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Rimifon - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Rimifon appartient au groupe appelés Dérivés de l'acide isonicotinique. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J04AC01.

Principe actif: ISONIAZIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

GALIEN EUROPE (CHYPRE) - Rimifon 150 mg- comprimé - 150,0 mg - - 2016-11-29

GALIEN EUROPE (CHYPRE) - Rimifon 50 mg- comprimé - 50,0 mg - - 2016-11-29

GALIEN EUROPE (CHYPRE) - Rimifon 500 mg/5 ml- solution injectable pour perfusion - 500,0 mg - - 2016-11-29


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé - 150 mg
  • comprimé - 50 mg
  • solution injectable pour perfusion - 500 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Rimifon enregistré en France

Rimifon 150 mg comprimé

GALIEN EUROPE (CHYPRE)
Dosage: 150,0 mg

Composition et Présentations

ISONIAZIDE150,0 mg

Posologie et mode d'emploi Rimifon 150 mg comprimé

Il convient de toujours se référer aux recommandations thérapeutiques concernant le choix des schémas posologiques chez les adultes et les enfants (compte tenu de l'âge et du poids corporel des patients), la durée de traitement et la stratégie des associations thérapeutiques.
Posologie
Patients présentant une fonction rénale normale
Adultes
4-5 mg/kg/jour, en une prisequotidienne, sans dépasser la dose maximale de 300 mg par jour.
Population pédiatrique
10 (10-15) mg/kg/jour, en une prise quotidienne, chez l'enfant à partir de l'âge de 6 ans, sans dépasser la dose maximale de 300 mg par jour.

Comment utiliser Rimifon Montrer plus >>>

Présentations et l’emballage extérieur

Rimifon 50 mg comprimé

GALIEN EUROPE (CHYPRE)
Dosage: 50,0 mg

Rimifon 500 mg/5 ml solution injectable pour perfusion

GALIEN EUROPE (CHYPRE)
Dosage: 500,0 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Rimifon

Indications

RIMIFON 150 mg, comprimé est indiqué chez les adultes et chez les enfants dans les situations suivantes :
Traitement curatif de la tuberculose active pulmonaire et extra-pulmonaire.
Traitement de la primo-infection tuberculeuse.
Chimioprophylaxie de la tuberculose selon les recommandations en vigueur.
Traitement des infections à mycobactéries atypiques, en particulier à Mycobacterium kansasii et autres infections à Mycobacterium en fonction de la sensibilité déterminée par la C.M.I..
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

L'isoniazide est un antibiotique bactéricide, agissant sélectivement sur les mycobactéries.
L'activité de l'isoniazide a été établie vis-à-vis de bactéries impliquées dans les indications thérapeutiques de ce médicament :
- Souches du complexe Mycobacterium tuberculosis,
- Mycobactéries atypiques, en particulier Mycobacterium kansasii et autres Mycobacterium en fonction de la sensibilité déterminée par la C.M.I..

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, le pic de concentration maximale est atteint entre 1 heure et 2 heures après ingestion. A la 3ème heure, le taux sérique efficace doit être compris entre 1 et 2 microgramme/ml.
Distribution
Diffusion excellente dans les tissus, les organes, la salive, les crachats, les fèces et dans tous les secteurs interstitiels, cérébro-spinal, péritonéal et pleural.
L'isoniazide est faiblement lié aux protéines plasmatiques et le passage dans le lait maternel, est démontré, avec des concentrations équivalentes aux concentrations plasmatiques maternelles, ce qui correspond à une ingestion quotidienne par le nourrisson d'environ 5 mg d'isoniazide (soit la moitié de la dose thérapeutique de l'enfant).
Biotransformation
L'isoniazide est métabolisé essentiellement par acétylation en acétylisoniazide. Ce métabolisme est stable chez un sujet donné et génétiquement déterminé. La demi-vie de l'isoniazide peut varier chez des sujets différents de 1 h à 6 h; deux pics de fréquence dans une population permettent de distinguer les «acétylateurs lents» et les «acétylateurs rapides». La détermination de la vitesse d'acétylation permettrait d'administrer à chaque sujet la plus petite dose active: cette dose est de l'ordre de 3 mg/kg pour les acétylateurs lents et de l'ordre de 6 mg/kg pour les acétylateurs rapides. L'acétylisoniazide est hydrolysé en acétylhydrazine qui est, en partie, transformé en un métabolite instable qui serait responsable de l'hépatotoxicité de l'isoniazide.
Élimination
par voie urinaire sous forme active, 10 à 30 % (acétylateurs rapides ou lents),
par voie biliaire sous forme métabolisée.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Rimifon en fonction de la voie d'administration

Distribution
Diffusion excellente dans les tissus, les organes, la salive, les crachats, les fèces et dans tous les secteurs interstitiels, cérébro-spinal, péritonéal et pleural.
L'isoniazide est faiblement lié aux protéines plasmatiques et le passage dans le lait maternel, est démontré, avec des concentrations équivalentes aux concentrations plasmatiques maternelles, ce qui correspond à une ingestion quotidienne par le nourrisson d'environ 5 mg d'isoniazide (soit la moitié de la dose thérapeutique de l'enfant).
Biotransformation
L'isoniazide est métabolisé essentiellement par acétylation en acétylisoniazide. Ce métabolisme est stable chez un sujet donné et génétiquement déterminé. La demi-vie de l'isoniazide peut varier chez des sujets différents de 1 h à 6 h; deux pics de fréquence dans une population permettent de distinguer les «acétylateurs lents» et les «acétylateurs rapides». La détermination de la vitesse d'acétylation permettrait d'administrer à chaque sujet la plus petite dose active: cette dose est de l'ordre de 3 mg/kg pour les acétylateurs lents et de l'ordre de 6 mg/kg pour les acétylateurs rapides. L'acétylisoniazide est hydrolysé en acétylhydrazine qui est, en partie, transformé en un métabolite instable qui serait responsable de l'hépatotoxicité de l'isoniazide.
Élimination
par voie urinaire sous forme active, 10 à 30 % (acétylateurs rapides ou lents),
par voie biliaire sous forme métabolisée.

Effets indésirables

De nombreux effets toxiques sont liés à une hypersensibilité et (ou) à des doses élevées (supérieures à 10 mg/kg).
Les effets indésirables listés ci-dessous sont classés par fréquence et par classe de systèmes d'organes (SOC). Les groupes de fréquence sont définis selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes
Fréquent
(≥ 1/100, < 1/10)
Rare
(≥1/10 000, <1/1 000)
Fréquence Indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Dyscrasie sanguine, Anémie (aplasique, hémolytique, sidéroblastique), Thrombopénie,
Agranulocytose, Eosinophilie
Lymphadénite
Affections du système immunitaire
Syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques)
Réactions d'hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie
Troubles psychiatriques
- Troubles psychiques à type d'excitation neuropsychique : hyperactivité, euphorie, insomnie, agitation
- Accès maniaque, délires aigus ou dépressions (qui surviennent principalement sur un terrain prédisposé, et en particulier lors d'association avec l'éthionamide)
Affections du système nerveux central et périphérique
Neurotoxicité avec :
- Neuropathie périphérique, précédée par des paresthésies distales qui surviennent surtout chez les acétyleurs lents, le dénutri et l'éthylique.
- Neuropathie oculaire : cas isolés de névrite et atrophie optiques
- Convulsions
Algodystrophie (syndrome épaule-main)
Affections vasculaires
Vascularite
Affections gastro-intestinales
Nausées, vomissements, douleurs épigastriques
Pancréatite
Affections hépatobiliaires
Hépatite
Ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Nécrolyse épidermique toxique (NET)
Eruptions cutanées, rash, prurit, urticaire, érythème, acné
Affections musculo-squelettiques
Myalgies, arthralgies, syndrome rhumatoïde
Troubles de l'appareil reproducteur et sein
Gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fièvre
Investigations
Elévation des transaminases et de la bilirubine

Contre-indications

Insuffisance hépatique sévère.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Lorsque le traitement d'une tuberculose active est efficace, il ne doit pas être modifié par la survenue d'une grossesse. L'utilisation de l'isoniazidepeut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, en clinique, à ce jour, l'utilisation de l'isoniazide au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique, bien que les données animales aient mis en évidence un effet tératogène de l'isoniazide .
Une supplémentation maternelle en pyridoxine (vitamine B6) est recommandée au cours de la grossesse du fait de la survenue possible d'effets indésirables neurologiques chez le nouveau-né.
Allaitement
L'isoniazide passe dans le lait. L'allaitement est déconseillé du fait de la survenue possible d'effets indésirables neurologiques chez le nouveau-né allaité .
Fertilité
Aucune donnée n'est disponible concernant les effets de l'isoniazide sur la fertilité chez l'Homme.

Surdosage

Dose létale supérieure à 200 mg/kg.
L'absorption de dose massive entraîne des signes dont l'apparition se situe entre 1/2 et 3 h: nausées, vomissements, vertiges, troubles visuels, hallucinations. Possibilité d'installation d'un coma convulsif, responsable d'anoxie pouvant entraîner la mort.
Sur le plan biologique, il existe une acidose métabolique, une cétonurie et une hyperglycémie.
Le traitement se fait en centre spécialisé. Il comprend : lutte contre l'acidose, réanimation cardiorespiratoire, administration d'anticonvulsivants et de fortes doses de pyridoxine. Dans les cas sévères, on peut réaliser une épuration par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de sonmétabolisme hépatique.
+ Disulfirame
Troubles du comportement et de la coordination.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption digestive de l'isoniazide.
Prendre les topiques gastro-intestinaux ou les antiacides, adsorbantsà distance de l'isoniazide (plus de 2 heures, si possible).
+ Anesthésiques volatils halogénés
Potentialisation de l'effet hépatotoxique de l'isoniazide, avec formation accrue de métabolites toxiques de l'isoniazide.
En cas d'intervention programmée, arrêter par prudence, le traitement par l'isoniazide une semaine avant l'intervention et ne le reprendre que 15 jours après.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)
Décrit pour la prednisolone. Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui de glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
+ Kétoconazole
Diminution des concentrations plasmatiques de kétoconazole.
Espacer les prises des deux anti-infectieux d'au moins 12 heures. Surveiller les concentrations plasmatiques du kétoconazole et adapter éventuellement la posologie.
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Surdosage en phénytoïne (diminution de son métabolisme).
Surveillance clinique étroite, dosage des concentrations plasmatiques de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendant le traitement par l'isoniazide et après son arrêt.
+ Pyrazinamide
Addition des effets hépatotoxiques.
Surveillance clinique et biologique.
+ Rifampicine
Augmentation de l'hépatotoxicité de l'isoniazide (augmentationde la formation de métabolites toxiques de l'isoniazide).
Surveillance clinique et biologique de cette association classique. En cas d'hépatite, arrêter l'isoniazide.
+ Stavudine
Risque majoré de survenue de neuropathies périphériques par addition d'effets indésirables.
Surveillance clinique et biologiquerégulière, notamment en début d'association.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

Le patient doit être informé de l'importance de ne pas interrompre le traitement.
Crises convulsives
L'isoniazide seul peut provoquer des crises convulsives en cas de surdosage (acétyleurs lents) ou sur un terrain prédisposé. Une surveillance étroite et l'administration concomitante d'anticonvulsivants sont essentielles, en cas de risque.
Hépatotoxicité
La toxicité hépatique de l'isoniazide peut être observée en particulier au cours des trois premiers mois de traitement, et surtout en cas d'association avec la rifampicine et le pyrazinamide. L'hépatotoxicité peut être accrue en association avec d'autres médicaments .
L'hépatotoxicité doit entraîner une surveillance régulière de la fonction hépatique: bilan initial, dosage hebdomadaire le premier mois, puis mensuel les mois suivants des transaminases, ou d'autres tests de cytolyse.
L'utilisation de l'isoniazide doit être étroitement surveillée chez les patients présentant un dysfonctionnement hépatique, une maladie hépatique chronique dont l'alcoolisme.
Une élévation modérée du taux des transaminases (< 3 fois la limite supérieure de la normale) ne constitue pas en soi un motif d'interruption du traitement; la décision doit plutôt être prise après avoir répété les tests de la fonction hépatique, après avoir pris en compte l'évolution des taux et les avoir interprétés par rapport à l'état clinique du patient.
Si l'augmentation du taux des transaminases est plus importante (≥ 3 fois la limite supérieure de la normale), si des signes cliniques d'atteinte hépatique sont détectés (tels la fatigue, des malaises, une anorexie, des nausées ou des vomissements, un ictère), il est nécessaire d'arrêter immédiatement le traitement.
Il est important d'informer les patients de ces signes ou symptômes évocateurs.
Neuropathies périphériques
Il convient de pratiquer un examen clinique neurologique régulier.
Une attention particulière est requise chez les patients éthyliques.
L'apport en pyridoxine (vitamine B6) est à considérer chez les patients à risque de neuropathie ou ayant un déficit en pyridoxine. La pyridoxine doit être administrée selon les recommandations thérapeutiques.
Névrites optiques
Il a été rapporté des cas de névrites optiques chez les patients traités par isoniazide . Ce risque est d'autant plus à considérer en cas d'association avec l'éthambutol ou en cas d'association avec un anti-TNF alpha.
Hypersensibilité
Des cas de syndrome DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) ont été signalés lors de traitements en association avec la rifampicine .
Associations médicamenteuses
L'isoniazide est déconseillé en association avec la carbamazépine et en association avec le disulfirame .
Alcool
Les patients traités par isoniazide doivent s'abstenir de consommer de l'alcool.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

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