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Surbronc toux seche dextromethorphane - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Surbronc toux seche dextromethorphane appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R05DA09.

Principe actif: DEXTROMÉTHORPHANE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE- solution buvable - 375 mg - - 2014-08-25

BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE- solution buvable - 15 mg - - 2012-11-19


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution buvable - 15 mg
  • solution buvable - 375 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Surbronc toux seche dextromethorphane enregistré en France

Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE solution buvable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 375 mg

Composition et Présentations

BROMHYDRATE DE DEXTROMÉTHORPHANE375 mg

Posologie et mode d'emploi Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE solution buvable

Posologie
RESERVE A L'ADULTE ET L'ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.
Une mesure de 5 ml contient 15 mg de bromhydrate de dextrométhorphane.
Chez l'adulte, la dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de 15 à 30 mg, la dose quotidienne maximale est de 120 mg.
Prendre 1 mesure de 5 ml ou 2 mesures de 5 ml au maximum par prise.
En cas de besoin, renouveler la prise au bout de 4 heures.
Ne dépasser en aucun cas 8 mesures de 5 ml par jour.

Comment utiliser Surbronc toux seche dextromethorphane Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE solution buvable

BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Dosage: 15 mg

Composition et Présentations

BROMHYDRATE DE DEXTROMÉTHORPHANE15 mg

Posologie et mode d'emploi Surbronc toux seche dextromethorphane 15 mg/5 ml SANS SUCRE solution buvable

Posologie
RESERVE A L'ADULTE ET L'ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.
Un sachet dose de 5 ml contient 15 mg de bromhydrate de dextrométhorphane.
Chez l'adulte, la dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de 15 à 30 mg, la dose quotidienne maximale est de 120 mg.
Prendre 1 sachet de 5 ml ou 2 sachets de 5 ml au maximum par prise.
En cas de besoin, renouveler la prise 3 ou 4 fois par jour (toutes les 4 heures).
Ne dépasser en aucun cas 8 sachets de 5 ml par jour.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Surbronc toux seche dextromethorphane

Indications

Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d'irritation chez l'adulte (à partir de 15 ans).

Pharmacodynamique

Dérivé morphinique antitussif d'action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n'entraîne pas de dépression des centres respiratoires ; en revanche, il peut entraîner tolérance, abus et dépendance.
Le dextrométhorphane possède de faibles propriétés sérotoninergiques.
Le dextrométhorphane fait effet entre 15 à 30 minutes après la prise et l'effet dure environ 3 à 6 heures.

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, le dextrométhorphane est rapidement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximales, allant de 5,2 à 5,8 ng/ml, sont atteintes dans les 2 heures suivant l'administration d'une dose unique de 60 mg de dextrométhorphane.
Distribution
Le volume de distribution à l'état d'équilibre après administration de doses de 50 mg de dextrométhorphane est estimé à 7,3 L ± 4,8 L (moyenne ± écart-type).
Biotransformation
Après administration par voie orale, le dextrométhorphane subit un métabolisme de premier passage hépatique rapide et important. Chez le volontaire sain la voie métabolique prédominante observée s'exerce par O-déméthylation au niveau du CYP2D6 dont le niveau d'activité est fonction du génotype.
Différents phénotypes d'oxydation ont été observés à l'origine d'une importante variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique. Le dextrométhorphane non métabolisé, associé aux trois métabolites morphinanes déméthylés, le dextrorphane (également désigné 3-hydroxy-N-méthylmorphinane), 3-hydroxymorphinane et 3-méthoxymorphinane ont été identifiés sous la forme de produits conjugués dans les urines.
Le dextrorphane, qui exerce également une action antitussive, est le principal métabolite. Certains sujets présentent un métabolisme ralenti conduisant à la présence prolongée de dextrométhorphane inchangé dans le sang et les urines.
Élimination
La proportion de dextrométhorphane excrétée par voie rénale (jusqu'à 48 heures après administration orale) peut s'étendre de 20 à 86% de la dose administrée. Les métabolites libres ou conjugués sont retrouvés dans les urines et seulement une faible proportion de la forme active est éliminée sous forme inchangée.
Moins de 0,1% sont retrouvés dans les selles.
Suite à l'administration d'une dose unique ou de plusieurs doses, la demi-vie d'élimination moyenne varie de 3,2 à 4 heures.
Populations spéciales
Les métaboliseurs lents du CYP2D6
Le Cmax, l'AUC et le t1/2 du dextrométhorphane sont plus élevés chez les métaboliseurs lents du CYP2D6 comparativement aux métaboliseurs rapides du CYP2D6 : possible augmentation du Cmax d'un facteur 16, de l'AUC d'un facteur 150 et du t1/2 d'un facteur 8 (19,1 heures versus 2,4 heures). .

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par système classe-organe et fréquence selon la convention suivante :
Très fréquent (³ 1/10)
Fréquent (³ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (³ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (³ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : fatigue.
Troubles du système nerveux
Fréquent : vertiges
Très rare : somnolence.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent : nausées, vomissements et constipation.
Troubles du système immunitaire
Fréquence indéterminée : Réactions d'hypersensibilité incluant réaction anaphylactique, œdème de Quincke, urticaire, prurit, rash et érythème.
Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés
Fréquence indéterminée : Erythème pigmenté fixe.
Des cas d'abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont été rapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédents d'abus de médicaments ou de substances psychoactives

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:
insuffisance respiratoire, dépression respiratoire,
toux de l'asthmatique,
association avec le cinacalcet ou avec les antidépresseurs de type IMAO irréversibles ,
allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Au cours des trois derniers mois de grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En conséquence, l'utilisatin pnctuelle du dextrméthorphane ne dit être envisagée au cours de la grssesse que si nécessaire et doit être exceptionnelle.
Allaitement
Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez les nourrissons, après ingestion par les mères d'autres antitussifs centraux à doses suprathérapeutiques.
En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
Fertilité
D'après l'expérience non clinique, aucun effet sur la fertilité n'a été observé suite à la prise de dextrométhorphane (voir la section 5.3. Données de sécurité préclinique).

Surdosage

Clinique
Les symptômes observés en cas de surdosage aigu sont principalement liés à l'action sur les récepteurs NMDA ; un syndrome anticholinergique ou opiacé est possible.
Ces symptômes incluent : nausées et vomissements, tachycardie et hypertension artérielle, rétention urinaire, mydriase et troubles de l'accommodation, signes neuropsychiques : vertige, ataxie, hallucinations, nystagmus, somnolence, confusion, agitation, hyperexcitabilité et hypertonie.
Les surdosages sévères peuvent entrainer convulsions, hyperthermie, coma et dépression respiratoire.
Traitement
En cas de surdosage aigu, une surveillance hospitalière immédiate est recommandée avec, si nécessaire, un traitement symptomatique, par exemple :
benzodiazépines en cas de convulsions ;
naloxone en IV en cas de dépression respiratoire.
Le charbon activé peut être administré en l'absence de contre-indication, idéalement dans l'heure suivant l'absorption.
Le lavage gastrique ne doit pas être pratiqué en raison de l'hypoxie possible lors du geste, augmentant le risque de convulsions.
Des cas d'abus à des fins récréatives ont été rapportés en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes et les patients ayant des antécédents d'abus de médicaments ou substances psychotropes .

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées
+ IMAO irréversibles
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
+ Cinacalcet
Augmentation très importante des concentrations plasmatiques de dextrométhorphane avec risque de surdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet.
Associations déconseillées
+ IMAO-A réversibles, linézolide et bleu de méthylène
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif du dextrométhorphane. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
+ Oxybate de sodium
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs (cf. paragraphe introductif ci-dessus)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Analgésiques morphiniques agonistes
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Méthadone
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Barbituriques, benzodiazépines et apparentés
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Inhibiteurs du CYP2D6
Le dextrométhorphane est métabolisé par le CYP2D6 et subit un métabolisme de premier passage important. L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants de l'enzyme CYP2D6 peut augmenter les concentrations sanguines de dextrométhorphane plusieurs fois supérieures à la normale. Il en résulte une augmentation du risque de survenue d'effets indésirables du dextrométhorphane (agitation, confusion, tremblements, insomnie, diarrhée et détresse respiratoire) et d'apparition d'un syndrome sérotoninergique. Les inhibiteurs puissants du CYP2D6 incluent la fluoxétine, la paroxétine, la quinidine et la terbinafine. En cas d'administration concomitante avec de la quinidine, les concentrations plasmatiques de dextrométhorphane ont augmenté jusqu'à 20 fois, entrainant une augmentation de la survenue d'effets indésirables du dextrométhorphane au niveau du système nerveux central. L'amiodarone, le flécaïnide et la propafénone, la sertraline, le bupropion, la méthadone, le cinacalcet, l'halopéridol, la perphénazine et la thioridazine exercent également des effets similaires sur le métabolisme du dextrométhorphane. Si l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP2D6 et du dextrométhorphane ne peut être évitée, le patient doit être surveillé et il peut être nécessaire de diminuer la dose de dextrométhorphane.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.
Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
Chez les patients ayant une maladie neurologique, associée à une réduction importante du réflexe de la toux (comme un AVC, la maladie de Parkinson et la démence) le traitement de la toux par ce médicament doit être administré avec précaution et uniquement après avoir évalué le rapport bénéfice/risque .
Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s'assurer que les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont été recherchées.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
La prise de ce médicament est déconseillée avec les IMAO-A réversibles, le linézolide, le bleu de méthylène et l'oxybate de sodium .
Ce médicament contient dans son arôme de faibles quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.
La prise d'alcool (boissons ou comme excipient) est déconseillée .
Des cas d'abus de consommation de dextrométhorphane ont été rapportés. La prudence est particulièrement recommandée chez les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que chez les patients ayant des antécédents d'abus de médicaments ou de substances psychoactives.
Le dextrométhorphane est métabolisé par le cytochrome hépatique P450 2D6. L'activité de cette enzyme est génétiquement déterminée. Environ 10 % de la population générale sont des métaboliseurs lents du CYP2D6. Les métaboliseurs lents et les patients qui utilisent de façon concomitante des inhibiteurs du CYP2D6 peuvent présenter des effets exacerbés et/ou prolongés du dextrométhorphane.
Précautions d'emploi
Les données sur l'utilisation du dextrométhorphane chez les patients avec une insuffisance rénale sont limitées. Par conséquent, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez ces patients, en particulier chez ceux présentant une insuffisance rénale sévère.
Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 5.11 mg de sodium pour 5 ml de solution buvable. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
En cas d'insuffisance hépatique, la posologie initiale sera diminuée de moitié .

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