Pharmacocinétique - administration par voie vaginale
La prostaglandine E2 est liée aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.
La concentration sérique de la PGE2 peut être suivie par le dosage de son métabolite principal la PGEM (13-14-dihydro 15 keto PGE2), sa demi-vie est de 5 à 10 minutes.
Chez l'homme, la PGE2 subit un captage tissulaire hépatique important au premier passage. Le coefficient d'extraction hépatique est de 80 %.
Le métabolisme s'effectue exclusivement par biotransformation avec oxydation du groupement en 15 alpha, réduction de la double liaison en 13-14 bêta ou oméga oxydation.
Dans les urines, le métabolite principal est l'acide 7 alpha hydroxy-5, 11 dioxo-tétranor, prosta 1-16 dioïque.
Enfin, la demi-vie de la prostaglandine E2, de par la rapidité de sa biotransformation, ne dépasse pas une minute.
Pharmacocinétique - usage parentéral
La PGE2 est métabolisée rapidement et essentiellement dans le tissu où elle est synthétisée. La fraction d'hormone non inactivée localement est rapidement éliminée, avec une demi-vie estimée en général de 1 à 3 minutes.
Il n'a pas été possible d'établir de corrélation entre la libération de PGE2 et les concentrations plasmatiques de son métabolite PGEm, ni de déterminer les contributions relatives de PGE2 endogène et exogène, sur les taux plasmatiques du métabolite PGEm.
La PGE2 est libérée en continu au niveau cervical à une concentration qui permet la maturation cervicale jusqu'à la dilatation complète du col.
La dose moyenne libérée par heure est d'environ 0,3 mg pendant une période de 24 heures chez les femmes ayant des membranes intactes. En cas de rupture des membranes, la dose moyenne libérée est plus élevée et plus variable.
Le clinicien peut retirer le système de diffusion vaginal s'il décide que l'administration de PGE2 n'est plus nécessaire.
Effets indésirables - administration par voie vaginale
Les effets indésirables maternels suivants ont été rapportés :
Affections du système immunitaire :
Réactions d'hypersensibilité (par exemple réaction anaphylactique, choc anaphylactique, réaction anaphylactoïde).
Affections gastro-intestinales :
Diarrhée, nausées, vomissements.
Affections musculo-squelettiques :
Douleur dorsale.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Anomalies de la contractilité utérine (augmentation de la fréquence, de l'amplitude et de la durée)
Rupture de la paroi utérine.
Affections des organes de reproduction et du sein :
Sensation de brûlure vulvo-vaginale.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fièvre.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez le ftus et/ou le nouveau-né :
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :
Enfants mort nés.
Investigations :
Détresse ftale.
Modifications du rythme cardiaque ftal.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Dépression respiratoire du nouveau-né avec score d'Apgar inférieur à 7 à 5 minutes.
Lors du suivi après commercialisation, des cas de coagulation intra-vasculaire disséminée ont été rapportés .
Effets indésirables - usage systémique
Accidents cardio-vasculaires exceptionnels.
La fréquence d'apparition des effets indésirables est directement liée à la dose:
digestifs: nausées, vomissements, diarrhées;
dans des cas isolés, chez les sujets prédisposés, bronchoconstriction;
quelques symptômes vagaux tels que bouffées de chaleur, frissons, céphalées et vertiges ont été rapportés;
hyperthermie et hyperleucocytose transitoires;
réactions veineuses inflammatoires au site d'injection;
détresse ftale, hypertonie utérine ou hypercinésie peuvent résulter d'un surdosage et régressent habituellement après arrêt temporaire du traitement; dans les rares cas où cette régression ne se produit pas, une extraction rapide du ftus doit être pratiquée.