La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.
Chez les patients obèses ayant un indice de masse corporelle ≥ 30, la dose thérapeutique de Clairyg administrée en cas d'immunomodulation devra être adaptée au poids maigre afin d'éviter les complications rénales aigües liées à l'augmentation de la pression oncotique et de la viscosité sanguine. Cette mesure ne dispense pas d'une étroite surveillance de la fonction rénale.
Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'IgIV) d'au moins 6 g/L. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/L. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 6 g/L sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :
On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines, afin d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'injection suivante d'IgIV) d'au moins 4 à 6 g/L.
Le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile. L'administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l'équipe hospitalière en charge du patient.
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.
Traitement de la rétinochoroïdite de Birdshot :
La posologie initiale sera de 1,6 g/kg sur 2 à 4 jours toutes les 4 semaines pendant 6 mois. En entretien, 1,2 g/kg sur 2 à 4 jours, toutes les 4 à 10 semaines.
Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte :
0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 5 jours.
Neuropathie motrice multifocale (NMM) :
Pour le traitement d'attaque, la posologie de 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue pendant 6 mois.
Le traitement d'entretien est de 2 g/kg administrés sur 2 à 5 jours. L'intervalle entre les administrations de Clairyg et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai individuel de réapparition des symptômes chez les patients.
En l'absence d'effet thérapeutique, le traitement par Clairyg pourra être arrêté après au minimum 3 mois et au maximum 6 mois de traitement.
Polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :
La posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue 4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement.
L'absence d'effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l'arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.
Traitement des poussées aiguës de myasthénie :
La posologie habituellement recommandée est de 1 g/kg, administrée sur une journée.
Maladie de Kawasaki :
1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg en dose unique, associées à l'acide acétylsalicylique.
Posologie et mode d'administration
Indication | Posologie | Rythme des injections | Traitement associé |
Traitement substitutif: | | | |
Déficits immunitaires primitifs | Dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg | | |
| Dose d'entretien : 0,2 à 0,8 g/kg | Toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 6 g/L. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/L | |
Déficits immunitaires secondaires | 0,2 à 0,4 g/kg | Toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/L | |
Traitement immuno modulateur : | | | |
Purpura thrombopénique idiopathique | 0,8 à 1 g/kg ou 0,4 g/kg/j | A J1, éventuellement répété à J3 Pendant 2 à 5 jours | |
Rétinochoroïdite de Birdshot | Dose initiale : 1,6 g/kg sur 2 à 4 j | Toutes les 4 semaines pendant 6 mois | |
| Dose d'entretien : 1,2 g/kg sur 2 à 4 j | Toutes les 4 à 10 semaines | |
Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte | 0,4 g/kg/j | Pendant 5 jours | |
Neuropathie motrice multifocale (NMM) | Dose initiale : 2 g/kg sur 2 à 5 j | Toutes les 4 semaines pendant 6 mois | |
| Dose d'entretien : 2 g/kg sur 2 à 5 j | L'intervalle entre les administrations et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai individuel de réapparition des symptômes | |
Polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) | 2 g/kg sur 5 j | Toutes les 4 semaines pendant 4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement | |
Poussées aiguës de myasthénie | 1 g/kg sur 1 j | En une dose unique | |
| | | |
Maladie de Kawasaki | 1,6 à 2,0 g/kg ou 2 g/kg | En plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours En une dose unique | Acide acétylsalicylique |
Mode d'administration
Clairyg se présente sous la forme d'une poudre à reconstituer extemporanément avec de l'eau pour préparations injectables.
Les IgIV doivent être exclusivement administrées par voie intraveineuse en une seule fois et immédiatement après reconstitution.
Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique, sans dépasser un débit de 1 mL/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement sans dépasser 4 mL/kg/h.
Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.
Chez les patients présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale, la dose minimale efficace de Clairyg devra être administrée et le débit de perfusion devra être réduit. Selon l'indication clinique, les doses de Clairyg peuvent être fractionnées, en particulier dans les indications où les doses utilisées sont plus élevées, et une prolongation de l'intervalle entre les cures peut être envisagée .
Solution pour perfusion
La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'immunoglobuline humaine normale) d'au moins 4 à 6 g/l. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 4 à 6 g/l sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. L'intervalle des perfusions varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :
On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines.
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :
Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.
Syndrome de GUILLAIN-BARRE :
0,4 g/kg/j pendant 3 à 7 jours. L'expérience chez l'enfant est limitée.
Maladie de Kawasaki :
1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2,0 g/kg en dose unique, associés à l'acide acétylsalicylique.
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :
Posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines.
L'absence d'effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l'arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.
La poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques :
Les IgIV sont généralement utilisées avant et après l'allogreffe. Les IgIV ont un effet préventif vis-à-vis de la survenue de complications infectieuses et réduisent la fréquence et la sévérité de la maladie du greffon contre l'hôte chez les receveurs d'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. La posologie est déterminée sur une base individuelle et commence habituellement par une dose de 0,5 g/kg/semaine de J-7 à J+90. En cas de défaut persistant de la production d'anticorps, on recommande actuellement la posologie de 0,5 g/kg/mois jusqu'à J+360.
Posologie et Mode d'administration
Indication | Posologie | Rythme des injections | Traitement associé |
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires primitifs | dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg | | |
| dose d'entretien : 0,2 à 0,8 g/kg | toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l | |
Traitement substitutif dans les déficits immunitaires secondaires | 0,2 à 0,4 g/kg | toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 4 à 6 g/l | |
Traitement immunomodulateur : | | | |
Purpura thrombopénique idiopathique | 0,8 à 1 g/kg ou 0,4 g/kg/j | à J1, éventuellement répété à J3 pendant 2 à 5 jours | |
Syndrome de GUILLAIN-BARRE | 0,4 g/kg/j | pendant 3 à 7 jours | |
maladie de Kawasaki | 1,6 à 2,0 g/kg ou 2 g/kg | en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 j en une dose unique | acide acétylsalycilique |
Polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) | 2 g/kg | sur 5 jours, toutes les 4 semaines* | |
Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques | | | |
Prévention des complications infectieuses et de la maladie du greffon contre l'hôte | 0,5 g/kg | chaque semaine de J-7 à J+90 | |
En cas de défaut persistant de la production d'anticorps | 0,5 g/kg | chaque mois jusqu'à J+360 | |
Pour les PIDC, la poursuite du traitement au-delà de 4 mois doit être soumise à l'appréciation des médecins en fonction de la réponse du patient et du maintien de la réponse sur le long terme.
La posologie et les intervalles d'administration devront être adaptés au cas par cas, en fonction de l'évolution de la pathologie.
Mode d'administration
Clairyg doit être exclusivement injecté par voie intraveineuse.
Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique. La vitesse initiale de perfusion ne doit pas dépasser un débit de 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure. Si aucune réaction indésirable ne survient, la vitesse de perfusion peut être augmentée progressivement jusqu'à un maximum de 5 ml/kg/h.
Sur avis du médecin prescripteur, le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile chez les patients préalablement traités par Clairyg pendant au moins 6 mois en milieu hospitalier, sans apparition d'effets indésirables. L'administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l'équipe hospitalière en charge du patient.