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Chlorhydrate d’articaine septodont - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Chlorhydrate d’articaine septodont appartient au groupe appelés Les amino-amides. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N01BB58.

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SEPTODONT (FRANCE) - Chlorhydrate d’articaine septodont 40 mg/mL ADRENALINE 1/100 000- solution injectable - 40 mg+10 microgrammes - - 2018-03-22

SEPTODONT (FRANCE) - Chlorhydrate d’articaine septodont 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000- solution injectable - 40 mg+5 microgrammes - - 2018-03-22


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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable - 40 mg+10 microgrammes
  • solution injectable - 40 mg+5 microgrammes

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Chlorhydrate d’articaine septodont enregistré en France

Chlorhydrate d’articaine septodont 40 mg/mL ADRENALINE 1/100 000 solution injectable

SEPTODONT (FRANCE)
Dosage: 40 mg+10 microgrammes

Chlorhydrate d’articaine septodont 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000 solution injectable

SEPTODONT (FRANCE)
Dosage: 40 mg+5 microgrammes

Comment utiliser, Mode d'emploi - Chlorhydrate d’articaine septodont

Indications

Anesthésie locale et loco-régionale pour les interventions dentaires.
CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000, solution injectable est indiqué chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant âgé de plus de 4 ans (ou à partir de 20 kg (44 livres) de poids corporel).

Pharmacodynamique

L'articaïne, un anesthésique local de type amide, bloque de façon réversible la conduction nerveuse grâce à un mécanisme bien connu, observé couramment avec les autres anesthésiques locaux de type amide. Cela consiste à diminuer ou empêcher l'augmentation importante et transitoire de la perméabilité des membranes excitables au sodium (Na+) normalement provoquée par une légère dépolarisation de la membrane.
Temps d'action :
CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000, solution injectable a un temps d'action de 1,5 - 1,8 mn pour l'infiltration, et de 1,4 - 3,6 mn pour le blocage nerveux.
Durée de l'analgésie:
L'analgésie pulpaire dure de 45 à 75 mn, et l'analgésie des tissus mous dure de 120 à 360 mn, en fonction de la dose administrée.
Population pédiatrique
Aucune différence de propriétés pharmacodynamiques n'a été obtenue.

Pharmacocinétique

Articaïne
Absorption
Dans trois essais cliniques publiés décrivant le profil pharmacocinétique de l'association de chlorhydrate d'articaïne à 40 mg/mL avec de l'adrénaline à 1/100 000 (0,010 mg/mL) ou 1/200 000 (0,005 mg/mL), les valeurs de Tmax se trouvaient entre 10 et 12 minutes, et les valeurs de Cmax allaient de 400 à 2 100 ng/mL.
Dans les essais cliniques réalisés chez l'enfant, Cmax était 1 382 ng/mL et Tmax 7,78 mn suite à l'infiltration d'une dose de 2 mg/kg de poids corporel.
Distribution
Une liaison élevée aux protéines de l'articaïne a été observée avec l'albumine sérique humaine (68,5 - 80,8 %), et a/b/-globulines (62,5-73,4 %). La liaison à la g-globuline (8,6-23,7 %) était bien plus faible. L'adrénaline est un vasoconstricteur ajouté à l'articaïne pour ralentir son absorption dans la circulation systémique et donc prolonger le maintien d'une concentration d'articaïne active dans les tissus. Le volume de distribution dans le plasma était d'environ 4 l/kg.
Biotransformation
L'articaïne est soumise à l'hydrolyse de son groupe carboxyle par les estérases non spécifiques dans les tissus et le sang. Comme cette hydrolyse est très rapide, environ 90 % de l'articaïne est désactivée de cette façon. En outre, l'articaïne est métabolisée dans les microsomes hépatiques. L'acide articaïnique est le produit principal du métabolisme de l'articaïne induit par le cytochrome P450. Il est décomposé à son tour en glucuronide d'acide articaïnique.
Élimination
Après une injection dentaire, il a été démontré que la demi-vie plasmatique de l'articaïne était d'environ 20 mn. Un essai clinique a démontré que les concentrations plasmatiques de l'articaïne et de l'acide articaïnique diminuaient rapidement suite à l'injection sous-muqueuse.
Entre 12 et 24 heures après l'injection, très peu d'articaïne a été détectée dans le plasma. Plus de 50 % de la dose ont été éliminés dans les urines, 95 % sous forme d'acide articaïnique, dans les 8 heures suivant l'administration. En 24 heures, environ 57 % (68 mg) et 53 % (204 mg) de la dose étaient éliminés dans les urines. L'élimination rénale de l'articaïne non transformée correspondait seulement à 2 % de l'élimination totale.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables suivant l'administration d'articaïne / d'adrénaline sont similaires à ceux observés avec les autres anesthésiques locaux de type amide / vasoconstricteurs. Ces effets indésirables sont, en général, dépendants de la dose. Ils peuvent également être le résultat d'une hypersensibilité, d'une idiosyncrasie ou d'une réduction de la tolérance par le patient.
Les troubles du système nerveux, les réactions locales au niveau du site d'injection, l'hypersensibilité, les troubles cardiaques et vasculaires sont les effets indésirables les plus fréquents.
Les effets indésirables les plus graves sont généralement systémiques.
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables signalés proviennent de déclarations spontanées, d'études cliniques et de la littérature.
La classification des fréquences respecte la convention suivante : très fréquente (≥ 1/10), fréquente (≥1/100 à <1/10), peu fréquente (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000) et très rare (<1/10,000).
Inconnue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Classe de systèmes d'organes MedDRA
Fréquence
Réactions indésirables
Infections et infestations
Fréquent
Gingivite
Affections du système immunitaire
Rare
Réactions allergiques1, anaphylactiques / anaphylactoïdes
Urticaire
Affections psychiatriques
Rare
Nervosité / anxiété
Inconnu
Humeur euphorique
Affections du système nerveux
Fréquent
Neuropathie :
Névralgie (douleur neuropathique)
Hypoesthésie / engourdissement (buccal et péribuccal)
Hyperesthésie
Dysesthésie (buccale et péribuccale), dont
Dysgueusie (par ex., goût métallique, trouble du goût)
Agueusie
Allodynie
Thermohyperesthésie
Maux de tête
Peu fréquent
Sensation de brûlure
Rare
Trouble du nerf facial2 (paralysie, parésie)
Syndrome d'Horner (ptose de la paupière, Enopthalmie, myosis)
Somnolence (engourdissement)
Nystagmus
Très rare
Paresthésie3 (hypoesthésie persistante et perte du goût) après blocage mandibulaire ou du nerf alvéolaire inférieur
Affections oculaires
Rare
Diplopie (paralysie des muscles oculomoteurs)
Déficience visuelle (cécité temporaire)
Ptosis
Myosis
Enophtalmie
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare
Hyperacousie
Acouphènes
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie (également appelée bradyarythmie)
Tachycardie
Rare
Palpitations
Inconnu
Troubles de la conduction (bloc auriculo-ventriculaire)
Affections vasculaires
Fréquent
Hypotension (avec risque de collapsus circulatoire)
Peu fréquent
Hypertension
Rare
Bouffées de chaleur
Inconnu
Vasodilatation
Vasoconstriction
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare
Bronchospasme/asthme
Dyspnée2
Inconnu
Dysphonie (enrouement)1
Affections gastro-intestinales
Fréquent
Gingivite
Tuméfaction de la langue, des lèvres ou des gencives
Peu fréquent
Stomatite, glossite
Nausée, vomissements, diarrhée
Rare
Exfoliation / ulcération gingivale / de la muqueuse buccale (escarre)
Inconnu
Dysphagie
Gonflement des joues
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent
Éruption
Prurit
Rare
Angioedèmes (visage / langue/ lèvres / gorge / larynx / œdème périorbital)
Inconnu
Érythème
Hyperhidrose
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Peu fréquent
Douleurs à la nuque
Rare
Contractions musculaires
Inconnu
Aggravation des manifestations neuromusculaires du syndrome de Kearns-Sayre
Troubles généraux et maladies du site d'administration
Peu fréquent
Douleur au niveau du point d'injection
Rare
Exfoliation / nécrose du site d'injection
Fatigue, asthénie (faiblesse)
Frissons
Inconnu
Tuméfaction locale Sensation de chaleur, Sensation de froid
Description d'effets indésirables sélectionnés
1 Les réactions allergiques ne doivent pas être confondues avec des épisodes syncopaux (palpitations cardiaques causées par l'adrénaline).
2 Un délai de 2 semaines avant l'apparition de la paralysie faciale a été décrit suite à l'administration d'articaïne associée à de l'adrénaline, et cet état de santé n'avait pas changé 6 mois plus tard.
3 Ces pathologies neurales peuvent être accompagnées de symptômes variés de sensations anormales. La paresthésie peut être définie comme une sensation habituellement non douloureuse, spontanée et anormale (par ex., brûlure, picotement, fourmillement ou démangeaisons), dépassant largement la durée attendue de l'anesthésie. La plupart des cas de paresthésie signalés suite à un traitement dentaire sont éphémères et disparaissent en quelques jours, semaines ou mois.
La paresthésie persistante, généralement suivant un blocage nerveux au niveau de la mandibule, se caractérise par une guérison lente, incomplète ou absente.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité était similaire chez l'enfant et l'adolescent de 4 à 18 ans et chez l'adulte. Cependant, des lésions accidentelles des tissus mous ont été observées plus fréquemment, en particulier chez les enfants de 3 à 7 ans, à cause de l'anesthésie prolongée des tissus mous.

Contre-indications

Patients dont l'épilepsie n'est pas contrôlée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Il n'existe aucun rapport de l'usage de l'articaïne chez la femme enceinte sauf au moment de l'accouchement. Les études chez l'animal n'indiquent pas si l'articaïne a un effet nocif direct ou indirect sur la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal, la naissance ou le développement postnatal.
Des études chez l'animal ont montré que l'adrénaline est toxique pour la reproduction aux doses supérieures à la dose maximale recommandée .
L'adrénaline et l'articaïne traversent la barrière placentaire, bien que l'articaïne le fasse de manière moins importante que d'autres anesthésiques locaux. Les concentrations sériques d'articaïne mesurées chez les nouveaux nés atteignent environ 30 % des concentrations maternelles. En cas d'injection intravasculaire par inadvertance, l'adrénaline peut réduire la perfusion utérine. Durant la grossesse, CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/100 000, solution injectable devrait être utilisé seulement après une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice/risque.
En raison de son plus faible dosage en adrénaline, l'utilisation de CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000, solution injectable ; devra être préférée par rapport au CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/100 000, solution injectable.
Allaitement
A cause d'une chute rapide des concentrations sériques et d'une élimination rapide, les doses cliniques d'articaïne sont rarement retrouvées dans le lait maternel. L'adrénaline passe dans le lait maternel mais sa demi-vie.est courte.
Il n'est donc pas nécessaire d'arrêter l‘allaitement en cas d'usage ponctuel.
Fertilité
Des études chez l'animal avec de l'articaïne 40 mg/mL + adrénaline 0,01 mg/mL n'ont pas montré d'effets sur la fertilité . Aux doses thérapeutiques, on n'attend pas d'effets délétères sur la fertilité humaine.

Surdosage

Types de surdosage
Le surdosage d'anesthésique local au sens large est souvent utilisé pour décrire :
Le surdosage absolu,
Le surdosage relatif comme :
l'injection accidentelle dans un vaisseau sanguin, ou
l'absorption anormalement rapide dans la circulation systémique, ou
le métabolisme et l'élimination différés du médicament.
Symptomatologie
Du fait d'un surdosage (absolu ou relatif), comme l'excitation peut être temporaire ou absente, les premiers symptômes peuvent être une perte de conscience et un arrêt respiratoire.
À cause de l'articaïne :
Les symptômes dépendent de la dose, et ont une gravité progressive en ce qui concerne les manifestations neurologiques (présyncope, syncope, maux de tête, agitation, trouble, état de confusion, désorientation, étourdissements (vertiges), frissons, stupeur, dépression profonde du SNC, perte de conscience, coma, convulsions (y compris crise tonico-clonique), troubles de la parole (par ex. dysarthrie, logorrhée), vertige, troubles de l'équilibre (déséquilibre), manifestations visuelles (mydriase, vision floue, troubles de la mise au point), suivies de toxicités vasculaires (pâleur (locale, régionale, générale)), respiratoires (apnée (arrêt respiratoire), bradypnée, tachypnée, bâillements, dépression respiratoire), et enfin cardiaques (arrêt cardiaque, dépression du myocarde).
À cause de l'adrénaline :
Les symptômes dépendent de la dose et ont une gravité progressive en ce qui concerne les manifestations neurologiques (agitation, trouble, pré syncope, syncope), suivies de toxicité vasculaire (pâleur (locale, régionale, générale)), respiratoire (apnée (arrêt respiratoire), bradypnée, tachypnée, dépression respiratoire) et enfin cardiaque (arrêt cardiaque, dépression myocardique).
Traitement du surdosage
La présence d'un équipement de réanimation doit être vérifiée avant la mise en œuvre de l'anesthésie dentaire grâce à des anesthésiques locaux.
Si des signes de toxicité grave sont présumés, l'injection de CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000, solution injectable doit être interrompue immédiatement.
Il convient d'administrer rapidement de l'oxygène, si nécessaire grâce à une ventilation assistée.
Changer la position du patient pour qu'il soit en position allongée si nécessaire.
Si la crise ne s'arrête pas spontanément après 15 à 20 secondes, un médicament anticonvulsant doit être administré. Des agents myorelaxants peuvent être nécessaires, mais exigent une intubation trachéale.
Hypotension et/ou bradycardie peuvent être soignées avec de l'éphédrine.
En cas d'arrêt cardiaque, il convient de commencer immédiatement une réanimation cardio-pulmonaire et d'y associer de l'adrénaline (épinéphrine) et de l'atropine.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Du fait de la présence d'articaïne :
Autres anesthésiques locaux :
La toxicité des anesthésiques locaux est cumulative.
La dose totale de tous les anesthésiques locaux administrés ne doit pas dépasser la dose maximum recommandée pour les médicaments utilisés.
Sédatifs (dépresseurs du système nerveux central comme les benzodiazépines ou les opiacés) :
Chez l'enfant recevant de la benzodiazépine ou des opiacés, il convient d'utiliser des doses réduites de ce médicament du fait des effets cumulatifs.
Du fait de la présence d'adrénaline :
Anesthésiques volatiles halogénés (par ex. halothane) :
Il convient d'utiliser des doses réduites de ce médicament à cause de la sensibilisation du cœur aux effets arythmogènes des catécholamines : risque d'arythmies ventriculaires sévères.
Un entretien avec l'anesthésiste est recommandé avant l'administration d'anesthésiques locaux pendant une anesthésie générale.
Agents Bloquants postganglioniques (périphériques) des adrénergiques (par ex. guanadrel, guanéthidine et alcaloïdes de la rauwolfia) :
Il convient d'utiliser des doses réduites de ce médicament, sous surveillance médicale étroite, et de les faire suivre d'une aspiration minutieuse, à cause de la possibilité d'augmentation de la réponse aux vasoconstricteurs adrénergiques : risque d'hypertension et autres effets cardiovasculaires.
Bêta-bloquants non sélectifs (par ex. propranolol, nadolol) :
Il convient d'utiliser des doses réduites de ce médicament du fait de la possible hausse de la pression artérielle et de l'augmentation du risque de bradycardie.
Antidépresseurs tricycliques (ATC) (par ex. amitriptyline, désipramine, imipramine, nortriptyline, maprotiline et protriptyline) :
Il convient de réduire la dose et la vitesse d'administration de ce médicament du fait de l'augmentation du risque d'hypertension sévère.
Inhibiteurs de la catéchol-O-méthyletransférase (inhibiteurs COMT) (par ex. entacapone, tolcapone) :
Il existe un risque d'arythmie, d'accélération du rythme cardiaque et de variation de la pression artérielle.
Il convient d'administrer une quantité réduite d'adrénaline au cours des anesthésies dentaires chez les patients sous inhibiteurs COMT.
Substances provoquant l'arythmie (par ex. antiarythmiques comme la digitale, la quinidine) :
La dose administrée doit être réduite du fait de l'augmentation du risque d'arythmie lorsque des glucosides digitaliques et de l'adrénaline sont administrés de manière concomitante au patient. Une aspiration soigneuse est recommandée avant l'administration.
Médicaments ocytociques de type ergot de seigle (par ex. méthysergide, ergotamine, ergométrine) :
Utiliser ce médicament sous surveillance médicale stricte à cause de l'augmentation cumulative ou synergétique de la pression artérielle et/ou de la réponse ischémique.
Vasopresseurs sympathomimétiques (par ex. la cocaïne, mais aussi les amphétamines, la phényléphrine, la pseudoéphédrine, l'oxymétazoline) :
Il existe un risque de toxicité adrénergique.
Si un patient a pris un vasopresseur sympathomimétique au cours des dernières 24 heures, le traitement dentaire prévu doit être différé.
Phénothiazines (et autres neuroleptiques) :
Utiliser avec prudence chez les patients sous phénothiazines, du fait du risque d'hypotension causée par l'inhibition possible des effets de l'adrénaline.

Mises en garde et précautions

Avant d'utiliser ce médicament, il est important :
- de déterminer les traitements que peut suivre le patient actuellement et ses antécédents ;
- de maintenir un contact verbal avec le patient ;
- de garder un équipement de réanimation à portée de main .
Mises en garde spéciales
Ce médicament doit être utilisé avec précautions chez des patients souffrant des pathologies suivantes et le report de l'intervention dentaire devrait être envisagé s'il s'agit d'une condition sévère ou instable :
Patients atteints de maladies cardiovasculaires :
Troubles du rythme et de la conduction cardiaque (c'est à dire bloc auriculo-ventriculaire du second ou du troisième degré; bradycardie sévère).
Insuffisance cardiaque aigue décompensée (insuffisance cardiaque congestive aigue)
Hypotension
Pontages coronariens récents (3 mois)
Tachycardie paroxystique ou arythmies avec fréquence cardiaque rapide
Infarctus du myocarde récent (3 à 6 mois)
Prise de bêta-bloquants non sélectifs (c'est à dire du propranolol), (risque de crise hypertensive ou de bradycardie sévère )
Hypertension non contrôlée
Traitement concomitant avec des antidépresseurs tricycliques, car ces médicaments peuvent intensifier les effets cardiovasculaires de l'adrénaline.
Il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace.
Ce médicament doit être utilisé avec précaution dans les pathologies suivantes :
Patients épileptiques :
Du fait de leur action convulsivante, tous les anesthésiques locaux doivent être utilisés avec une très grande prudence.
Patients présentant une carence en cholinestérase plasmatique :
On peut suspecter une carence en cholinestérase plasmatique si on constate des signes cliniques de surdosage avec des doses normales d'anesthésiques, et si une injection vasculaire a été exclue. Dans ce cas, il convient d'être prudent pour l'injection suivante et d'employer une dose réduite.
Patients présentant une affection hépatique :
Il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace.
Patients présentant une affection rénale :
Il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace.
Patients ayant une administration concomitante d'anesthésiques halogénés :
Il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace .
Patients souffrant de myasthénie grave :
Il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace.
Patients recevant un traitement antiplaquettaire / anticoagulant :
L'augmentation du risque d'hémorragie grave après la perforation accidentelle d'un vaisseau et au cours d'une intervention chirurgicale oro-maxillo-faciale doit être pris en compte. La surveillance de l'INR doit être accrue chez les patients prenant des anticoagulants.
Patients présentant une porphyrie :
Ce médicament doit être utilisé avec prudence.
Patients âgés :
Chez les patients âgés de plus de 70 ans, il convient d'utiliser la dose la plus faible permettant d'obtenir une anesthésie efficace.
L'usage de la solution injectable de CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/200 000, est recommandé plutôt que celle de CHLORHYDRATE D'ARTICAINE SEPTODONT 40 mg/mL ADRENALINE 1/100 000, en raison de sa plus faible teneur en adrénaline (5 mcg/mL) chez les:
Patients souffrant de maladies cardiovasculaires (c'est à dire: crise cardiaque, maladie coronarienne, antécédents d'infarctus du myocarde, arythmies cardiaques, hypertension)
Patients souffrant de troubles vasculaires au niveau du cerveau ou des antécédents d'AVC
Patients souffrant d'un diabète non contrôlé:
Ce médicament doit être employé avec précaution à cause de l'effet hyperglycémiant de l'adrénaline.
Patients souffrant de thyrotoxicose:
Ce médicament doit être employé avec précaution à cause de la présence d'adrénaline.
Patients souffrant de phéochromocytome:
Ce médicament devrait être utilisé avec précaution à cause de la présence d'adrénaline.
Patients ayant une prédisposition au glaucome aigu à angle fermé.
Ce médicament doit être utilisé avec précaution à cause de la présence d'adrénaline.
La plus petite dose efficace d'anesthésique devrait être employée.
Ce médicament doit être utilisé de manière sûre et efficace, dans des conditions appropriées :
L'adrénaline modifie la circulation sanguine au niveau des gencives, ce qui peut provoquer une nécrose locale des tissus.
De très rares cas de lésion nerveuse prolongée ou irréversible et de perte gustative ont été signalés après une analgésie par blocage mandibulaire.
Les effets de l'anesthésique local peuvent être réduits lorsque ce médicament est injecté dans une zone présentant une inflammation ou une infection.
Il existe un risque de lésion par morsure (lèvres, joues, muqueuse et langue), en particulier chez l'enfant ; le patient doit être averti qu'il doit éviter de mâcher des chewing-gums ou de manger jusqu'à ce qu'il retrouve des sensations normales.
Ce médicament contient du métabisulfite de sodium, un sulfite qui peut, dans de rares cas, causer des réactions d'hypersensibilité et des bronchospasmes.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par cartouche, c'est-à-dire qu'il est considéré pratiquement "sans sodium".
Précautions d'emploi
Risque associé à une injection intravasculaire accidentelle :
Une injection intravasculaire accidentelle peut être à l'origine d'une augmentation brutale du taux d'adrénaline et d'articaïne dans la circulation systémique. Cela peut être associé à des réactions indésirables graves, comme des convulsions, suivies d'une dépression cardiorespiratoire et du système nerveux central et d'un coma, progressant vers un arrêt respiratoire et circulatoire.
Ainsi, pour s'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin pendant l'injection, il convient d'effectuer une aspiration avant d'injecter l'anesthésique local. Cependant, l'absence de sang dans la seringue ne garantit pas que l'injection intravasculaire ait été évitée.
Risque associé à une injection intraneurale accidentelle :
L'injection intraneurale accidentelle peut provoquer un déplacement rétrograde du médicament le long du nerf.
Afin d'éviter les injections intraneurales et d'empêcher les lésions nerveuses liées au blocage nerveux, l'aiguille doit toujours être retirée légèrement si le patient ressent une sensation de choc électrique au cours de l'injection, ou si l'injection est particulièrement douloureuse. En cas de lésion nerveuse causée par l'aiguille, l'effet neurotoxique peut être aggravé par la neurotoxicité chimique potentielle de l'articaïne, et la présence d'adrénaline, qui peut altérer l'irrigation sanguine périneurale et empêcher l'évacuation de l'articaïne au niveau local.
L'utilisation concomitante d'autres médicaments peut nécessiter une surveillance approfondie .

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