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Monotramal - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Monotramal appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes de palier II. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02AX02.

Principe actif: TRAMADOL BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ENDO VENTURES (IRLANDE) - Monotramal L.P. 100 mg- comprimé à libération prolongée - 100 mg - - 2005-02-02

ENDO VENTURES (IRLANDE) - Monotramal L.P. 200 mg- comprimé à libération prolongée - 200 mg - - 2005-02-02

ENDO VENTURES (IRLANDE) - Monotramal L.P. 300 mg- comprimé à libération prolongée - 300 mg - - 2005-02-02


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé à libération prolongée - 100 mg
  • comprimé à libération prolongée - 200 mg
  • comprimé à libération prolongée - 300 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Monotramal enregistré en France

Monotramal L.P. 100 mg comprimé à libération prolongée

ENDO VENTURES (IRLANDE)
Dosage: 100 mg

Composition et Présentations

CHLORHYDRATE DE TRAMADOL100 mg

Posologie et mode d'emploi Monotramal L.P. 100 mg comprimé à libération prolongée

Posologie
La posologie doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient. En général, il convient de choisir la dose analgésique efficace la plus faible.
Adultes et adolescents (de plus de 12 ans) :
La dose initiale est d'un comprimé LP à 100 mg une fois par jour. La dose habituelle est d'un comprimé LP à 200 mg une fois par jour, à prendre de préférence en fin de journée. Si le niveau d'antalgie est insuffisant, la posologie peut être augmentée par paliers de 100 mg jusqu'à 300 mg ou au maximum 400 mg en une prise par jour.
Une dose quotidienne de 400 mg de tramadol ne doit pas être dépassée sauf circonstances cliniques particulières.
MONOTRAMAL L.P. ne devra pas être administre pendant une durée supérieure à celle absolument nécessaire. Si un traitement au long cours de la douleur est nécessaire compte tenu de la nature et de la sévérité de la maladie, il convient de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (en intercalant si nécessaire des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si la poursuite du traitement est nécessaire.
Enfants (moins de 12 ans)

Comment utiliser Monotramal Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Monotramal L.P. 200 mg comprimé à libération prolongée

ENDO VENTURES (IRLANDE)
Dosage: 200 mg

Monotramal L.P. 300 mg comprimé à libération prolongée

ENDO VENTURES (IRLANDE)
Dosage: 300 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Monotramal

Indications

Traitement des douleurs modérées à sévères.

Pharmacodynamique

Le tramadol est un analgésique opioïde à action centrale. Il s'agit d'un agoniste pur et non sélectif des récepteurs morphiniques µ, d, et k, avec une affinité plus élevée pour les récepteurs µ.
D'autres mécanismes qui contribuent aux effets analgésiques du produit, sont l'inhibition de la recapture neuronale de noradrénaline et l'augmentation de la libération de sérotonine.
Le tramadol a un effet antitussif. A l'inverse de la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d'effet dépresseur respiratoire. La motilité gastrointestinale n'est pas non plus influencée. Les effets sur le système cardiovasculaire ont tendance à être peu marqués. La puissance du tramadol serait 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
Population pédiatrique
Les effets d'une administration orale ou parentérale de tramadol ont été étudiés dans des essais cliniques ayant inclus plus de 2000 enfants (du nouveau-né à l'âge de 17 ans). Les indications étudiées au cours de ces essais comprenaient le traitement des douleurs post-opératoires (principalement chirurgie abdominale), des douleurs post chirurgie dentaire, ou suite à des fractures, des brûlures ou des traumatismes ainsi que d'autres situations douloureuses pouvant nécessiter un traitement antalgique pendant au moins 7 jours.
A des posologies allant jusqu'à 2 mg/kg en dose unique ou 8 mg/kg par jour en doses multiples (sans dépasser la dose maximale de 400 mg par jour), l'efficacité du tramadol a été supérieure à celle du placebo, et supérieure ou égale à celle du paracétamol, de la nalbuphine, de la péthidine ou de la morphine à faible dose. Ces essais ont confirmé l'efficacité du tramadol. Le profil de tolérance du tramadol était similaire chez les patients adultes et les patients pédiatriques âgés de plus de 1 an .

Pharmacocinétique

Après administration orale d'une dose unique de MONOTRAMAL L.P. l'absorption est quasi-totale (>90%).
La biodisponibilité absolue moyenne est approximativement de 70 %, indépendamment de la prise concomitante d'aliments. La différence entre le tramadol absorbé et le tramadol disponible non métabolisé est probablement due au faible effet de premier passage. L'effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30 %.
Le tramadol présente une forte affinité tissulaire (Vd.b = 203 ± 40 litres). La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20 %.
Après administration unique à jeun d'un comprimé MONOTRAMAL L.P. à 200 mg, la concentration plasmatique moyenne (Cmax) de 241 ± 62 ng/ml est atteinte après une durée médiane (tmax) de 6 heures.
Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. De très faibles quantités du principe actif et de son dérivé O-desméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1 % et 0,02 % de la dose administrée).
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 6 heures, indépendamment de la voie d'administration. Elle peut être prolongée d'un facteur d'environ 1,4 chez les patients âgés de plus de 75 ans.
Chez l'homme, le tramadol est métabolisé principalement par une N- et une O-déméthylation et une conjugaison des produits de l'O-déméthylation avec l'acide glucuronique. Seul l'O-desméthyltramadol est actif sur le plan pharmacologique. Il existe des différences quantitatives interindividuelles considérables entre les autres métabolites. Onze métabolites ont été retrouvés à ce jour dans les urines. Les expérimentations animales ont montré que l'O-desméthyltramadol est plus puissant que la molécule-mère d'un facteur de 2 à 4. Sa demi-vie (6 volontaires sains) est de 7,9 heures (extrêmes de 5,4 à 9,6 heures) et similaire à celle du tramadol.
L'inhibition de l'un ou des cytochromes CYP3A4 et/ou CYP2D6, iso-enzymes responsables de la biotransformation du tramadol, peut modifier la concentration plasmatique du tramadol ou de son métabolite actif.
Le tramadol et ses métabolites sont excrétés pratiquement complètement dans les urines. L'excrétion urinaire cumulée est de 90 % de la radioactivité totale de la dose administrée. En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, la demi-vie peut être légèrement prolongée. Chez des patients présentant une cirrhose du foie, des demi-vies d'élimination de 13,3 ± 4,9 heures (tramadol) et de 18,5 ± 9,4 heures (O-desméthyltramadol) ont été observées, avec dans un cas extrême des demi-vies d'élimination respectives de 22,3 heures et de 36 heures. Chez les insuffisants rénaux (clairance de la créatinine < 5 ml/min), les demi-vies d'élimination étaient respectivement de 11 ± 3,2 heures et de 16,9 ± 3 heures, avec dans un cas extrême des chiffres correspondants de 19,5 heures et de 43,2 heures.
Le tramadol présente un profil pharmacocinétique linéaire à l'intérieur de l'intervalle posologique thérapeutique recommandé.
La relation entre les concentrations sériques et les effets analgésiques est dose-dépendante, mais varie considérablement entre individus. Une concentration sérique de 100 ng/ml à 300 ng/ml est habituellement efficace.
Population pédiatrique
Les profils pharmacocinétiques du tramadol et de l'O-desméthyltramadol après administration par voie orale d'une dose unique et de doses multiples à des patients âgés de 1 à 16 ans sont généralement similaires à ceux observés chez l'adulte après ajustement de la dose au poids corporel, mais avec une variabilité interindividuelle plus élevée chez les patients âgés de moins de 8 ans.
Les profils pharmacocinétiques du tramadol et de l'O-desméthyltramadol ont été étudiés chez les enfants âgés de moins de 1 an, mais n'ont pas été entièrement caractérisés. Les données pour ce groupe d'âge issues des études cliniques indiquent que le taux de formation de l'O-desméthyltramadol via le cytochrome CYP2D6 augmente de manière continue chez le nouveau-né pour atteindre les niveaux d'activité du CYP2D6 de l'adulte à l'âge de 1 an environ. En outre, l'immaturité des systèmes de glucuronidation et de la fonction rénale peuvent entraîner une élimination lente et l'accumulation de l'O-desméthyltramadol chez les enfants de moins de 1 an.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des nausées et des vertiges. Ils ont été observés chez plus de 10 % des patients.
Les fréquences sont telles que définies ci-dessous :
Très fréquent :
≥ 1/10
Fréquent :
≥ 1/100, < 1/10
Peu fréquent :
≥ 1/1 000, < 1/100
Rare :
≥ 1/10 000, < 1/1 000
Très rare :
< 1/10 000
Fréquence indéterminée :
ne peut être estimée sur la base des données disponibles
Affections du système immunitaire
Rare : réactions allergiques (par exemple dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, œdème de Quincke) et réaction anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare : troubles de l'appétit
Fréquence indéterminée : hypoglycémie
Affections psychiatriques
Rare : hallucinations, état confusionnel, troubles du sommeil, cauchemars, anxiété, délire.
On peut également observer après l'administration de tramadol, dans de rares cas, différents effets indésirables psychiatriques dont l'intensité et la nature varient d'un patient à l'autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement). On peut aussi observer des troubles de l'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), des modifications de l'activité (habituellement diminution de l'activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (par exemple, la capacité décisionnelle, des troubles de la perception). Une dépendance peut apparaître.
Il peut apparaître des symptômes de sevrage similaires à ceux observés lors du sevrage aux opiacés, tels qu'agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements, et symptômes gastro-intestinaux. D'autres symptômes de sevrage ont également été rapportés, dont des attaques de panique, de l'anxiété grave, des hallucinations, des paresthésies, des acouphènes, et autres problèmes touchant le SNC.
Affections du système nerveux
Très fréquent : vertiges
Fréquent : céphalées, somnolence.
Rare : paresthésies, tremblements, convulsions.
Affections oculaires
Rare : vision floue, myosis.
Affections cardiaques
Peu fréquent : effets sur la régulation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
Rare : bradycardie
Affections vasculaires
Peu fréquent : effets sur la régulation cardiovasculaire (hypotension artérielle orthostatique ou collapsus cardiovasculaire). Ces effets indésirables peuvent survenir en particulier après une administration intraveineuse et chez les patients soumis à un stress physique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare : dépression respiratoire.
L'aggravation d'un asthme a été également signalée, bien qu'une relation de causalité n'ait pas été établie.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées
Fréquent : vomissements, constipation, sécheresse de la bouche
Peu fréquent : irritation du tractus gastro-intestinal (gêne abdominale, flatulences).
Affections hépatobiliaires :
Dans quelques cas isolés, une augmentation des enzymes hépatiques a été rapportée lors de l'utilisation thérapeutique du tramadol.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : hyperhydrose
Peu fréquent : réaction cutanée (par exemple, prurit, éruption cutanée, urticaire).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare : faiblesse musculaire
Affections du rein et des voies urinaires
Rare : troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
Troubles généraux et anomalies au site d'admini str ation
Fréquent : fatigue.
Investigations
Rare : augmentation de la pression sanguine.

Contre-indications

Intoxication aiguë ou surdosage avec des produits dépresseurs du système nerveux central (alcool, hypnotiques, autres analgésiques opioïdes...).
Insuffisance hépatique sévère ou insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min).

Grossesse/Allaitement

Fertilité
II n'a pas été mené d'études de fertilité avec Monotramal L.P. (Une prise quotidienne).
Grossesse
Le tramadol ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf nécessite absolue. Chez l'homme, il n'existe pas de données suffisantes pour évaluer la sécurité du tramadol chez la femme enceinte
Comme pour les autres antalgiques opiacés :
le tramadol franchit la barrière placentaire,
I ‘utilisation chronique de tramadol peut entraîner un syndrome de sevrage chez le nouveau-né, quelle que soit la posologie utilisée,
en fin de grossesse, des posologies élevées, même en cas de traitement bref, peuvent entraîner une détresse respiratoire chez le nouveau-né.
Allaitement
Environ 0,1 % de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu'à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3 % de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d'interrompre l'allaitement lors d'un traitement par tramadol. L'interruption de l'allaitement n'est généralement pas nécessaire à la suite d'une prise unique de tramadol.

Surdosage

Symptômes
En principe, lors d'une intoxication par le tramadol, des symptômes analogues à ceux provoqués par d'autres analgésiques à action centrale (opioïdes) sont attendus. Il s'agit en particulier d'un myosis, de vomissements, d'un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscience allant jusqu'au coma, de convulsions et d'une dépression respiratoire allant jusqu'à l'arrêt respiratoire.
Effet inattendu du surdosage : des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés dans un contexte de surdosage ou d'utilisation abusive du tramadol.
Traitement
Prendre les mesures d'urgences générales habituelles, notamment le maintien des fonctions respiratoires et cardio-circulatoires.
Evacuer le contenu de l'estomac en provoquant des vomissements (chez le patient conscient) ou en procédant à un lavage gastrique si le surdosage est très récent. Ceci ne doit pas retarder l'administration (répétée) de charbon activé pour prévenir l'absorption du tramadol. L'antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. En expérimentation animale, la naloxone n'a exercé aucun effet sur les convulsions. Dans de tels cas, du diazépam devra être administré par voie intraveineuse.
Le tramadol est épuré très faiblement du sérum par hémodialyse ou par hémofiltration. C'est pourquoi le traitement d'une intoxication aiguë par MONOTRAMAL L.P. à l'aide d'une hémodialyse ou d'une hémofiltration seule n'est pas approprié à une désintoxication.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
Ne pas utiliser le tramadol en association avec les IMAO sélectifs et non sélectifs. Un syndrome sérotoninergique (diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion et coma) peut se produire .
+ Linézolide
L'expérience existante avec les IMAO non sélectifs indique un risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion et coma.
Associations déconseillées
+ Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine)
Un traitement concomitant avec le tramadol n'est pas recommandé en raison du risque théorique de diminution de l'effet antalgique de l'agoniste pur par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.
+ Alcool
L'alcool augmente l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'état de somnolence en résultant peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement par tramadol.
+ Carbamazépine (inducteur enzymatique)
Possibilité de diminution des concentrations plasmatiques de tramadol et de son métabolite actif entraînant une diminution de l'effet antalgique.
+ Naltrexone
L'utilisation concomitante de tramadol et naltrexone peut réduire l'effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses d'antalgique.
Associations à prendre en compte
+ Autres dérivés morphiniques (incluant les antitussifs et les traitements substitutifs), benzodiazépines, barbituriques :
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Autres récepteurs du SNC : analgésiques opioïdes, barbituriques, benzodiazépines, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, anxiolytiques autres que les benzodiazépines, hypnotiques, neuroleptiques, antihypertenseurs centraux, thalidomide, baclofène
Risque accru de dépression du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
+ Le tramadol peut provoquer des convulsions et accroitre le potentiel épileptogène des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène (tels que : bupropion, mirtazapine, tétrahydrocannabinol).
L'utilisation thérapeutique concomitante du tramadol avec des médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les inhibiteurs de la MAO les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine, peut entraîner une toxicité sérotoninergique. La présence d'un syndrome sérotoninergique est probable si l'un des symptômes suivants est observé :
clonus spontané
clonus inductible ou oculaire accompagné d'agitation ou de diaphorèse
tremblements et hyperréflexie
hypertonie et température corporelle > 38°C et clonus inductible ou oculaire
L'arrêt des médicaments sérotoninergiques permet habituellement d'obtenir une amélioration rapide de l'état du patient.
Le traitement dépend du type et de la sévérité des symptômes.
+ Venlafaxine
Risque de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.
La prudence est recommandée en cas de traitement concomitant par tramadol et dérivés de la coumarine (ex. warfarine) en raison d'une augmentation de l'INR et de l'apparition d‘ecchymoses rapportées chez certains patients.

Mises en garde et précautions

La prise d'alcool pendant le traitement par tramadol est déconseillée.
Mises en garde
Une tolérance et une dépendance psychique et physique peuvent se développer, particulièrement après une utilisation au long cours. Des syndromes de sevrage ont été rapportés à doses thérapeutiques avec une fréquence de 1 pour 8000, les cas de dépendance et d'abus étant moins fréquents.
Étant donné la possibilité de survenue d'une dépendance ou d'un syndrome de sevrage, la nécessité de la poursuite du traitement antalgique devra être réévaluée régulièrement. Chez les patients qui présentent une tendance à la toxicomanie ou à la dépendance, le tramadol ne devra être utilisé que pendant des durées brèves, sous surveillance médicale stricte.
En cas d'arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d'éviter les symptômes de sevrage.
Le tramadol n'est pas approprié au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.
Patients présentant une détresse respiratoire ou prenant des traitements dépresseurs du SNC
La prudence est recommandée lors de l'administration de tramadol chez des patients présentant un risque de détresse respiratoire ou recevant des traitements susceptibles d'induire une dépression respiratoire.
Pré cautions d'emplois
Le tramadol doit être utilisé avec une prudence particulière chez les patients présentant un traumatisme crânien, une hypertension intracrânienne, une insuffisance hépatique ou rénale, un état de choc, une altération de l'état de conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoire et chez les patients diabétiques, en raison de la survenue d'une hypoglycémie.
Métabolisme par le CYP2D6
Le tramadol est métabolisé par l'intermédiaire d'une enzyme hépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d'absence totale de cette enzyme chez le patient, l'effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Il est estimé que jusqu'à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, il existe un risque, même à dose recommandée, de manifestation d'effets indésirables liés à la toxicité des opiacés.
Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusion mentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupilles contractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perte d'appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter les symptômes d'une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager le pronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas.
Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous:
Population
% de prévalence
Africain/Éthiopien
29%
Afro-américain
3.4% to 6.5%
Asiatique
1.2% to 2%
Caucasien
3.6% to 6.5 %
Grec
6.0%
Hongrois
1.9%
Européen du Nord
1% to 2%
Utilisation postopératoire chez les enfants
La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants en postopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre du traitement de l'apnée obstructive du sommeil, ayant mené à des événements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital. L'administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurs postopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doit s'accompagner d'une étroite surveillance des symptômes en lien avec la toxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.
Enfants présentant une fonction respiratoire altérée
L'utilisation du tramadol n'est pas recommandée chez les enfants présentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficit neuromusculaire, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatismes ou d'interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sont susceptibles d'aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.

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