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Cefotaxime - Résumé des caractéristiques du médicament

Principe actif: CÉFOTAXIME BASE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ABBOTT FRANCE (FRANCE) - Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml- poudre et solvant pour solution injectable - 1 g - - 2002-07-09

ABBOTT FRANCE (FRANCE) - Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml- poudre et solvant pour solution injectable - 1 g - - 2002-07-09

ABBOTT FRANCE (FRANCE) - Cefotaxime ABBOTT 2 g/10 ml- poudre et solvant pour solution injectable - 2 g - - 2002-07-09

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre et solvant pour solution injectable - 0,500 g
  • poudre et solvant pour solution injectable - 1 g
  • poudre et solvant pour solution injectable - 2 g
  • poudre et solvant pour solution injectable - 500 mg
  • poudre pour solution injectable - 0,5 g
  • poudre pour solution injectable - 1 g
  • poudre pour solution injectable - 2 g
  • poudre pour solution injectable - 500 mg

Le médicament Cefotaxime enregistré en France

Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

ABBOTT FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE1 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

Posologie
Chez les adultes aux fonctions rénales normales 3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection. Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante. Chez les sujets insuffisants rénaux Lorsque la clairance de la créatinine est supérieure à 5 ml/min, la dose unitaire restera identique à celle des sujets à fonction rénale normale. Elle sera diminuée de moitié pour une clairance de la créatinine égale ou inférieure à 5 ml/min.
Mode d'administration
Voie intramusculaire
Injection profonde et en pleine masse musculaire.
Recommandations : utiliser la préparation extemporanément.
Chez l'enfant, la voie intraveineuse est la voie d'administration préférentielle.

Présentations et l’emballage extérieur

Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

ABBOTT FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE1 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Cefotaxime ABBOTT 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

Posologie
Chez les adultes aux fonctions rénales normales
Adultes
3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection. Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante. Prophylaxie des résections endoscopiques de prostate : 1 g I.V à l'induction anesthésique. Méningites : 200 à 300 mg/kg/jour, on ne dispose pas d'éléments d'efficacité ou de tolérance au-delà de 24 g/jour.
Dans la méningite à pneumocoque dans les premières 48-72 heures:
50 à 75 mg/kg en perfusion veineuse de 20 minutes toutes les 6 heures (soit 200 à 300 mg/kg/jour), suivi de 15 mg/kg de vancomycine en perfusion veineuse de 60 minutes (soit 60 mg/kg/jour) en cas de signes de gravité ou en présence de facteurs de risque de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline.
Ce schéma posologique sera poursuivi au-delà des 48-72 heures selon la CMI de la souche isolée de pneumocoque.
Enfants, Nourrissons et Nouveau-nés à terme
50 mg/kg/jour en moyenne, à répartir en trois injections par voie I.V., posologie pouvant être portée jusqu'à 200 mg/kg/jour selon la sévérité de l'infection.

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Présentations et l’emballage extérieur

Cefotaxime ABBOTT 2 g/10 ml poudre et solvant pour solution injectable

ABBOTT FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE2 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Cefotaxime ABBOTT 2 g/10 ml poudre et solvant pour solution injectable

Posologie
Chez les sujets aux fonctions rénales normales
Adultes
3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection. Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante. Prophylaxie des résections endoscopiques de prostate : 1 g I.V à l'induction anesthésique. Méningites :200 à 300 mg/kg/jour, on ne dispose pas d'éléments d'efficacité ou de tolérance au-delà de 24 g/jour.
dans la méningite à pneumocoque dans les premières 48-72 heures:
50 à 75 mg/kg en perfusion veineuse de 20 minutes toutes les 6 heures (soit 200 à 300 mg/kg/jour), suivi de 15 mg/kg de vancomycine en perfusion veineuse de 60 minutes (soit 60 mg/kg/jour) en cas de signes de gravité ou en présence de facteurs de risque de pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline.
Ce schéma posologique sera poursuivi au-delà des 48-72 heures selon la CMI de la souche isolée de pneumocoque.
Enfants, Nourrissons et Nouveau-nés à terme
50 mg/kg/jour en moyenne, à répartir en trois injections par voie I.V., posologie pouvant être portée jusqu'à 200 mg/kg/jour selon la sévérité de l'infection.

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Présentations et l’emballage extérieur

Cefotaxime PANPHARMA 0,5 g poudre pour solution injectable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 0,5 g

Composition et Présentations

CÉFOTAXIME BASE0,5 g
sous forme de :CÉFOTAXIME SODIQUE

Posologie et mode d'emploi Cefotaxime PANPHARMA 0,5 g poudre pour solution injectable

Poudre pour solution injectable
Chez les sujets aux fonctions rénales normales
Adultes
3 g/jour en moyenne pouvant être portée jusqu'à 12 g selon la sévérité de l'infection.
Dans les infections urinaires, la posologie de 2 g/jour peut être suffisante.
Prophylaxie des résections endoscopiques de prostate: 1 g I.V à l'induction anesthésique.
Méningites : 200 à 300 mg/kg/jour, on ne dispose pas d'éléments d'efficacité ou de tolérance au-delà de 24 g/jour.

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Présentations et l’emballage extérieur

Cefotaxime ABBOTT 500 mg/2 ml poudre et solvant pour solution injectable

ABBOTT FRANCE (FRANCE)
Dosage: 500 mg

Cefotaxime CLL PHARMA 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

CLL Pharma (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime DAKOTA PHARM 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime G GAM 0,5 g poudre pour solution injectable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 0,5 g

Cefotaxime G GAM 1 g poudre pour solution injectable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime G GAM 2 g poudre pour solution injectable

SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 2 g

Cefotaxime MYLAN 1 g poudre pour solution injectable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime MYLAN 2 g poudre pour solution injectable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2 g

Cefotaxime MYLAN 500 mg poudre pour solution injectable

MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 0,5 g

Cefotaxime PANPHARMA 1 g poudre pour solution injectable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime PANPHARMA 2 g poudre pour solution injectable

PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 2 g

Cefotaxime QUALIMED 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime QUALIMED 1 g/4 ml poudre et solvant pour solution injectable

Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime ROUSSEL DIAMANT 0,5 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 0,500 g

Cefotaxime ROUSSEL DIAMANT 1 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime ROUSSEL DIAMANT 1 g poudre et solvant pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime WINTHROP 1 g poudre pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 1 g

Cefotaxime WINTHROP 2 g poudre pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 g

Cefotaxime WINTHROP 500 mg poudre pour solution injectable

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 500 mg

Comment utiliser, Mode d'emploi - Cefotaxime

Indications

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du céfotaxime.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées:
aux infections sévères dues aux germes sensibles au céfotaxime, en particulier les septicémies, les endocardites et les méningites, à l'exclusion de celles à Listeria monocytogenes.
à la prophylaxie des résections endoscopiques de prostate.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Antibiotique antibactérien de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 3ème génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S £ 0,5 mg/l et R > 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci- dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France
(> 10%) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium diphtheriae
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
15 - 35%
Aérobies à Gram négatif
Borrelia burgdorferi
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
20 - 30%
Citrobacter koseri
Enterobacter
20 - 40%
Escherichia coli
Haemophilus
Haemophilus influenzae
Klebsiella
0 - 20%
Morganella morganii
Neisseria y compris Neisseria meningitidis
et Neisseria gonorrhoeae
Pasteurella multocida
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
20 - 30%
Shigella
Yersinia
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
15 - 20%
Peptostreptococcus
Prevotella
15 - 20%
ESPÈCES RÉSISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R *
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Burkholderia cepacia
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Mécanisme d'action

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 4 mg/l et R > 32 mg/l
CMI pneumocoque : S £ 0,5 mg/l et R> 2 mg/l (voie parentérale)
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France
(> 10 %) (valeurs extrêmes)
ESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium diphtheriae
Staphylococcus méti-S
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae
Aérobies à Gram négatif
Borrelia burgdorferi
Branhamella catarrhalis
Citrobacter freundii
Citrobacter koseri
Enterobacter
Escherichia coli
Haemophilus
Haemophilus influenzae
Klebsiella
Morganella morganii
Neisseria y compris Nesseria meningitidis
et Neisseria gonorrhoeae
Pasteurella multocida
Proteus mirabilis
Proteus vulgaris
Providencia
Salmonella
Serratia
Shigella
Yersinia
15 – 35 %
20 – 30 %
20 – 40 %
0 – 20 %
20 – 30 %
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France
(> 10 %) (valeurs extrêmes)
Anaérobies
Clostridium perfringens
Fusobacterium
Peptostreptococcus
Prevotella
15 – 20 %
15 – 20 %
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Entérocoques
Listeria
Staphylococcus méti-R*
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter baumannii
Burkholderia cepacia
Pseudomonas aeruginosa
Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies
Bacteroides fragilis
Clostridium difficile
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Pharmacocinétique

DISTRIBUTION
Concentration sérique
Chez l'adulte
Après injection de 1 g en I.V. directe, on obtient une concentration supérieure à 100 μg/ml dès la 5ème minute. La perfusion de 1 g en 4 heures conduit à un taux sérique en plateau, voisin de 15 μg/ml, à partir de la 2ème heure. Après injection de 1 g en I.M., le pic sérique, atteint à la 30ème minute, est voisin de 24 μg/ml. Après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 minutes), on obtient une concentration  maximale supérieure à 40 μg/ml au bout de 20 minutes. Après injection de 500 mg en I.M., on obtient une concentration maximale de 12 μg/ml à la 30ème minute. Les concentrations sériques maximales après injection IV de 15 mg/kg de céfotaxime ne varient pas significativement en tenant compte du degré de l'insuffisance rénale.
Chez l'enfant
Après administration chez l'enfant ou le nourrisson, de 25 mg/kg par voie I.M. ou I.V., les taux sériques sont, respectivement, de 25,3 ± 4,7 μg/ml au bout d'une demi-heure et de 53,3 ± 10,3 μg/ml au bout de 5 minutes.
Demi-vie d'élimination
Chez l'adulte
Elle est de l'ordre de :            40 mn en I.V.
80 mn en I.M.
La demi-vie d'élimination du céfotaxime est peu modifiée en cas d'insuffisance rénale. Par contre, celle du métabolite désacétyl-céfotaxime devient importante lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 5 ml/mn.
Chez l'enfant
Elle est de l'ordre de 1 h environ par voie I.M. ou I.V.
Elle est environ deux fois plus élevée chez le nouveau-né à terme et jusqu'à 2 à 5 fois plus élevée chez le prématuré.
Diffusion humorale et tissulaire
Diffusion dans le liquide d'ascite non infecté de malades cirrhotiques :
après injection I.M. de 1 g toutes les 12 heures, les concentrations, variables d'un sujet à l'autre, atteignent leur maximum à la 2ème heure. Une heure après, le taux moyen est de 7,32 μg/ml. Deux heures après, le taux moyen est de 9,97 μg/ml.
Concentration dans le mucus bronchique :
les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3ème heure en I.M. et dès la 2ème heure en I.V. après 1 g en I.M., le taux moyen est de 1,20 μg/ml. après 2 g en I.V., le taux moyen est de 2,20 μg/ml.
Concentrations moyennes maximales dans les crachats :
après 2 g en I.V. : 2,91 ± 2,08 μg/ml (à la 2ème heure). après 1 g en I.M. : 1,33 ± 0,43 μg/ml (à la 4ème heure).
Les taux moyens dans les tissus bronchique et pulmonaire,
une heure après une dose de 2g I.V., ont été respectivement de 7,5 μg/g et de 5,3 μg/g. Trois heures après la dernière injection I.M. de 1 g (posologie : 1 g x 2/jour), la moyenne des concentrations pulmonaires a été de 17,89 μg/g.
Pénétration dans le liquide pleural :
chez 6 adultes atteints de pleurésie exsudative recevant 1 g en I.V., les concentrations les plus élevées sont obtenues à la 3ème heure. Une heure après, le taux moyen est de 6,8 ± 4,9 μg/ml. Trois heures après, le taux moyen est de 7,1 ± 3,5 μg/ml. chez 6 enfants atteints de pleurésie purulente et recevant 25 mg/kg toutes les 6 heures par voie I.V. ou par voie I.M., les concentrations maximales étaient obtenues généralement à la 3ème heure (le taux moyen est de 3 μg/ml après I.M. et 5,5 μg/ml après I.V.) et restaient encore importantes à la 6ème heure (le taux moyen est de 2,5 μg/ml après I.M. et 4,4 μg/ml après I.V.).
Concentration dans le liquide d'otite :
chez l'enfant recevant 50 mg/kg/jour par voie I.M., la concentration, évaluée 1 heure après l'injection du matin, était d'environ 1 μg/ml, ce taux persiste en plateau pendant plusieurs heures. après injection I.V., les taux sont de 2 à 3 μg/ml, mais ils diminuent plus rapidement. lorsque la dose injectée par voie I.M. est de 100 mg/kg/jour, les concentrations sont de 15 à 20 μg/ml.
Concentration dans le L.C.R. :
chez 4 sujets ayant une méningite, les concentrations ont été de 2,25 à 15,2 μg/ml, 2 heures après administration de 1 ou 2 g par voie veineuse. chez 13 enfants atteints de méningite bactérienne d'étiologies diverses, on a observé une concentration maximale de l'ordre de 14 μg/ml, 1 ou 2 heures après l'injection d'une dose de 25 ou 50 mg/kg par voie veineuse.
Concentration dans l'os :
les concentrations, variables selon les individus et la dose utilisée, atteignent 15,4μg/ml avec une posologie de 2 g I.M. x 3 et 5,4 μg/ml, une heure après une dose unique de 2 g par voie I.V.
Concentration dans l'humeur aqueuse :
chez les sujets atteints de cataracte, recevant 2 g I.V., les concentrations obtenues, une heure après, sont de 0,265 à 2,30 μg/ml (moyenne : 0,914 μg/ml).
Concentration dans le tissu prostatique :
après injection I.V. de 2 g chez 26 malades, la concentration dans le tissu prostatique atteint une valeur moyenne de 10,12 μg/g en 30-35 minutes et de 22,46 μg/g en 90 minutes.
Passage dans le lait :
2 à 3 heures après une injection I.V. de 1 g, la concentration moyenne est de 0,35μg/ml ± 0,09 (extrêmes : 0,25 à 0,52). Après la 6ème heure, ce taux est de 0 à 0,22 μg/ml.
Passage transplacentaire :
après 1 g I.V., les concentrations obtenues sont les suivantes : placenta                     ≤        2,45 μg/g liquide amniotique      ≤        3,3μg/ml fœtus : sérum                        ≤        6,7 μg/ml rein                 ≤        6,3 μg/g poumon          ≤        2,4 μg/g L.C.R.            ≤        2,1 μg/ml. La liaison aux protéines est de l'ordre de 20 à 40 %.
BIOTRANSFORMATION
Il existe dans le sang un dérivé désacétylé dont l'activité varie selon les germes de 1/2 à 1/10 de celle du céfotaxime. Au moins 20 % de la dose injectée sont retrouvés dans les urines des 24 heures sous forme d'un dérivé désacétylé.
EXCRETION
Urinaire
Chez l'adulte
La concentration urinaire est de l'ordre de 1 000 μg/ml dans les 6 heures suivant l'injection de 1 g par voie I.M., (élimination de 60 ± 4 % dans les 24 heures). Elle est de l'ordre de 1300 μg/ml dans les 4 heures suivant l'injection de 1 g par voie I.V. directe (élimination de 64 ± 1,5 % dans les 24 heures). Elle est de l'ordre de 600 μg/ml dans les 4 heures suivant la perfusion veineuse de 1g en 4 heures (élimination de 50 % dans les 12 heures). La concentration urinaire est de l'ordre de 560 μg/ml dans les 6 heures suivant l'injection de 500 mg en I.M., avec une élimination dans les 24 heures de 61 ± 6 %. Après injection de 500 mg par voie veineuse (en 15 mn), l'élimination dans les 24 heures est de 63 ± 9 %.
Chez l'enfant
L'excrétion urinaire était chez 38 enfants (de 3 semaines à 12 ans), après une dose de 25mg/kg en I.V., de 56,3 ± 7,8 % de la dose administrée au bout de 6 heures.
Biliaire
Après injection I.M. de 500 mg toutes les 8 heures, on obtient un taux moyen de l'ordre de 2 μg/ml dans la bile hépatique (5 sujets). Après injection I.V. de 1 g toutes les 6 heures, on obtient des taux moyens très supérieurs dans la bile vésiculaire (33,7 à 49,3 μg/ml), mais très faibles dans la paroi vésiculaire : 1 μg/g (5 sujets).

Effets indésirables

Les effets indésirables ont été présentés par système classe-organe et par ordre de fréquence.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles)
Classe de systèmes d'organes
Très fréquent
(≥1/10)
Fréquent
(≥1/100 à <1/10 )
Peu fréquent
(≥1/1,000 à <1/100)
Rare
(≥1/10,000 à <1/1,000)
Très rare
(< 1/10,000)
Indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Surinfection
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, éosinophilie, thrombopénie
Neutropénie, agranulocytose en particulier lors de traitement prolongé , anémie hémolytique, , pancytopénie
Affections du système immunitaire
Réaction de Jarisch- Herxheimer*
Réactions anaphylactiques, angio-œdème, bronchospasme, choc anaphylactique
Affections du système nerveux
Crises convulsives
Maux de tête, sensation vertigineuse, encéphalopathie (ex : troubles de la conscience, mouvements anormaux)
Affections cardiaques
Arythmie suite à une perfusion rapide à travers un cathéter veineux central
Affections gastro-intestinales
Diarrhée
Nausées, vomissements, douleurs abdominales, colite pseudo-membraneuse
Affections hépato-biliaires
Augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH gamma-GT et/ou des phosphatases alcalines) et/ou bilirubine**
Atteinte hépatique, parfois avec ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, prurit, urticaire
Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell , pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
Affections du rein et des voies urinaires
Diminution de la fonction rénale /augmentation de la créatinine (particulièrement lors de la coprescription d'aminosides et de diurétiques puissants)
Néphrite interstitielle, insuffisance rénale aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Pour l'administration IM : Douleur au site d'injection
Fièvre, réaction inflammatoire au site d'injection, incluant phlébite et thrombophlébite
Veinite
*Réaction de Jarisch-Herxheimer
Pendant le traitement d'une borréliose, une réaction de Jarisch-Herxheimer peut apparaitre pendant les premiers jours du traitement.
L'apparition d'un ou plusieurs des symptômes suivants a été reportée après plusieurs semaines de traitement d'une borréliose : rash cutané, démangeaison, fièvre, leucopénie, augmentation des enzymes du foie, difficulté à respirer, gène au niveau des articulations.
**Désordre hépato-biliaires
Une augmentation des enzymes du foie (ALAT, ASAT, LDH gamma-GT et/ou phosphatase alcaline) et/ou bilirubine a été observée. Ces anomalies peuvent rarement dépassées deux fois la limite supérieure des valeurs normales et peuvent traduire une atteinte hépatique, habituellement d'origine cholestatique qui le plus souvent est asymptomatique.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d'allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.
Cette présentation contient de la lidocaïne ; elle est contre-indiquée dans les cas suivants:
allergie à la lidocaïne ou aux autres anesthésiques locaux de type amide, porphyries, bloc auriculoventriculaire non appareillé, choc cardiogénique, enfant de moins de trente mois.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation du céfotaxime au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation du céfotaxime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est faible (< 5%), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage peuvent correspondre aux effets indésirables connus du céfotaxime.
Les bêtalactamines exposent au risque d'encéphalopathie (crises convulsives, confusion, troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et, particulièrement, en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.
En cas de surdosage, le céfotaxime doit être arrêté, et un traitement supportif doit être initié, incluant des mesures d'élimination accélérée, et un traitement symptomatique des effets indésirables (ex. convulsions).
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Les concentrations sériques de céfotaxime peuvent être diminuées par hémodialyse ou dialyse péritonéale.

Interactions avec d'autres médicaments

Produits uricosuriques :
Le probénécide interfère avec le passage du céfotaxime au niveau des tubules rénaux, doublant ainsi l'exposition au céfotaxime et réduisant de moitié son excrétion rénale aux doses thérapeutiques. En raison du large index thérapeutique du céfotaxime, aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients ayant une fonction rénale normale.
Aminosides et diurétiques :
Comme les autres céphalosporines, le céfotaxime peut exacerber les effets néphrotoxiques de médicaments néphrotoxiques tels que les aminosides ou des diurétiques puissants (ex. : furosémide). La fonction rénale doit être surveillée .
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
Hypersensibilité et réactions anaphylactiques
La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10 % des cas :
§ L'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration ; § L'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines. § En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible. § Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances y compris avec le céfotaxime, peuvent être graves et parfois fatales.
Réactions bulleuses graves
Des cas graves de syndrome de Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été rapportés avec le céfotaxime . Les patients doivent être informés qu'ils doivent contacter immédiatement leur médecin avant de poursuivre leur traitement en cas d'éruption cutanée accompagnée de cloques notamment au niveau des muqueuses.
Colites pseudo-membraneuses
Des cas de colites liées à l'administration d'un produit antibactérien et de colites pseudo-membraneuses ont été signalés avec presque tous les produits antibactériens, avec une gravité allant de légère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important de prendre en compte ce diagnostic chez les patients qui présentent des diarrhées pendant ou après l'administration du céfotaxime . L'arrêt du traitement par le céfotaxime et l'administration d'un traitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagé. Toute administration d'inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.
Réactions hématologiques
Leucopénie, neutropénie et plus rarement, agranulocytose peuvent apparaître pendant le traitement par céfotaxime, en particulier s'il est donné sur une longue période. En cas de traitement de plus de 10 jours, il est recommandé de pratiquer régulièrement des contrôles de la formule leucocytaire et d'arrêter le traitement en cas de neutropénie. Certains cas d'éosinophilie et de thrombocytopénie, rapidement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été rapportés. Des cas d'anémie hémolytique ont aussi été signalés.
Des cas graves d'anémie hémolytique, incluant des décès, ont été rapportés chez des patients recevant des antibactériens de la classe des céphalosporines (effet de classe). Si un patient développe une anémie sous céfotaxime, le diagnostic d'anémie associée aux céphalosporines doit être envisagé et la céfotaxime arrêtée jusqu'à ce que l'étiologie soit établie.
Fonction rénale
En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie .
Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association du céfotaxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier), le probénécide ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique ou d'autres médicaments néphrotoxiques. .
La fonction rénale doit être surveillée chez ces patients, les personnes âgées et les personnes souffrant d'insuffisance rénale pré-existante.
Neurotoxicité
L'administration de fortes posologies de bêta-lactamines, y compris du céfotaxime, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
Une vigilance particulière doit s'appliquer aux patients traités pour méningite.
Les patients doivent être informés qu'ils doivent contacter immédiatement leur médecin avant de poursuivre le traitement si de telles réactions se produisent.
Précautions d'emploi
Au cours de la surveillance post-marketing, des cas d'arythmies potentiellement fatales ont été rapportées chez quelques patients qui ont reçu une injection IV rapide de céfotaxime à travers un cathéter veineux central. Le temps d'injection par voie intraveineuse ou de perfusion recommandé doit être suivi .
Comme avec d'autres antibiotiques, l'utilisation du céfotaxime, particulièrement s'il est prolongé, peut entraîner la prolifération de germes résistants. L'évaluation répétée de l'état général du patient est essentielle. En cas de surinfection au cours du traitement, une prise en charge appropriée devra être considérée.
Ce médicament contient du sodium.
Ce médicament contient 25.25 mg de sodium par flacon de 500 mg. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Examens paracliniques
Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par le céfotaxime.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche du glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

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