens et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II : le dexkétoprofène est susceptible de réduire l'effet des diurétiques et des antihypertenseurs. Chez certains patients présentant une altération de la fonction rénale (par exemple patients déshydratés ou patients âgés avec altération de la fonction rénale), l'administration concomitante d'agents inhibant la cyclo-oxygénase et d'IEC, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aminosides antibactériens peut altérer davantage la fonction rénale, cet effet étant généralement réversible. En cas de prescription simultanée de dexkétoprofène et d'un diurétique, il est essentiel de s'assurer de la bonne hydratation du patient et de surveiller la fonction rénale au début du traitement puis régulièrement. L'administration concomitante de dexkétoprofène et de diurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie. Une surveillance des concentrations sanguines en potassium est nécessaire .
Méthotrexate utilisé à faibles doses (moins de 15 mg/semaine) : toxicité hématologique accrue du méthotrexate en raison d'une diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général. Contrôle hebdomadaire de la numération sanguine au cours des premières semaines de traitement. Surveillance renforcée en cas d'altération même légère de la fonction rénale, ainsi que chez les patients âgés.
Pentoxyfilline : risque accru d'hémorragie. Surveillance clinique renforcée et contrôle plus fréquent du temps de saignement.
Zidovudine : risque accru de toxicité sur la lignée érythrocytaire par l'intermédiaire d'une action sur les réticulocytes, avec anémie sévère survenant une semaine après le début du traitement par AINS. Vérifier la numération de la formule sanguine et des réticulocytes une à deux semaines après le début du traitement par AINS.
Sulfonylurées : les AINS sont susceptibles d'accroître l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées par déplacement depuis les sites de liaison aux protéines plasmatiques.
Associations à prendre en compte
Bêtabloquants : le traitement par AINS est susceptible de diminuer leur effet antihypertenseur par inhibition de la synthèse des prostaglandines.
Ciclosporine et tacrolimus : les AINS peuvent accroître leur néphrotoxicité par l'intermédiaire d'effets médiés par les prostaglandines rénales. Au cours d'un traitement combiné, il est nécessaire de mesurer la fonction rénale.
Thrombolytiques : risque accru d'hémorragie.
Agents antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : risque accru d'hémorragie gastro-intestinale .
Probénécide : augmentation possible des concentrations plasmatiques de dexkétoprofène. Cette interaction peut être due à un mécanisme d'inhibition au niveau du site de sécrétion tubulaire rénale et de glucuronoconjugaison, et nécessite un ajustement de la dose de dexkétoprofène.
Glucosides cardiotoniques : les AINS peuvent entraîner une augmentation de la concentration plasmatique en glucosides.
Mifépristone : en raison d'un risque théorique que les inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase altèrent l'efficacité de la mifépristone, les AINS ne doivent pas être utilisés pendant 8 à 12 jours après l'administration de mifépristone.
Des données limitées suggèrent que l'administration concomitante d'AINS le jour de l'administration de prostaglandines n'influe pas de manière négative sur les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et ne réduit pas l'efficacité clinique de l'interruption médicale de grossesse.
Antibiotiques de la famille des quinolones : des données chez l'animal indiquent que des doses élevées de quinolones en association avec des AINS peuvent augmenter le risque d'apparition de convulsions.
Ténofovir : l'association avec un AINS peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'azote uréique et de créatinine. La fonction rénale doit être surveillée afin de déceler une éventuelle influence synergique sur la fonction rénale.
Déférasirox : l'association avec des AINS peut entraîner une augmentation du risque de toxicité gastro-intestinale. Une surveillance clinique étroite est nécessaire lorsque le déférasirox est associé à ces substances.
Pémétrexed : l'association avec des AINS peut entraîner une diminution de l'élimination du pémétrexed. Par conséquent, il est nécessaire de faire preuve de prudence lors de l'administration de doses élevées d'AINS. Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 et 79 ml/min), l'administration d'AINS doit être évitée 2 jours avant et 2 jours après l'administration de pémétrexed.
Tramadol
Associations déconseillées
Le tramadol ne doit pas être associé aux inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) . Chez des patients traités par IMAO au cours des 14 jours précédant l'utilisation de péthidine, un opioïde, des interactions potentiellement mortelles affectant le système nerveux central et les fonctions respiratoire et cardiovasculaire ont été observées. Les mêmes interactions avec les IMAO ne peuvent être exclues au cours du traitement par tramadol.
Il est nécessaire de faire preuve de prudence en cas d'association de tramadol et de dérivés de la coumarine (par exemple warfarine), des élévations de l'INR (International Normalized Ratio) avec hémorragie grave et ecchymoses ayant été signalées chez certains patients.
L'association d'agonistes-antagonistes mixtes des récepteurs opioïdes (par exemple buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) et de tramadol est déconseillée, car l'effet analgésique d'un agoniste pur peut théoriquement être réduit dans de telles circonstances.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentiel convulsivant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres médicaments abaissant le seuil convulsif (tels que le bupropion, la mirtazapine, le tétrahydrocannabinol).
L'utilisation thérapeutique concomitante de tramadol et de médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les IMAO , les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine, peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Un syndrome sérotoninergique est probable lorsque l'un des éléments suivants est observé : clonus spontané, clonus inductible ou oculaire avec agitation ou diaphorèse, tremblements et hyperréflexie, hypertonie et température corporelle supérieure à 38 °C et clonus oculaire inductible. L'arrêt des médicaments sérotoninergiques permet généralement une amélioration rapide. Le traitement dépend du type et de la gravité des symptômes.
L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées .
Associations à prendre en compte
L'administration concomitante de tramadol et d'autres dépresseurs du SNC ou d'alcool peut potentialiser les effets sur le système nerveux central .
À ce jour, les résultats d'études pharmacocinétiques ont montré que des interactions cliniquement significatives sont peu susceptibles de survenir en cas d'administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteur enzymatique).
Une administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur enzymatique) est susceptible de réduire l'effet analgésique ainsi que la durée d'action.
Dans un nombre limité d'études, l'administration pré ou postopératoire d'ondansétron, un antiémétique antagoniste des récepteurs 5-HT3, a augmenté les doses nécessaires de tramadol chez les patients présentant des douleurs postopératoires.
D'autres substances actives connues pour inhiber le CYP3A4, telles que le kétoconazole et l'érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et probablement celui du métabolite O-déméthylé actif. L'importance clinique d'une telle interaction n'a pas été étudiée.

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