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Nanogam - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Nanogam appartient au groupe appelés Sérums, immunoglobulines et antitoxines. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J06BA02.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

STICHTING SANQUIN BLOEDVOORZIENING (PAYS-BAS) - Nanogam 50 mg/ml- solution pour perfusion - 50 mg - - 2005-08-31


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution pour perfusion - 50 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Nanogam enregistré en France

Nanogam 50 mg/ml solution pour perfusion

STICHTING SANQUIN BLOEDVOORZIENING (PAYS-BAS)
Dosage: 50 mg

Composition et Présentations

IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE (PLASMATIQUE)50 mg

Posologie et mode d'emploi Nanogam 50 mg/ml solution pour perfusion

Poudre et solvant pour solution pour perfusion
La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.
Chez les patients obèses ayant un indice de masse corporelle ≥ 30, la dose thérapeutique de Nanogam administrée en cas d'immunomodulation devra être adaptée au poids maigre afin d'éviter les complications rénales aigües liées à l'augmentation de la pression oncotique et de la viscosité sanguine. Cette mesure ne dispense pas d'une étroite surveillance de la fonction rénale.
Les posologies suivantes sont données à titre indicatif :
Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :
Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'IgIV) d'au moins 6 g/L. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/L. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 6 g/L sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.
Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.

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Présentations et l’emballage extérieur


Comment utiliser, Mode d'emploi - Nanogam

Indications

Traitement substitutif dans:
Déficits immunitaires primitifs tels que:
agammaglobulinémie congénitale et hypogammaglobulinémie,
déficit immunitaire commun variable,
déficit immunitaire combiné sévère,
syndrome de Wiskott Aldrich.
Myélome ou leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie sévère secondaire et infections récidivantes.
Enfant atteint de SIDA congénital et avec infections récidivantes.
Traitement immunomodulateur:
Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) de l'enfant et de l'adulte, en cas de risque hémorragique important ou avant un acte chirurgical pour corriger le taux de plaquettes.
Syndrome de Guillain et Barré.
Maladie de Kawasaki.
Allogreffe de moelle osseuse

Pharmacodynamique

L'immunoglobuline humaine normale contient principalement des immunoglobulines G (IgG) avec un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux.
L'immunoglobuline humaine normale contient des anticorps IgG représentatifs de ceux de la population normale. Elle est habituellement préparée à partir de mélanges de plasma provenant d'au moins 1000 dons. La répartition des sous-classes d'immunoglobulines G est similaire à celle du plasma humain. Des doses appropriées de Nanogam permettent de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'immunoglobulines G. Le mécanisme d'action dans les indications autres que le traitement substitutif n'est pas complètement élucidé, mais inclut des effets immunomodulateurs.

Pharmacocinétique

L'immunoglobuline humaine normale a une biodisponibilité complète et immédiate dans tout le compartiment intravasculaire dès l'administration par voie intraveineuse. Elle se répartit, relativement rapidement, entre le plasma et le liquide extravasculaire. L'équilibre entre les compartiments intra et extravasculaires, est atteint en trois à cinq jours environ.
La demi-vie de Nanogam est d'environ 31 jours. Cette demi-vie peut varier d'un patient à un autre, en particulier dans les déficits immunitaires primitifs.
Les IgG et les complexes d'IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.

Effets indésirables

Des effets indésirables de type frissons, céphalées, fièvre, vomissements, manifestations allergiques, nausées, arthralgies, faible pression artérielle et lombalgies modérées peuvent survenir occasionnellement.
Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut être à l'origine d'une chute brutale de la pression artérielle et, dans des cas isolés, de choc anaphylactique même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.
Des cas réversibles de méningite aseptique, des cas isolés d'anémie hémolytique/hémolyse et de rares cas de réactions cutanées transitoires ont été observés avec les immunoglobulines humaines normales.
Une élévation de la créatininémie et/ou une insuffisance rénale aiguë ont été observées.
Très rarement: cas d'évènements thromboemboliques tels que infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire, thrombose veineuse profonde.
Pour la sécurité vis-à-vis des agents transmissibles.

Contre-indications

Hypersensibilité à l'un des constituants.
Hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier dans les très rares cas où des patients présentent un déficit en IgA avec présence d'anticorps anti-IgA.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
La sécurité du médicament chez la femme enceinte n'a pas été établie lors d'études cliniques contrôlées, par conséquent, le médicament doit être utilisé avec précaution chez la femme enceinte et lors de l'allaitement. L'expérience clinique avec l'immunoglobuline suggère qu'il n'y a pas d'effet délétère sur le développement au cours de la grossesse ou sur le fœtus ou le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait et peuvent contribuer au passage d'anticorps chez le nouveau-né.

Surdosage

Un surdosage peut conduire à une rétention hydrique et une hyperviscosité, plus particulièrement chez les patients à risque, dont les personnes âgées ou les insuffisants rénaux.

Interactions avec d'autres médicaments

Vaccins constitués de virus vivants atténués
L'administration d'immunoglobuline humaine normale peut entraver pendant au moins 6 semaines et jusqu'à trois mois l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après l'administration de ce médicament, attendre au moins trois mois avant de faire une vaccination avec des virus vivants atténués. En cas de rougeole, ce délai peut aller jusqu'à un an. Par conséquent, le taux d'anticorps des patients vaccinés contre la rougeole doit être contrôlé.
Interférence avec des tests sérologiques
Après administration d'immunoglobuline humaine normale, l'augmentation transitoire de divers anticorps transférés dans le sang des patients peut être responsable de sérologies positives temporaires.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, par ex A, B et D, peut interférer avec les contrôles sérologiques de ces anticorps (par ex: test de Coombs), le taux de réticulocytes et l'haptoglobine.

Mises en garde et précautions

Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d'administration. Les patients doivent rester sous stricte surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.
Certains effets indésirables peuvent apparaître plus fréquemment:
en cas de perfusion intraveineuse rapide,
chez les patients présentant une hypogammaglobulinémie ou agammaglobulinémie avec ou sans déficit en IgA,
chez les patients qui reçoivent l'immunoglobuline humaine normale pour la première fois ou, dans de rares cas, quand le médicament contenant l'immunoglobuline humaine normale est remplacé par un autre ou lorsque l'intervalle de temps depuis la précédente perfusion est important.
Les véritables réponses allergiques sont rares. Elles peuvent apparaître dans les très rares cas de déficit en IgA associés à la présence d'anticorps anti-IgA.
Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut entraîner une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'immunoglobuline humaine normale.
Les complications potentielles peuvent être souvent évitées:
en débutant lentement la perfusion de l'immunoglobuline humaine normale (0,01 ml/kg/min) afin de s'assurer que le patient y est tolérant.
en surveillant attentivement chez le patient tout signe d'intolérance pendant la perfusion. En particulier, lorsque le patient reçoit pour la première fois l'immunoglobuline humaine normale, lorsque le médicament est remplacé par une autre IgIV ou quand l'intervalle de temps depuis la précédente perfusion est important, les patients doivent être surveillés (pouls, pression artérielle, température) pendant la première perfusion et pendant la première heure après la première perfusion, afin de détecter tout signe éventuel d'effet indésirable. Tous les autres patients doivent être maintenus sous observation pendant au moins 20 minutes après l'administration.
en tenant compte de la teneur en glucose (1 g/g d'IgG = 50 g/l) en cas de diabète latent (où une glycosurie transitoire peut survenir), de diabète, ou de régime hypoglucidique.
Il existe des preuves cliniques d'une association entre l'administration d'IgIV et des évènements thromboemboliques tels qu'infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire et thromboses veineuses profondes qui sont présumés être relatifs à une augmentation de la viscosité sanguine après l'administration d'une quantité importante d'immunoglobulines chez les patients à risque. Des précautions doivent être prises lors de la prescription et l'administration des IgIV chez les patients obèses et chez les patients ayant des facteurs de risques pré-existants d'évènements thrombotiques (âge avancé, hypertension, diabète de type II et antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients présentant une thrombophilie acquise ou constitutionnelle, patients exposés à des périodes prolongées d'immobilisation, patients gravement hypovolémiques, patients atteints de maladies augmentant la viscosité sanguine).
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète de type II, une hypovolémie, une surcharge pondérale, un traitement concomitant avec des médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
En cas d'insuffisance rénale, l'arrêt du traitement d'IgIV doit être envisagé.
Bien que ces cas d'insuffisances rénales aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part. Chez les patients à risque, l'utilisation de préparations d'IgIV sans saccharose doit être envisagée. Chez les patients à risque, l'usage de d'IVIg ne contenant pas de saccharose peut être envisagé.
Chez les patients à risque d'insuffisance rénale aigüe ou de troubles thromboemboliques, les IVIg doivent être administrées au débit de perfusion minimum et à la posologie la plus faible.
Chez tous ces patients, l'administration d'IgIV impose:
une hydratation correcte avant l'administration d'IgIV,
une surveillance de la diurèse,
une surveillance de la créatininémie,
d'éviter l'usage simultané de diurétiques de l'anse.
En cas d'effet indésirable, le débit devra être réduit ou la perfusion devra être arrêtée. Le traitement à suivre dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.
En cas de choc, le traitement symptomatique relatif à l'état de choc devra être instauré.
Les mesures habituelles de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection clinique des donneurs, la recherc he des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma et l'inclusion dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. Cependant, lorsque des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain sont administrés, le risque de transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents ou autres types d'agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le VIH, le VHB et le VHC, et vis-à-vis des virus non enveloppés VHA et parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité du produit.

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