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Verapamil/trandolapril - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Verapamil/trandolapril appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène et inhibiteurs du canal du calcium.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

MYLAN MEDICAL (FRANCE) - Verapamil/trandolapril BIPHAR LP 180 mg/2 mg- comprimé pelliculé à libération prolongée - 2 mg+180 mg - - 2018-08-07

MYLAN MEDICAL (FRANCE) - Verapamil/trandolapril MYLAN LP 180 mg/2 mg- comprimé pelliculé à libération prolongée - 2 mg+180 mg - - 2018-08-07


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé à libération prolongée - 2 mg+180 mg

Сlassification pharmacothérapeutique:

Le médicament Verapamil/trandolapril enregistré en France

Verapamil/trandolapril BIPHAR LP 180 mg/2 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

MYLAN MEDICAL (FRANCE)
Dosage: 2 mg+180 mg

Composition et Présentations

TRANDOLAPRIL2 mg
CHLORHYDRATE DE VÉRAPAMIL180 mg

Posologie et mode d'emploi Verapamil/trandolapril BIPHAR LP 180 mg/2 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

Posologie
1 comprimé par jour à prendre le matin.

Présentations et l’emballage extérieur

Verapamil/trandolapril MYLAN LP 180 mg/2 mg comprimé pelliculé à libération prolongée

MYLAN MEDICAL (FRANCE)
Dosage: 2 mg+180 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Verapamil/trandolapril

Indications

Hypertension artérielle après échec thérapeutique d'une monothérapie par un inhibiteur de l'enzyme de conversion.

Pharmacodynamique

Liées au vérapamil
Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c'est-à-dire qu'il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions.
Au niveau cardiaque :
dépression de l'activité du nœud sinusal,
ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du nœud auriculo-ventriculaire proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et qu'il soit efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculoventriculaire,
le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction, ni les périodes réfractaires des oreillettes du système His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires,
le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotrope négatif).
Au niveau artériel :
le vérapamil entraîne une relaxation et s'oppose à la contraction des fibres musculaires lisses artérielles. L'abaissement des résistances s'observe dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pression artérielle.
La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de la contractilité, la diminution de la post-charge concourent à une diminution du travail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d'oxygène par le myocarde. La vasodilatation coronaire entraîne une augmentation du débit coronaire sans effet de vol.
le débit sanguin rénal est augmenté,
chez la plupart des malades, l'effet dépresseur myocardique est contrebalancé par la diminution de la post-charge et par la mise en jeu réflexe du système sympathique, comme en témoigne l'absence de diminution de l'index cardiaque. Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, une détérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bêta-bloquants ou d'autres médicaments dépresseurs cardiaques.
Liées au trandolapril
Le trandolapril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien.
Il en résulte :
une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
une baisse des résistances périphériques totales avec une action préférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.
L'action antihypertensive du trandolapril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.
Le trandolapril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le trandolaprilate, les autres métabolites étant inactifs.
Caractéristiques de l'activité antihypertensive
Le trandolapril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée ou sévère. On observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en decubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive après une prise unique se manifeste dès la 1ère heure et se maintient au moins pendant 24 heures, sans modification du rythme circadien de la pression artérielle.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80%.
Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient au bout de 3 semaines à 1 mois de traitement et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle
Double blocage du système rénine-angiotensine-Aldostérone (SRAA) :
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Efficacité clinique et sécurité
Liées à l'association
Les études qui ont été effectuées, que ce soit chez l'animal ou chez le volontaire sain, n'ont pas mis en évidence d'interactions pharmacocinétiques entre vérapamil et trandolapril. L'activité synergique qui a été observée avec les deux produits doit donc être due à leurs effets pharmacodynamiques complémentaires.
Au cours des essais cliniques, l'effet antihypertenseur de l'association s'est montré plus important que celui de chacun de ses composants utilisés seuls. Dans les essais à long terme, la sécurité d'emploi et la tolérance de l'association se sont révélées aussi satisfaisantes que celles de chacun des composants utilisés seul.
Verapamil/trandolapril n'a pas eu d'effet sur les taux lipidiques, la glycémie, l'uricémie ni la créatininémie.
Etudes additionnelles chez les patients hypertendus :
Effets observés chez les patients hypertendus atteints de maladie coronaire :

Pharmacocinétique

Liées au vérapamil
Le chlorhydrate de vérapamil est un mélange racémique constitué de l'énantiomère-R et de l'énantiomère-S en proportions égales. La métabolisation du vérapamil est importante. Le norvérapamil est un des 12 métabolites identifiés dans les urines, il a une activité pharmacologique équivalente à 10 à 20% de celle du vérapamil et représente 6% du médicament éliminé. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre de norvérapamil et de vérapamil sont similaires. L'état d'équilibre après administration répétée en une prise est atteint après trois à quatre jours.
Absorption
Plus de 90% du vérapamil est rapidement absorbé à partir de l'intestin grêle après administration orale. La disponibilité systémique moyenne du vérapamil sous forme inchangée après une dose unique est de 22%, en raison d'un métabolisme de premier passage hépatique important. La biodisponibilité moyenne est après administration répétée peut être augmentée à 30%. Les concentrations plasmatiques maximales de vérapamil sont atteintes en 4 à 15 heures. Le pic de concentration plasmatique de norvérapamil est atteint en 5 à 15 heures environ après administration. La présence de nourriture n'a pas d'effet sur la biodisponibilité du vérapamil.
Distribution
Le vérapamil est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est compris entre 1,8 et 6,8 l/kg chez les sujets sains. La liaison du vérapamil aux protéines plasmatiques est de 90%.
Biotransformation
La métabolisation du vérapamil est importante. In vitro, les études concernant le métabolisme indiquent que le vérapamil est métabolisé par les cytochromes P450 CYP3A4, CYP1A2, CYP2C8, CYP2C9 et CYP2C18. Chez l'homme sain, le chlorhydrate de vérapamil administré par voie orale subit une importante métabolisation dans le foie, avec 12 métabolites identifiés, la plupart seulement à l'état de traces.
Les principaux métabolites identifiés sont divers dérivés du vérapamil N et O désalkylés. Parmi ces métabolites, seul le norvérapamil a un effet pharmacologique visible (environ 20% de celui de la molécule mère) qui a été observé dans une étude chez le chien.
Elimination
Après administration répétée, la demi-vie d'élimination moyenne est de 8 heures. Environ 50% de la dose administrée est éliminée par le rein en 24 heures, 70% en 5 jours. Jusqu'à 16% de la dose est éliminée dans les fèces. Environ 3 à 4% de la dose éliminée par voie rénale l'est sous forme inchangée. La clairance totale du vérapamil est presque aussi élevée que le débit sanguin hépatique, environ 1 l/h/kg (intervalle : 0,7 à 1,3 l/h/kg).
Populations particulières
Population pédiatrique
Il existe peu d'information concernant la pharmacocinétique dans la population pédiatrique.
Après administration intraveineuse, le demi-vie moyenne du vérapamil était de 9,17 heures et la clairance moyenne de 30l/h alors qu'elle est d'environ 70l/h chez un adulte de 70kg. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre après administration orale semblent être un peu plus faibles dans la population pédiatrique que celles observées chez l'adulte.
Sujets âgés
Le vieillissement peut affecter la pharmacocinétique du vérapamil administrés à des patients hypertendus. La demi-vie d'élimination peut être prolongée chez les personnes âgées. L'effet antihypertenseur du vérapamil n'est pas lié à l'âge.
Insuffisance rénale
Comme observé dans des études comparatives chez les patients atteints d'insuffisance rénale au stade terminal et chez des sujets avec une fonction rénale normale, l'altération de la fonction rénale n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique du vérapamil. Le vérapamil et le norvérapamil ne sont pas éliminés par hémodialyse.
Insuffisance hépatique
En cas d'atteinte hépatique, la métabolisation du vérapamil est considérablement ralentie ; la demi-vie apparente d'élimination est très allongée.
Liées au trandolapril
Le trandolapril est une prodrogue qui est hydrolysée en métabolite diacide actif, le trandolaprilate. Après administration répétée de trandolapril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre pour le trandolaprilate est atteint en 4 jours en moyenne, chez l'hypertendu ou chez l'insuffisant cardiaque.
Absorption
Par voie orale, le trandolapril est rapidement absorbé.
La quantité absorbée représente 40 à 60 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments.
La biodisponibilité absolue du trandolaprilate après une dose de trandolapril est d'environ 13 %.
La quantité de trandolaprilate formée n'est pas modifiée par la prise d'aliments. Le pic de concentration plasmatique du trandolaprilate est atteint en 3 à 8 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 80 %.
Il se fixe avec une forte affinité et de façon saturable sur l'enzyme de conversion.
La majeure partie du trandolaprilate circulant est, par ailleurs, fixée à l'albumine de façon non saturable.
Métabolisme
Le trandolapril est hydrolysé par des estérases en métabolite diacide actif, le trandolaprilate.
Elimination
Chez le volontaire sain, le trandolapril disparaît rapidement du plasma avec une demi-vie moyenne de moins d'une heure. Après administration répétée de trandolapril en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre pour le trandolaprilate est atteint en 4 jours en moyenne, chez l'hypertendu ou chez l'insuffisant cardiaque. La demi-vie effective d'accumulation du trandolaprilate est comprise entre 15 et 23 heures.
Le trandolaprilate éliminé dans les urines sous forme inchangée représente 9 à 14 % de la dose administrée.
La clairance rénale du trandolaprilate varie de 0,15 à 4 litres par heure, en fonction de la dose.
Après administration orale de produit marqué chez l'homme, 33% de la radioactivité sont retrouvés dans les urines et 66% dans les fèces.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Chez l'insuffisant rénal, la clairance rénale du trandolaprilate est proportionnelle à la clairance de la créatinine. Les concentrations plasmatiques de trandolaprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 30 ml/min.
Insuffisance hépatique
En cas de cirrhose hépatique, les concentrations plasmatiques de trandolapril sont 10 fois supérieures à celles obtenues chez le volontaire sain. Les concentrations plasmatiques et l'élimination rénale du trandolaprilate sont également majorées chez le patient cirrhotique, quoiqu'à un degré moindre.
Liées à l'association
Les études qui ont été effectuées chez le volontaire sain, n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre le vérapamil et le trandolapril.

Effets indésirables

Résumé du profil de tolérance
La tolérance de VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP 180 mg/2 mg a été évaluée et est conforme à celle attendue pour chacun des principes actifs ou chacune des classes médicamenteuses.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient la toux, les céphalées, la constipation, les vertiges, les sensations de vertiges et les flushes.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables présentés dans le tableau ci-dessous sont ceux rapportés par la notification spontanée ou observés au cours des études cliniques. Les effets indésirables sont listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : fréquents : ≥ 1/100 et < 1/10, peu fréquents : ≥ 1/1000 et < 1/100, rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1000, très rares : < 1/10 000 et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système Classe Organe
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Herpès
Bronchite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Pancytopénie, leucopénie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperlipidémie
Anorexie
Affections psychiatriques
Agression, anxiété, dépression, nervosité
Affections du système nerveux
Céphalée, sensation vertigineuse
Tremblements, somnolence
Syncope
Hémorragie cérébrale, perte de conscience, insomnie, trouble de l'équilibre, hyperesthésie, paresthésie, troubles du goût
Paralysie (tétraparésie)
Affections oculaires
Vision trouble / défauts visuels
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige
Affections cardiaques
Palpitations, bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré
Angine de poitrine, bradycardie, tachycardie, fibrillation auriculaire, insuffisance cardiaque, arrêt cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire, bloc auriculo-ventriculaire complet
Asystolie
Affections vasculaires
Hypotension y compris hypotension orthostatique , choc, bouffées de chaleur, bouffée congestive
Variation de la pression artérielle
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Toux
Asthme, dyspnée, congestion sinusienne
Affections gastro-intestinales
Constipation
Nausées, diarrhées, douleurs abdominales, troubles gastro-intestinaux
Vomissements, gorge sèche, bouche sèche, pancréatite
Affections hépatobiliaires
Hyper-bilirubinémie
Hépatite, jaunisse, cholestase
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, prurit, œdème du visage, hyperhidrose
Alopécie, troubles cutanés
Angioedème , érythème polymorphe, dermatite, psoriasis, urticaire
Syndrome de Stevens-Johnson,
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie, myalgie, faiblesse musculaire
Affections du rein et des voies urinaires
Polyurie
Insuffisance rénale aiguë
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile, gynécomastie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Douleurs thoraciques
Œdème, œdème périphérique, asthénie, fatigue
Investigations
Test de la fonction hépatique anormal
Transaminases augmentées, phosphatase alcaline sanguine augmentée, lactate déshydrogénase augmentée, lipase augmentée, potassium sanguin augmenté, immunoglobulines augmentées, gamma-glutamyltransférase augmentée
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés avec VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP 180 mg/2 mg ; cependant, ces effets sont généralement rapportés avec les IEC :
Infections et infestations : rarement, sinusites et rhinites.
Affections hématologiques et du système lymphatique : diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite et, des cas d'agranulocytose. Des cas d'anémies hémolytiques isolées ont été rapportés chez les patients présentant un déficit congénital en G6PD.
Troubles du métabolisme et de la nutrition : hyperkaliémie, habituellement transitoire.
Affections psychiatriques : occasionnellement confusion et rarement, troubles du sommeil.
Affections du système nerveux : rarement, troubles de l'équilibre et accident ischémique transitoire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe : acouphènes.
Affections cardiaques/Affections vasculaires : des cas d'arythmies et d'infarctus du myocarde ont été rapportés avec les IEC associés à une hypotension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : rarement bronchospasme.
Affections gastro-intestinales : angio-oedème intestinal et occasionnellement, dyspepsie. Des cas d'iléus et de glossite ont été rapportés.
Affections hépatobiliaires : cas d'ictère cholestatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : occasionnellement, réactions d'hypersensibilité telles que syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermoïde toxique. Ces syndromes sont accompagnés de fièvre, myalgies, arthralgies, éosinophilie et/ou augmentation des anticorps antinucléaires.
Investigations : l'augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie peut survenir notamment en cas d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque sévère et d'hypertension rénovasculaire. Ces augmentations sont, cependant, réversibles à l'arrêt du traitement.
Des cas d'hypotension symptomatique ou sévère sont survenus occasionnellement après initiation d'un traitement par IEC. Ces événements surviennent spécialement chez certaines populations à risque telles les patients avec une stimulation du système rénine-angiotensine-aldostérone.
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés avec VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP 180 mg/2 mg ; cependant, ces effets sont généralement rapportés avec les inhibiteurs des canaux calciques de type phénylalkylamine :
Affections endocriniennes : des hyperprolactinémies ont été décrites.
Affections du système nerveux : dans certains cas, il peut être observé des symptômes extrapyramidaux (maladie de Parkinson, choréo-athétose, dystonie). L'expérience a montré que ces symptômes disparaissent à l'arrêt du traitement. Des cas isolés de myasthénie grave, de syndrome myasthénique (tel que le syndrome de Lambert-Eaton) et des cas de dystrophies musculaires de Duchenne avancés ont été rapportés.
Affections gastro-intestinales : des cas extrêmement rares d'hyperplasie gingivale ont été rapportés lors de traitements à long terme. Ces cas sont réversibles à l'arrêt du traitement.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : des observations de syndrome de Stevens-Johnson et érythromélalgie ont été décrites. Des cas isolés de dermatites de type érythème ont été rapportés.
Affections des organes de reproduction et du sein : des galactorrhées ont été décrits.
Une hypotension excessive chez des patients présentant un angor ou une pathologie cérébrovasculaire traités par vérapamil peut conduire à un infarctus du myocarde ou à un accident vasculaire cérébral.
Un cas unique de paralysie (tétraparésie) associé à une utilisation concomitante de vérapamil et de colchicine a été rapporté après commercialisation. Il peut être dû au passage de la colchicine à travers la barrière hémato-encéphalique en raison de l'inhibition du CYP3A4 et de la glycoprotéine P par le vérapamil. L'utilisation concomitante de vérapamil et de colchicine n'est pas recommandée.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
hypersensibilité au trandolapril, à un inhibiteur de l'enzyme de conversion, au vérapamil ou à l'un des excipients,
dialyse ,
cirrhose hépatique avec ascite ,
utilisation chez les enfants et les adolescents (< 18 ans),
patients traités simultanément par les antagonistes aux récepteurs b-adrénergiques par voie intraveineuse (à l'exception d'un usage en soins intensifs),
aldostéronisme primaire.
Liées au vérapamil
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
bloc auriculoventriculaire du 2ème ou 3ème degré non appareillé,
choc cardiogénique,
bloc sino-auriculaire,
insuffisance cardiaque congestive,
antécédent récent d'infarctus du myocarde avec complications,
hypotension artérielle (pression artérielle systolique inférieure à 90 mm Hg),
dysfonction sinusale, notamment maladie sinusale chez les patients sans pacemaker fonctionnel,
fibrillation auriculaire/flutter auriculaire associé à un syndrome de Wolff-Parkinson-White,
en association avec :
le dantrolène (en perfusion),
l'ivabradine,
le millepertuis,
les bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque.
Liées au trandolapril
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
antécédent d'angio-œdème (œdème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion,
2ème et 3ème trimestres de grossesse ,
angio-œdème héréditaire ou idiopathique,
sténose aortique ou mitrale, cardiomyopathie obstructive hypertrophique,
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/mn),
utilisation concomitante avec un traitement associant sacubitril/valsartan .
L'association de VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL BIPHAR LP à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m²) .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Données liées au trandolapril :
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue.
A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
Données liées au vérapamil :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du vérapamil lorsqu'il est administré pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le vérapamil pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse.
Pendant le troisième trimestre de la grossesse, l'utilisation du vérapamil au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet fœtotoxique particulier à ce jour. En conséquence, l'utilisation du vérapamil au cours du troisième trimestre de la grossesse ne doit être envisagée que si nécessaire.
Le vérapamil peut inhiber les contractions s'il est utilisé à la fin de la grossesse. Une bradycardie fœtale et une hypotension ne peuvent être exclues compte-tenu des propriétés pharmacologiques.
Allaitement
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du trandolapril au cours de l'allaitement, le trandolapril est déconseillé et il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
L'allaitement est déconseillé lors de l'utilisation de VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL BIPHAR LP , le trandolapril et le vérapamil étant excrétés dans le lait maternel.
Le passage du vérapamil dans le lait maternel est faible. Cependant, compte-tenu des propriétés pharmacologiques du produit, l'allaitement est déconseillé.

Surdosage

Symptômes
La dose maximale administrée au cours des essais cliniques était 16 mg de trandolapril. Il n'y a pas eu de manifestation ou de symptôme d'intolérance.
En cas de surdosage avec VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP, les signes et symptômes suivants liés au vérapamil peuvent survenir : hypotension, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, asystole et action inotrope négative. Certains surdosages ont été d'évolution fatale.
En cas de surdosage avec VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP, les signes et symptômes suivants liés à l'inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent survenir : hypotension sévère, choc, stupeur, bradycardie, déséquilibre électrolytique, insuffisance rénale, hyperventilation, tachycardie, palpitations, sensations vertigineuses, anxiété et toux.
Traitement
Un lavage intestinal total doit être envisagé après l'administration d'une dose élevée (surdosage) de VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN. Une absorption du vérapamil au niveau gastro-intestinal doit être évitée par un lavage gastrique, l'administration d'un adsorbant (charbon activé) et d'un laxatif.
En dehors des mesures générales pour lutter contre l'hypotension sévère (par exemple, choc) (maintien d'une volémie correcte par transfusion), un traitement de support inotrope à base de dopamine, dobutamine ou d'isoprénaline peut aussi être administré.
Lié au vérapamil :
Le traitement du surdosage en VERAPAMIL/TRANDOLAPRIL MYLAN LP doit être un traitement de support. Le traitement d'un surdosage en chlorhydrate de vérapamil comprend l'administration parentérale de calcium, la stimulation béta-adrénergique et l'irrigation gastro-intestinale. En raison d'une possible absorption retardée du vérapamil à libération prolongée, les patients doivent être hospitalisés pour mise en observation pendant 48 heures. Le chlorhydrate de vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.
Lié au trandolapril :
L'injection intraveineuse d'une solution saline constitue le traitement recommandé en cas de surdosage au trandolapril. Si une hypotension importante se produit, le patient doit être mis en position de choc (décubitus). Si disponible, un traitement par injection d'angiotensine II et/ou par administration intraveineuse de catécholamines peut également être envisagé.
Si l'ingestion est récente, il est nécessaire de prendre les mesures nécessaires pour éliminer le trandolapril (vomissement, lavage gastrique, administration d'adsorbants et de sulfate de sodium). On ne sait pas si le trandolapril (ou son métabolite actif, le trandolaprilate) peut être éliminé par hémodialyse. Un entraînement électro-systolique est indiqué en cas de bradycardie résistante au traitement. Les signes vitaux, les concentrations des électrolytes et de la créatinine doivent être surveillés régulièrement.

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