Chez l'adulte
Absorption
L'absorption du cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 40 à 50%.
Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments de sorte qu'il est recommandé que le produit soit administré au cours des repas.
Distribution
Concentrations plasmatiques:
Après administration par voie orale d'une dose unique de 100 mg, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont de 1 mg/l à 1,2 mg/l. Après administration d'une dose de 200 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont de 2,2 à 2,5 mg/l. Dans les deux cas (100 ou 200 mg), elles sont atteintes (Tmax) en 2 à 3 heures.
Les concentrations résiduelles à 12 heures sont respectivement de 0,08 mg/l et de 0,18 mg/l après administration de 100 mg et de 200 mg.
Après administration pendant 14,5 jours de 100 à 200 mg, 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés, traduisant l'absence d'accumulation du principe actif.
Le volume de distribution du cefpodoxime est de 30-35 l chez le sujet sain jeune (= 0,43 l/kg).
Fixation aux protéines plasmatiques
Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40 % et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Diffusion humorale et tissulaire
Le cefpodoxime a une bonne diffusion dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et le liquide interstitiel:
4 à 7 heures après une prise unique de 100 mg, les concentrations amygdaliennes sont de 0,24 à 0,1 microg/g (20 à 25 % des concentrations plasmatiques).
Après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le liquide interstitiel sont de 1,5 à 2,0 mg/l (80 % des concentrations plasmatiques).
3 à 12 heures après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le poumon sont de 0,6 à 0,2 microg/g; dans la plèvre, elles sont de 0,6 à 0,8 mg/l.
Dans la muqueuse bronchique, entre 1 et 4 heures après administration de 200 mg, les concentrations de cefpodoxime sont aux alentours de 1 microg/g (40 à 45 % des concentrations plasmatiques).
Les concentrations mesurées sont supérieures aux CMI des micro-organismes sensibles.
Biotransformation et élimination
Après absorption, le métabolite principal est le cefpodoxime, résultant de l'hydrolyse du cefpodoxime proxétil.
Le cefpodoxime est très peu métabolisé.
Après absorption du cefpodoxime proxétil, 80% du cefpodoxime libéré sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.
La demi-vie d'élimination du cefpodoxime est en moyenne de 2,4 heures.
Sujets à risque
Les paramètres pharmacocinétiques du cefpodoxime sont très légèrement modifiés chez le sujet âgé à fonction rénale normale.
Toutefois, la faible augmentation des concentrations sériques maximales et de la demi-vie d'élimination ne justifie aucune réduction de posologie dans ce type de population, sauf chez les sujets dont la clairance rénale est inférieure à 40 ml/min.
En cas d'insuffisance rénale, correspondant à une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, l'augmentation de la demi-vie d'élimination plasmatique et des concentrations plasmatiques maximales conduit à réduire la dose de moitié en l'administrant en une seule prise quotidienne.
En cas d'insuffisance hépatique, les faibles modifications cinétiques observées ne justifient pas une adaptation spécifique de la posologie.
Chez l'enfant
Après administration par voie orale d'une dose unique de 5 mg/kg (200 mg maximum) exprimée en cefpodoxime, à des sujets âgés de 4 à 12 ans, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont en moyenne de 2,6 mg/l. Elles sont atteintes en 2 à 4 heures.
Chez les patients de moins de 2 ans lors d'une administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques moyennes, 2 heures après administration, sont comprises entre 2,7 mg/l (1 mois-6 mois) et 2,0 mg/l (7 mois-2 ans).
Chez les patients âgés de 1 mois à 12 ans après administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques résiduelles de cefpodoxime (C12h) à l'état d'équilibre sont comprises entre 0,2 à 0,3 mg/l (1 mois-2 ans) et 0,1 mg/l (2 ans- 12 ans).
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Cefpodoxime en fonction de la voie d'administration
Absorption
L'absorption du cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 40 à 50%.
Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments de sorte qu'il est recommandé que le produit soit administré au cours des repas.
Distribution
Concentrations plasmatiques:
Après administration par voie orale d'une dose unique de 100 mg, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (Cmax) sont de 1 mg/l à 1,2 mg/l. Après administration d'une dose de 200 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont de 2,2 à 2,5 mg/l. Dans les deux cas (100 ou 200 mg), elles sont atteintes (Tmax) en 2 à 3 heures. Les concentrations résiduelles à 12 heures sont respectivement de 0.08 mg/l et de 0.18 mg/l après administration de 100 mg et de 200 mg.
Après administration pendant 14,5 jours de 100 à 200 mg, 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés, traduisant l'absence d'accumulation du principe actif.
Le volume de distribution du cefpodoxime est de 30-35 l chez le sujet sain jeune (= 0,43 l/kg).
Fixation aux protéines plasmatiques Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40% et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Diffusion humorale et tissulaire
Le cefpodoxime a une bonne diffusion dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et le liquide interstitiel.
4 à 7 heures après une prise unique de 100 mg, les concentrations amygdaliennes sont de 0,24 à 0,1 µg/g (20 à 25 % des concentrations plasmatiques).
Après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le liquide interstitiel sont de 1.5 à 2.0 mg/l (80% des concentrations plasmatiques).
3 à 12 heures après une prise unique de 200 mg de cefpodoxime, les concentrations dans le poumon sont de 0,6 à 0,2 µg/g; dans la plèvre, elles sont de 0,6 à 0,8 mg/l.
Dans la muqueuse bronchique, entre 1 et 4 heures après administration de 200 mg, les concentrations de cefpodoxime sont aux alentours de 1 µg/g (40 à 45% des concentrations plasmatiques).
Les concentrations mesurées sont supérieures aux CMI des microorganismes sensibles.
Biotransformation et élimination
Après absorption, le métabolite principal est le cefpodoxime, résultant de l'hydrolyse du cefpodoxime proxétil;
Le cefpodoxime est très peu métabolisé;
Après absorption du cefpodoxime proxétil, 80% du cefpodoxime libéré sont éliminés sous forme inchangée dans les urines.
La demi-vie d'élimination du cefpodoxime est en moyenne de 2,4 heures.
Sujets à risque
Les paramètres pharmacocinétiques du cefpodoxime sont très légèrement modifiés chez le sujet âgé à fonction rénale normale. Toutefois, la faible augmentation des concentrations sériques maximales et de la demi-vie d'élimination, ne justifie aucune réduction de posologie dans ce type de population, sauf chez les sujets dont la clairance rénale est inférieure à 40 ml/min.
En cas d'insuffisance rénale, correspondant à une clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, l'augmentation de la demi-vie d'élimination plasmatique et des concentrations plasmatiques maximales conduit à réduire la dose de moitié en l'administrant en une seule prise quotidienne. En cas d'insuffisance hépatique, les faibles modifications cinétiques observées ne justifient pas une adaptation spécifique de la posologie.
La cefpodoxime est absorbée dans l'intestin et hydrolysée en son métabolite actif cefpodoxime.
L'absorption de la cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 51.5%. Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments. Le volume de distribution est de 32,3 L et les pics de concentration de cefpodoxime apparaissent 2 à 3 heures après son administration. La concentration plasmatique maximale est de 1,2 mg/L et de 2,5 mg/L après l'administration respectivement de 100 mg et de 200 mg. Après l'administration pendant 14,5 jours de 100 mg et de 200 mg 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés.
Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40 % et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Des concentrations de cefpodoxime en excédent de la CMI pour des agents pathogènes fréquents peuvent être atteintes dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et la prostate.
Les concentrations sont élevées dans les urines, dans la mesure où le cefpodoxime est majoritairement éliminé par voie rénale (les concentrations 0 à 4, 4 à 8, 8 à 12 heures après l'administration d'une dose unique sont supérieures à la CIM90 pour les pathogènes urinaires fréquents). Une bonne diffusion de la cefpodoxime a également été constatée dans le tissu rénal, avec une concentration supérieure à la CIM90 pour les pathogènes urinaires fréquents, 3 à 12 heures après l'administration d'une dose unique de 200 mg (1,6-3,1 μg/g). Les concentrations de cefpodoxime dans les tissus cortical et médullaire sont semblables.
La principale voie d'élimination est rénale, 80% du cefpodoxime sont éliminés sous forme inchangé dans les urines, avec une demi-vie d'élimination de 2,4 heures environ.
Chez l'enfant
Chez les enfants, les études ont montré que les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en moyenne en 2 à 4 heures après administration. Une dose unique de 5 mg/kg chez des enfants âgés de 4 à 12 ans a conduit à une concentration maximale similaire à celle obtenue chez des adultes ayant reçu une dose de 200 mg.
Chez les patients de moins de 2 ans lors d'une administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques moyennes, 2 heures après administration, sont comprises entre 2,7 mg/l (1mois à 6 mois) et 2,0 mg/l (7 mois à 2 ans).
Chez les patients âgés de 1 mois à 12 ans après administration répétée de 5 mg/kg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques résiduelles de cefpodoxime à l'état d'équilibre sont comprises entre 0,2 à 0,3 mg/l (1mois à 2 ans) et 0,1 mg/l (2 à 12 ans).
Le cefpodoxime est absorbé dans l'intestin et hydrolysé en son métabolite actif cefpodoxime.
L'absorption du cefpodoxime proxétil administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d'un comprimé correspondant à 100 mg de cefpodoxime, est de 51.5%.
Celle-ci est augmentée par la prise d'aliments. Le volume de distribution est de 32.3 L et les pics de concentration de cefpodoxime apparaissent 2 à 3 heures après son administration. La concentration plasmatique maximale est de 1.2 mg/L et de 2.5 mg/L après l'administration respectivement de 100 mg et de 200 mg. Après l'administration pendant 14,5 jours de 100 mg et de 200 mg, 2 fois par jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés.
Le taux de fixation du cefpodoxime est de l'ordre de 40 % et se fait principalement sur l'albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Des concentrations de cefpodoxime en excédent de la CMI pour des agents pathogènes fréquents peuvent être atteintes dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales et la prostate.
Les concentrations sont élevées dans les urines, dans la mesure où le cefpodoxime est majoritairement éliminée par voie rénale (les concentrations 0 à 4, 4 à 8, 8 à 12 heures après l'administration d'une dose unique sont supérieures à la CMI90 pour les pathogènes urinaires fréquents). Une bonne diffusion du cefpodoxime a également été constatée dans le tissu rénal, avec une concentration supérieure à la CIM90 des pathogènes urinaires fréquents, 3 à 12 heures après l'administration d'une dose unique de 200 mg (1.6-3.1μg/g). Les concentrations de cefpodoxime dans les tissus cortical et médullaire sont semblables.
Des études chez les volontaires sains ont montré que les concentrations moyennes de cefpodoxime dans l'éjaculat total, 6 à 12 heures après l'administration d'une dose unique de 200 mg de cefpodoxime, tendent à être supérieures à la CMI90 de N. gonorrhoeae.
La principale voie d'élimination est rénale, 80% du cefpodoxime sont éliminés sous forme inchangé dans les urines, avec une demi-vie d'élimination moyenne de 2,4 heures.
Les fréquences ont été définies en utilisant les critères suivants : très fréquent (≥ 10 %) ; fréquent (≥ 1 % et < 10 %) ; peu fréquent (≥ 0,1 % et < 1 %) ; rare (≥ 0,01 % et < 0,1 %) ; très rare (< 0,01 %) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : neutropénie.Rare : thrombocytose, leucopénie.
Fréquence indéterminée : agranulocytose, éosinophilie, thrombocytopénie, anémie hémolytique.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent : acouphènes.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : douleurs abdominales, diarrhée.
Fréquent : nausées, vomissements.
Peu fréquent : entérocolite.
Fréquence indéterminée : hématochézie, colite pseudomembraneuse, colite à clostridium difficile.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée : malaise, asthénie.
Affections hépatobiliaires
Fréquent : élévation des ASAT (aspartate aminotransférase), élévation des ALAT (alanine aminotransférase), élévation des phosphatases alcalines.
Fréquence indéterminée : élévation de la bilirubine sanguine, atteinte hépatique, atteinte hépatique cholestatique.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent : réactions anaphylactiques, bronchospasme.
Fréquence indéterminée : choc anaphylactique, oedème de Quincke.
Infections et infestations
Fréquence indéterminée : surinfection.
Affections du système nerveux
Très fréquent : céphalées.
Fréquent : vertiges.
Fréquence indéterminée : paresthésie.
Les bêta-lactamines incluant le cefpodoxime prédisposent le patient au risque d'encéphalopathie (qui peut inclure des convulsions, une confusion, des troubles de la conscience ou des mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'atteinte de la fonction rénale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : rash, prurit, urticaire.
Fréquence indéterminée : purpura, dermatite bulleuse, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell).
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : faible augmentation de l'urée sanguin et de la créatininémie
Fréquence indéterminée : des atteintes de la fonction rénale ont été rapportées avec des antibiotiques appartenant à la même classe thérapeutique que cefpodoxime, notamment lorsqu'ils sont associés à des aminoglycosides et/ou des diurétiques puissants.
La cefpodoxime ne doit pas être prescrit en première intention dans le traitement des pneumonies staphylococciques, et ne doit pas être administré dans le cadre de pneumonies atypiques causées par des organismes tels que Legionella, Mycoplasma et Chlamydiae. La cefpodoxime n'est pas recommandé dans le traitement des pneumonies dues à S.pneumoniae .
Comme avec toutes les bêta-lactamines, des réactions d'hypersensibilité graves et potentiellement fatales ont été observées. Dans le cas de réactions d'hypersensibilité graves, le traitement par cefpodoxime doit être interrompu immédiatement et des mesures d'urgence appropriées doivent être initiées.
La prescription d'un traitement par cefpodoxime nécessite un interrogatoire préalable du patient afin d'évaluer si celui-ci présente des antécédents de réactions d'hypersensibilité à la cefpodoxime, ou à d'autres céphalosporines ou aux bêta-lactamines . En cas d'antécédents d'hypersensibilité non sévère aux bêta-lactamines, des précautions d'emploi devront être prises.
En cas d'insuffisance rénale sévère, il peut être nécessaire de réduire la posologie en fonction de la clairance de la créatinine .
Des cas de colites liées à l'administration d'un antibiotique et de colites pseudomembraneuses ont été rapportés avec pratiquement tous les antibiotiques, y compris la cefpodoxime, la gravité de ces affections pouvant aller d'une diarrhée légère à une colite d'évolution fatale. Il est donc important d'envisager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée pendant ou après l'administration de cefpodoxime . La cefpodoxime devra être immédiatement arrêtée et un traitement spécifique du Clostridium difficile devra être instauré. L'administration de médicaments inhibant le péristaltisme doivent absolument être évitées.
La cefpodoxime doit toujours être prescrit avec précaution chez les patients ayant des antécédents de pathologies gastro-intestinales, en particulier de colites.
Comme avec tous les antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, une neutropénie et plus rarement une agranulocytose peuvent apparaitre, particulièrement lors de traitements de longue durée. En cas de traitement supérieur à 10 jours, la numération de la formule sanguine doit être surveillée et le traitement interrompu, en cas de survenue de neutropénie.
Les céphalosporines ont tendance à être absorbées à la surface membranaire des globules rouges et à réagir avec des anticorps dirigés contre le médicament, conduisant alors un test de Coombs positif et dans de très rare cas à une anémie hémolytique. Une réactivité croisée avec les pénicillines est possible.
Des modifications de la fonction rénale ont été observées lors de l'administration de céphalosporines, notamment lorsque celles-ci sont administrées de façon concomitante avec des substances potentiellement néphrotoxiques, telles que les aminosides et/ou avec de puissants diurétiques. Dans ces cas, la fonction rénale doit être surveillée.
L'utilisation prolongée de la cefpodoxime, comme avec d'autres antibiotiques, peut parfois entraîner la prolifération de micro-organismes non sensibles (Candida et Clostridium difficile). Le traitement doit alors être interrompu.
Interactions avec les examens de laboratoire
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec le réactif de Benedict, la liqueur de Fehling ou lors du test de Copper. Ces faux positifs n'apparaissent pas lorsque les méthodes utilisées sont basées sur la réaction enzymatique avec la glucose oxydase.
Ce médicament contient du lactose et du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose ou au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).