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Clorazépate dipotassique


Clorazépate dipotassique - le clorazépate appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe: myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante, amnésiante.


Clorazépate dipotassique - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Clorazépate dipotassique - Medzai.net
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Dénomination commune internationale:
CLORAZEPATE DIPOTASSIUM
Numéro CAS:
57109-90-7
Formule brute:
C16H11ClK2N2O4
Nomenclature de l'UICPA:
dipotassium;7-chloro-2,2-dihydroxy-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylate

dipotassium;7-chloranyl-2,2-bis(oxidanyl)-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylate

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Composés chimiques

CLORAZÉPATE DIPOTASSIQUE
Dénomination commune internationale:
CLORAZEPATE DIPOTASSIUM
Numéro CAS:
57109-90-7
Formule brute:
C16H11ClK2N2O4
Nomenclature de l'UICPA:

dipotassium;7-chloro-2,2-dihydroxy-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylate

dipotassium;7-chloranyl-2,2-bis(oxidanyl)-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylate

CLORAZEPIC ACID
Numéro CAS:
23887-31-2
Formule brute:
C16-H11-Cl-N2-O3
Nomenclature de l'UICPA:

7-chloro-2-oxo-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylic acid

7-chloranyl-2-oxidanylidene-5-phenyl-1,3-dihydro-1,4-benzodiazepine-3-carboxylic acid

CLORAZEPATE MONOPOTASSIUM
Numéro CAS:
5991-71-9
Formule brute:
C16H10ClN2O3.K

Clorazépate dipotassique - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
dipotassium clorazepate
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
clorazépate dipotassique
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
clorazepate dipotassium
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Дикалия клоразепат
Pharmacopée américaine
clorazepate dipotassium
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
clorazepato dipotassico
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
dipotassium clorazepate
- Ph.Eur.
Pharmacopée internationale
dikalii clorazepas
Pharmacopée chinoise
氯酸钾


Сlassification pharmacothérapeutique:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé sécable
  • gélule
  • lyophilisat et solution pour usage parentéral

Pharmacodynamique

Le clorazépate appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe:
myorelaxante,
anxiolytique,
sédative,
hypnotique,
anticonvulsivante,
amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CLORAZÉPATE - voie orale

Absorption
La majeure partie (80 %) du clorazépate est rapidement décarboxylée dans l'estomac pour donner du desméthyldiazépam, dont la concentration plasmatique maximale est atteinte en 1 heure environ (Tmax à peu près égal à 1 heure).
Distribution
Le volume de distribution du desméthyldiazépam est de l'ordre de 1 l/kg. La liaison aux protéines est importante, supérieure à 97 %.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Métabolisme et élimination
Le métabolite principal du clorazépate est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus importante que celle de la molécule-mère (entre 30 et 150 heures).
L'hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l'oxazépam.
L'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Populations à risque
Sujet âgé :
Le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses.
Insuffisant hépatique :
On note une augmentation de la demi-vie, avec baisse de la clairance plasmatique totale.

Pharmacocinétique - CLORAZÉPATE - usage parentéral

Distribution
Après injection IM ou IV de 50 mg de clorazépate dipotassique, celui-ci et son principal métabolite le desméthyldiazépam atteignent des concentrations plasmatiques maximales entre ½ heure et une heure pour la voie intramusculaire, beaucoup plus précocement pour la voie intraveineuse.
Le volume de distribution du desméthyldiazépam est de l'ordre de 1 l/kg.
La liaison aux protéines est importante, supérieure à 97 %.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent par la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Métabolisme et élimination
Le métabolite principal du clorazépate est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus importante que celle de la molécule-mère (entre 30 et 150 heures).
L'hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l'oxazépam.
L'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Populations à risques
Sujet âgé: Le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction et des demi-vies. Il importe de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
Insuffisant hépatique: On note une augmentation de la demi-vie, avec baisse de la clairance plasmatique totale.

Dosage

Dosage - CLORAZÉPATE - voie orale
Gélule
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible. L'indication sera réévaluée régulièrement surtout en l'absence de symptômes. La durée globale du traitement ne devrait pas excéder 8 à 12 semaines pour la majorité des patients, y compris la période de réduction de la posologie .
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci suppose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique : traitement bref de l'ordre de 8 à 10 jours.
Posologie
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 90 mg par jour ne sera pas dépassée.
Ce médicament est réservé à l'adulte.
La posologie chez l'adulte se situe entre 25 et 90 mg par jour.
Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou hépatique : il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple.
Dosage - CLORAZÉPATE - usage parentéral
Lyophilisat et solution pour usage parentéral
RESERVE A L'ADULTE
Dose
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible.
Crise d'agitation/crise d'angoisse paroxystique: 20 à 200 mg par jour en IM ou IV puis relais par des formes orales si nécessaire.
Prévention du delirium tremens ainsi que prévention et/ou traitement des autres manifestations du sevrage alcoolique seulement lorsque la voie orale est impossible: 50 à 100 mg sur 24 heures, si possible à la seringue électrique. Une surveillance clinique attentive est nécessaire.
Traitement du delirium tremens, en unité de soins intensifs ou de réanimation ou dans les structures disposant de tous les moyens de réanimation: 50 à 100 mg toutes les 3 ou 4 heures, sans dépasser la dose journalière de 800 mg. Une surveillance en continu des paramètres vitaux, de la fonction respiratoire et du niveau de conscience est indispensable. En fonction de la réponse clinique, dès que possible diminuer les doses et passer à la voie orale.
Prémédication à certaines explorations fonctionnelles. 20 à 50 mg par jour en IM ou en IV, un quart d'heure à une demi-heure avant l'examen.
Tétanos:
tétanos bénins non trachéotomisés: 120 à 500 mg par jour en perfusion IV,
tétanos graves trachéotomisés avec ventilation assistée: 500 à 2000 mg par jour en perfusion IV.
Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou l'insuffisant hépatique: il est recommandé de réduire la posologie initiale, de moitié par exemple.
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible.
En cas de relais par la voie orale, l'indication sera réévaluée régulièrement.
Mode d'administration
Voie intramusculaire ou intraveineuse lente ou perfusion.
En raison du risque d'apnée en cas d'injection intraveineuse rapide, l'injection intraveineuse doit être lente et faite dans une grosse veine .
Les injections intramusculaires doivent être profondes.
Il est nécessaire de disposer d'un matériel de réanimation respiratoire.
Eviter les mélanges dans la même seringue.
Utiliser le solvant spécifique à cette forme pharmaceutique.

Indications

Indications - CLORAZÉPATE - usage systémique
Urgences neuro-psychiatriques:
Crise d'angoisse paroxystique,
Crise d'agitation,
Prévention et/ou traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique:
§ Prévention du delirium tremens ainsi que prévention et/ou traitement des autres manifestations du sevrage alcoolique seulement lorsque la voie orale est impossible, § Traitement du delirium tremens, en unité de soins intensifs ou de réanimation ou dans les structures disposant de tous les moyens de réanimation.
Prémédication à certaines explorations fonctionnelles.
Tétanos.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes:
hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres constituants,
insuffisance respiratoire sévère,
syndrome d'apnée du sommeil,
insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie),
myasthénie.

Effets indésirables

Effets indésirables - CLORAZÉPATE - usage systémique
Les effets indésirables sont classés par fréquence d'apparition en utilisant la règle suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à <1/1000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Affections psychiatriques
Fréquent : dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement
Peu fréquent : agitation, irritabilité, confusion, modifications de la libido
Indéterminée :
troubles du comportement et troubles paradoxaux, modifications de la conscience, agressivité, hallucinations, état confuso-onirique
insomnie, cauchemars, tension,
Affections du système nerveux
Très fréquent : baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé)
Fréquent : sensations ébrieuses
Peu fréquent : hypotonie musculaire, troubles de l'attention
Indéterminée :
troubles cognitifs tels que troubles de la mémoire (amnésie antérograde), qui peuvent survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose, troubles de la parole.
céphalées, ataxie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruptions cutanées, prurigineuses ou non.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : asthénie,
Indéterminée : chute.
Affections oculaires
Indéterminée : diplopie.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité.

Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée. Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3° trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et une variabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de clorazépate est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de clorazépate à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par clorazépate, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
+ Sodium (oxybate de)
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments sédatifs : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; autres benzodiazépines ; anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple méprobamate) ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline,
doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques et les barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Opioïdes
L'utilisation concomitante de benzodiazépines et d'opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'addition des effets dépresseurs du système nerveux central. Les doses et la durée du traitement concomitant par des benzodiazépines et des opioïdes doivent être limitées .
+ Buprénorphine
Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.

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