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Dacarbazine - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Dacarbazine appartient au groupe appelés Nitrosourées. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01AX04.

Principe actif: DACARBAZINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Dacarbazine HOSPIRA 100 mg- poudre pour solution injectable - 100 mg - - 2002-12-19

HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Dacarbazine HOSPIRA 200 mg- poudre pour solution injectable - 200 mg - - 2002-12-19

HOSPIRA FRANCE (FRANCE) - Dacarbazine HOSPIRA 600 mg- poudre pour solution injectable - 600 mg - - 2002-12-19

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution injectable - 100 mg
  • poudre pour solution injectable - 200 mg
  • poudre pour solution injectable - 600 mg
  • poudre pour solution injectable ou pour perfusion - 100 mg
  • poudre pour solution injectable ou pour perfusion - 1000 mg
  • poudre pour solution injectable ou pour perfusion - 200 mg
  • poudre pour solution injectable ou pour perfusion - 500 mg
  • poudre pour solution injectable pour perfusion - 1000 mg
  • poudre pour solution pour perfusion - 100 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Dacarbazine enregistré en France

Dacarbazine HOSPIRA 100 mg poudre pour solution injectable

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 100 mg

Composition et Présentations

DACARBAZINE100 mg

Posologie et mode d'emploi Dacarbazine HOSPIRA 100 mg poudre pour solution injectable

Poudre pour solution injectable ou pour perfusion
Le traitement par Dacarbazine doit être administré exclusivement par des médecins expérimentés dans les domaines respectifs de l'oncologie ou de l'hématologie.
Pendant le traitement par Dacarbazine, de fréquents contrôles des numérations sanguines ainsi qu'une surveillance des fonctions hépatique et rénale sont nécessaires. Les réactions gastro-intestinales sévères étant fréquentes, il est conseillé de recourir à des antiémétiques et des mesures de prise en charge symptomatique.
Des troubles gastro-intestinaux et hématologiques sévères pouvant survenir, une analyse extrêmement soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être réalisée avant chaque cure de traitement par la dacarbazine.
La prise d'aliments avant l'administration de Dacarbazine doit être évitée afin de limiter la sévérité des nausées et vomissements. Les excréta et vomissures doivent être manipulés avec précaution.
Les posologies suivantes pourront être utilisées. Pour plus de précisions, voir la littérature scientifique actuelle.
Mélanome malin

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Présentations et l’emballage extérieur

Dacarbazine LIPOMED 100 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

LIPOMED (ALLEMAGNE)
Dosage: 100 mg

Composition et Présentations

DACARBAZINE100 mg
sous forme de :CITRATE DE DACARBAZINE

Posologie et mode d'emploi Dacarbazine LIPOMED 100 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

L'utilisation de Dacarbazine Lipomed doit être réservée aux médecins expérimentés en oncologie ou hématologie.
La dacarbazine est sensible à la lumière. Les solutions reconstituées doivent être tenues à l'abri de la lumière, y compris pendant l'administration (perfuseur opaque).
L'administration de l'injection doit être effectuée avec précaution afin d'éviter toute extravasation dans les tissus car celle ci entraînerait des douleurs localisées et des dommages tissulaires. En cas d'extravasation, l'injection doit être immédiatement interrompue et le reste de la dose doit être introduit dans une autre veine.
L'absorption d'aliments avant l'administration de la dacarbazine doit être évitée afin de limiter la sévérité des nausées et vomissements. Les excréta et vomissures doivent être manipulés avec précaution.
Les posologies suivantes pourront être utilisées. Pour plus de précisions, voir les publications scientifiques actuelles.
Mélanome malin
La dacarbazine peut être utilisée en monothérapie aux doses de 200 à 250 mg/m2 de surface corporelle/jour en injection IV pendant 5 jours toutes les 3 semaines. La dacarbazine peut être administrée soit par injection intraveineuse en bolus, soit en perfusion courte (sur 15-30 minutes).

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Présentations et l’emballage extérieur

Dacarbazine LIPOMED 1000 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

LIPOMED (ALLEMAGNE)
Dosage: 1000 mg

Composition et Présentations

DACARBAZINE1000 mg

Posologie et mode d'emploi Dacarbazine LIPOMED 1000 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

Le traitement par DACARBAZINE LIPOMED doit être administré exclusivement par des médecins expérimentés dans les domaines respectifs de l'oncologie ou de l'hématologie.
Pendant le traitement par DACARBAZINE LIPOMED, de fréquents contrôles des numérations sanguines ainsi qu'une surveillance des fonctions hépatique et rénale sont nécessaires. Les réactions gastro-intestinales sévères étant fréquentes, il est conseillé de recourir à des antiémétiques et des mesures de prise en charge symptomatique.
Des troubles gastro-intestinaux et hématologiques sévères pouvant survenir, une analyse extrêmement soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être réalisée avant chaque cure de traitement par la dacarbazine.
La prise d'aliments avant l'administration de DACARBAZINE LIPOMED doit être évitée afin de limiter la sévérité des nausées et vomissements. Les excréta et vomissures doivent être manipulés avec précaution.
Posologie
Les posologies suivantes pourront être utilisées. Pour plus de précisions, voir la littérature scientifique actuelle.
Mélanome malin

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Présentations et l’emballage extérieur

Dacarbazine MEDAC 100 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)
Dosage: 100 mg

Composition et Présentations

DACARBAZINE100 mg
sous forme de :CITRATE DE DACARBAZINE

Posologie et mode d'emploi Dacarbazine MEDAC 100 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

Posologie
L'utilisation de DACARBAZINE MEDAC doit être réservée aux médecins expérimentés en oncologie ou hématologie.
La dacarbazine est sensible à la lumière. Les solutions reconstituées doivent être tenues à l'abri de la lumière, y compris pendant l'administration (perfuseur opaque).
L'absorption d'aliments avant l'administration de la dacarbazine doit être évitée afin de limiter la sévérité des nausées et vomissements. Les excréta et vomissures doivent être manipulés avec précaution.
Les posologies suivantes pourront être utilisées. Pour plus de précisions, voir les publications scientifiques actuelles.
Mélanome malin
La dacarbazine peut être utilisée en monothérapie aux doses de 200 à 250 mg/m2 de surface corporelle/jour en injection IV pendant 5 jours toutes les 3 semaines. La dacarbazine peut être administrée en perfusion courte de 30 minutes à 1 heure.

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Présentations et l’emballage extérieur

Dacarbazine HOSPIRA 200 mg poudre pour solution injectable

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 200 mg

Dacarbazine HOSPIRA 600 mg poudre pour solution injectable

HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 600 mg

Dacarbazine LIPOMED 200 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

LIPOMED (ALLEMAGNE)
Dosage: 200 mg

Dacarbazine LIPOMED 500 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

LIPOMED (ALLEMAGNE)
Dosage: 500 mg

Dacarbazine MEDAC 1000 mg poudre pour solution injectable pour perfusion

MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)
Dosage: 1000 mg

Dacarbazine MEDAC 500 mg poudre pour solution injectable ou pour perfusion

MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)
Dosage: 500 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Dacarbazine

Indications

Dacarbazine Lipomed est indiqué pour le traitement de patients atteints de mélanome malin métastatique.
Les autres indications de la dacarbazine dans le cadre d'une polychimiothérapie sont:
Maladie de Hodgkin à un stade avancé.
Sarcomes des tissus mous de l'adulte à un stade avancé (sauf mésothéliome et sarcome de Kaposi).

Pharmacodynamique

La dacarbazine est un imidazole diméthyltriazène ayant une action reproductible chez les patients atteints de mélanome métastatique. La structure de la dacarbazine a une ressemblance frappante avec celle du métabolite amino-5 imidazole-4 carboxamide (AIC) qui est transformé en acide inosinique par les enzymes participant à la synthèse des bases puriques.
Il a d'abord été supposé qu'elle agissait comme anti-métabolite, en inhibant le métabolisme purique et la synthèse des acides nucléiques. Toutefois, la similarité des structures est peu pertinente puisque la dacarbazine est considérablement métabolisée dans le foie par le système du cytochrome P450 par réaction de N-déméthylation. Le dérivé monométhyl se divise ensuite spontanément pour donner le métabolite AIC et un composé intermédiaire, probablement le diazométhane, qui se décompose pour former un ion méthyl-carbonium. Cet ion se fixe sur les groupes nucléophiles des acides nucléiques et d'autres macromolécules, agissant ainsi comme alkylant. La position 7 de la guanine sur l'ADN est particulièrement sensible à l'alkylation.
On pense que la dacarbazine agit comme alkylant chez l'homme. Elle interfère dans la synthèse de l'ADN, de l'ARN et des protéines mais sa cytotoxicité ne concerne pas une phase spécifique du cycle cellulaire. En général, elle est le plus efficace dans l'inhibition de la synthèse de l'ARN. La dacarbazine détruit lentement les cellules et il n'a pas été observé d'action immunodépressive chez l'homme. Il n'existe pas d'études systémiques des effets dose-réponse mais un rapport isolé suggère que des doses majorées pourraient augmenter les chances de réponse.
La dacarbazine subit une photodégradation spontanée à la lumière et se décompose en 5-diazoimidazole-4-carboxamide et en diméthylamine. Le 5-diazoimidazole-4-carboxamide peut attaquer les groupes nucléophiles de l'ADN et subit également une réorganisation structurelle pour former de la 2-azahypoxanthine. Toutefois, les produits de la photodégradation de la dacarbazine ne contribuent probablement pas beaucoup à sa cytotoxicité, bien qu'ils jouent probablement un rôle dans la douleur locale à type de brûlure après injection par voie intraveineuse et dans les réactions systémiques associées au médicament.

Mécanisme d'action

La dacarbazine est un agent cytostatique. L'effet anti-néoplasique du médicament est dû à une inhibition de la croissance cellulaire indépendante du cycle cellulaire et à une inhibition de la synthèse de l'ADN. Un effet alkylant a également été démontré et la dacarbazine pourrait également influer sur d'autres mécanismes cytostatiques.
La dacarbazine est considérée comme n'étant pas efficace en elle-même. Cependant, elle est rapidement convertie, par N-déméthylation microsomale, en 5-amino-imidazole-4-carboxamide et un cation méthyle, responsable des effets alkylants du médicament.

Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Dacarbazine

Antinéoplasique cytostatique, analogue structural de l'amino-5 imidazole-4 carboxamide. La dacarbazine est inactive par elle-même mais, après N-déméthylation par les microsomes hépatiques, elle donne naissance à un ion méthyldiazonium, le diazométhane, lui-même agent alkylant, et à un métabolite principal inactif appelé AIC (amino-5 imidazole-4 carboxamide).

Pharmacocinétique

Après administration intraveineuse, la dacarbazine est rapidement distribuée depuis l'espace intravasculaire vers le tissu. Le médicament se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 5 %. La cinétique de la dacarbazine dans le plasma est biphasique. La demi-vie initiale (distribution) est de seulement 20 minutes ; la demi-vie terminale est de 0,5 à 3,5 heures.
La dacarbazine traverse la barrière hémato-encéphalique dans des proportions limitées ; les concentrations dans le liquide céphalorachidien représentent environ 14 % des concentrations plasmatiques.
La dacarbazine est inactive jusqu'à sa métabolisation par le cytochrome P450 dans le foie aboutissant à la formation des molécules N-déméthylées réactives HMMTIC et MTIC. Cette transformation est catalysée par le CYP1A1, le CYP1A2 et le CYP2E1. Le MTIC est à nouveau métabolisé pour former le 5-amino-imidazole-4-carboxamide (AIC). La dacarbazine est métabolisée principalement dans le foie par hydroxylation et par déméthylation. Environ 20 % à 50 % du médicament sont excrétés sous forme inchangée par sécrétion tubulaire rénale.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Dacarbazine en fonction de la voie d'administration

Le volume de distribution de la dacarbazine est supérieur au volume d'eau corporel, ce qui suggère une localisation dans certains tissus corporels, probablement le foie. La dacarbazine ne se fixe que peu (environ 5 %) aux les protéines plasmatiques. Sa demi-vie plasmatique après administration par voie intraveineuse est d'environ 35 minutes. Dans des études chez l'animal, environ 46 % de la dose radio-marquée ont été récupérés dans les urines au bout de 6 heures. La dacarbazine inchangée représentait près de la moitié de ces 46 %, le métabolite amino-imidazole carboxamide représentant une quantité analogue. La dacarbazine est éliminée par sécrétion tubulaire rénale plutôt que par filtration glomérulaire.
La dacarbazine traverse la barrière hémato-encéphalique en petite quantité; les concentrations dans le LCR représentent environ 14 % des concentrations plasmatiques. On ne sait pas si la dacarbazine traverse la barrière placentaire ni si elle passe dans le lait maternel.
La décroissance plasmatique est rapide: demi-vie de distribution de 3 minutes et demi-vie d'élimination de 40 minutes.
Le volume de distribution est de 0,6 l/kg.
La clairance totale du produit est de 15,4 ml/kg/min, alors que la clairance rénale est de 7 ml/kg/min (50 % de la dose IV est retrouvée dans les urines).
Les aires sous la courbe sont comparables quel que soit le schéma d'administration.
Le métabolite AIC apparaît dans le plasma dès la fin de l'injection en bolus et atteint un pic en 15 minutes. Sa demi-vie d'élimination est d'environ 75 minutes avec une clairance rénale d'environ 4 ml/kg/min.

Effets indésirables

Les effets indésirables mentionnés ci-dessous sont classés par classe de système d'organe et par ordre de fréquence, définis par la classification MedDRA : Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000, < 1/100), rares (≥ 1/10000, < 1/1000), très rares (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables signalés le plus fréquemment sont les affections gastro-intestinales (anorexie, nausées et vomissements) et les affections hématologiques et du système lymphatique telles que l'anémie, la leucopénie et la thrombopénie. Ces dernières dépendent de la dose et surviennent de façon différée, les nadirs n'étant souvent atteints qu'au bout de 3 à 4 semaines.
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Fréquent
(≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare
(≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Infections et infestations
Infections
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie, leucopénie, thrombopénie, suppression de la moelle osseuse
Pancytopénie, agranulocytose
Affections du système immunitaire
Réactions anaphylactiques, réactions d'hypersensibilité
Affections du système nerveux
Céphalées, confusion, léthargie, convulsions, paresthésie faciale
Affections oculaires
Vision floue Altération de la vision
Affections vasculaires
Bouffées vasomotrices faciales
Affections gastro-intestinales
Anorexie, nausées, vomissements
Diarrhée
Affections hépatobiliaires
Hépatotoxicité Nécrose hépatique due à une maladie veino-occlusive, syndrome de Budd-Chiari d'évolution potentiellement fatale
Affections du rein et des voies urinaires
Altération de la fonction rénale avec élévation de la créatinine sanguine et de l'urée sanguine
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Alopécie, hyperpigmentation, photosensibilité, éruption cutanée transitoire
Érythème, exanthème maculo-papuleux, urticaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Symptômes pseudo-grippaux, malaise
Irritation au site d'injection
Investigations
Élévation des enzymes hépatiques, augmentation des transaminases (ASAT, ALAT), augmentation de la phosphatase alcaline, augmentation de la lactate-déshydrogénase (LDH)
Les troubles gastro-intestinaux tels que l'anorexie, les nausées et les vomissements sont fréquents et sévères. De rares cas de diarrhée ont été observés.
Les modifications des numérations sanguines fréquemment observées (anémie, leucopénie, thrombopénie) dépendent de la dose et surviennent de façon différée, les nadirs n'étant souvent atteints qu'au bout de 3 à 4 semaines. De rares cas de pancytopénie et d'agranulocytose ont été décrits.
Des symptômes pseudo-grippaux avec épuisement, frissons, fièvre et douleurs musculaires sont occasionnellement observés pendant ou, souvent, quelques jours après l'administration de la dacarbazine. Ces troubles peuvent réapparaître lors de la perfusion suivante.
Une élévation des enzymes hépatiques (phosphatase alcaline, par exemple) est observée dans de rares cas.
De rares cas de nécrose hépatique due à l'occlusion des veines intra-hépatiques (maladie veino-occlusive hépatique) ont été observés après administration de dacarbazine en monothérapie ou dans le cadre de polychimiothérapies. En général, le syndrome est apparu pendant le deuxième cycle de traitement. Les symptômes ont été notamment une fièvre, une éosinophilie, des douleurs abdominales, une augmentation du volume du foie, un ictère et un choc s'aggravant rapidement sur quelques heures ou jours. Des évolutions fatales ayant été décrites, il est particulièrement important de contrôler régulièrement la taille du foie, la fonction hépatique et les numérations sanguines (les éosinophiles, en particulier). Dans des cas individuels de suspicion de maladie veino-occlusive, un traitement par corticoïdes à forte dose (par exemple, hydrocortisone à 300 mg/jour), avec ou sans agents fibrinolytiques tels que l'héparine ou l'activateur tissulaire du plasminogène, s'est avéré efficace .
Les réactions au site d'injection telles que l'irritation veineuse et certaines des réactions indésirables systémiques pourraient résulter de la formation de produits de la photodégradation.
Les altérations de la fonction rénale avec élévation de la concentration sanguine des substances devant être excrétées dans les urines sont rares.
Des effets indésirables sur le système nerveux central, tels que des céphalées, une altération de la vision, une confusion, une léthargie et des convulsions, peuvent survenir dans de rares cas. Une paresthésie et des bouffées vasomotrices faciales peuvent se produire peu après l'administration.
Des réactions allergiques cutanées prenant la forme d'un érythème, d'un exanthème maculo-papuleux ou d'une urticaire sont observées dans de rares cas. Une alopécie, une hyperpigmentation et une photosensibilité cutanée peuvent survenir de façon peu fréquente. De rares cas de réactions anaphylactiques ont été décrits.
En cas d'injection paraveineuse accidentelle, des douleurs localisées et une nécrose sont à prévoir.

Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUÉ dans les cas suivants :
Patients ayant présenté une hypersensibilité connue à la dacarbazine.
Patients atteints d'une maladie hépatique ou rénale grave.
Grossesse ou allaitement.
En association avec le vaccin contre la fièvre jaune, avec l'usage prophylactique de la phénytoïne ou avec des vaccins vivants atténués .

Grossesse/Allaitement

Mesures contraceptives
Il est recommandé aux hommes de prendre des mesures contraceptives pendant la durée du traitement et au cours des 3 mois suivant la fin du traitement.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement.
Grossesse
Il n'y a pas de données cliniques disponibles sur l'exposition à la dacarbazine pendant la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité pour la reproduction . Le risque potentiel pour l'être humain est inconnu.
La dacarbazine est contre-indiquée pendant la grossesse .
Allaitement
La dacarbazine est contre-indiquée pendant l'allaitement .

Surdosage

Les principales complications auxquelles on peut s'attendre en cas de surdosage sont l'insuffisance médullaire grave, éventuellement l'aplasie médullaire dont l'apparition peut prendre jusqu'à deux semaines.
Le délai de survenue du nadir des leucocytes et des thrombocytes peut atteindre 4 semaines. Même si l'on craint seulement un surdosage, une surveillance stricte et de longue durée des numérations sanguines est essentielle et des traitements adjuvants, comme des transfusions appropriées dans le cas d'insuffisance médullaire, peuvent être nécessaires. On ne connaît pas d'antidote au surdosage de dacarbazine. Il convient donc d'être particulièrement prudent pour éviter un surdosage de ce médicament.

Interactions avec d'autres médicaments

L'utilisation concomitante d'un vaccin contre la fièvre jaune est contre indiquée en raison de maladie vaccinale généralisée mortelle .
En raison du risque majoré de thrombose en cas de maladie tumorale, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections à laquelle s'ajoute la possibilité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse imposent d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR, s'il est décidé de traiter le patient par des anticoagulants oraux.
L'utilisation concomitante de phénytoïne doit être évitée en raison du risque d'exacerbation des convulsions résultant de la diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne .
L'utilisation concomitante de vaccins à virus vivants atténués doit être évitée car il existe un risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est accru chez les sujets qui sont déjà immunodéprimés par leur maladie sous-jacente.
L'utilisation concomitante de ciclosporine (et par extrapolation de tacrolimus) doit être envisagée avec prudence car l'utilisation de ces agents entraîne une immunosuppression excessive avec risque de lymphoprolifération.
L'utilisation concomitante de fotémustine peut engendrer une toxicité pulmonaire aiguë (syndrome de détresse respiratoire de l'adulte). La fotémustine et la dacarbazine ne doivent pas être utilisées simultanément. La dacarbazine doit être administrée plus d'une semaine après l'administration de fotémustine.
En cas de traitement antérieur ou concomitant ayant des effets indésirables sur la moelle osseuse (agents cytostatiques ou irradiation, en particulier), des interactions myélotoxiques sont possibles.
Aucune étude n'a été menée pour déterminer un possible métabolisme phénotypique. L'hydroxylation de la substance mère formant des métabolites ayant une activité anti tumorale a été identifiée.
La dacarbazine est métabolisée par le cytochrome P450 (CYP1A1, CYP1A2 et CYP2E1). Ceci doit être pris en compte en cas d'administration concomitante d'autres médicaments métabolisés par les mêmes enzymes hépatiques.
La dacarbazine peut amplifier les effets du méthoxypsoralène en raison de la photosensibilisation.

Mises en garde et précautions

Il est recommandé que la dacarbazine soit administrée exclusivement sous la surveillance d'un médecin spécialisé en oncologie et disposant de l'infrastructure nécessaire à la surveillance régulière des effets cliniques, biochimiques et hématologiques pendant et après le traitement.
Si les symptômes d'un dysfonctionnement hépatique ou rénal ou d'une réaction d'hypersensibilité sont observés, le traitement doit être immédiatement interrompu.
Si une maladie veino-occlusive du foie survient, la poursuite du traitement par la dacarbazine est contre indiquée.
Remarque: Le médecin en charge doit être conscient, pendant le traitement, de la possibilité de survenue d'une complication sévère et rare de type nécrose hépatique consécutive à une occlusion des veines intrahépatiques. Le contrôle régulier de la taille du foie, de la fonction hépatique et des numérations sanguines (en particulier les éosinophiles) revêt une importance particulière.
Le traitement à long terme peut engendrer une toxicité cumulative pour la moelle osseuse. Le risque de myélosuppression impose une surveillance attentive des érythrocytes, leucocytes et plaquettes. L'apparition d'une toxicité hématopoïétique peut justifier l'arrêt provisoire ou définitif du traitement.
L'extravasation du médicament peut entraîner des dommages tissulaires et des douleurs sévères.
L'utilisation concomitante de phénytoïne doit être évitée en raison du risque d'exacerbation des convulsions résultant de la diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne .
Effets immunosuppresseurs/sensibilité accrue aux infections
La dacarbazine est un agent modérément immunosuppresseur. L'administration de vaccins à virus vivants (vivants atténués) chez des patients immunodéprimés par des agents chimiothérapeutiques, dont la dacarbazine, peut entraîner des infections graves voire fatales. Toute vaccination par un vaccin à virus vivant doit être évitée chez les patients recevant de la dacarbazine. Des vaccins inactivés pourront être utilisés à la place lorsqu'ils existent.
Les drogues hépatotoxiques et l'alcool sont contre indiqués pendant la chimiothérapie.
Mesures contraceptives
La prise de mesures contraceptives devra être conseillée aux hommes pendant le traitement et pendant 6 mois après la fin du traitement.
Administration de la dacarbazine chez l'enfant
Aucune recommandation particulière ne peut être fournie concernant l'utilisation de la dacarbazine chez l'enfant tant que des données supplémentaires ne sont pas disponibles.
Manipulation de la dacarbazine
La dacarbazine doit être manipulée conformément aux procédures standards relatives aux agents cytostatiques ayant des effets mutagènes, cancérogènes et tératogènes.

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