Après administration par voie orale, la loratadine est rapidement et bien absorbée, et subit un important effetde premier passage hépatique, par métabolisation essentielle par les CYP3A4 et CYP2D6. Le principal métabolite-la desloratadine-est pharmacologiquement actif et responsable en grande partie de l'effet clinique. Les concentrations plasmatiques maximales de la loratadine et de la desloratadine sont respectivement atteintes (Tmax) entre 1-1,5 heures et 1,5-3,7 heures après l'administration.
Au cours d'études cliniques contrôlées, une augmentation des concentrations plasmatiques de loratadine a été rapportée lors de l'administration simultanée de kétoconazole, d'érythromycine ou de cimétidine, mais sans conséquence clinique significative (ni modification des tracés ECG).
La liaison de la loratadine aux protéines circulantes est intense (97 à 99 %), alors que celle du métabolite est plus modérée (73 à 76 %).
Chez les volontaires sains, les demi-vies de distribution de la loratadine et de son métabolite actif sont d'environ 1 et 2 heures respectivement. La demi-vie principale d'élimination chez les sujets volontaires sains était de 8,4 heures (fourchette de 3 à 20 heures) pour la loratadine et de 28 heures (fourchette de 8,8 et 92 heures) pour le principal métabolite actif.
Approximativement 40 % de la dose est excrétée dans les urines et 42 % dans les fèces sur une période de 10 jours et principalement sous forme de métabolites conjugués. Approximativement 27 % de la dose est éliminée dans les urines pendant les 24 premières heures. Moins de 1 % de la substance active est excrétée sous la forme active inchangée loratadine ou desloratadine.
La biodisponibilité de la loratadine et de son métabolite actif est dose dépendante.
Le profil pharmacocinétique de la loratadine et de ses métabolites est comparable chez les volontaires sains adultes et âgés.
L'ingestion concomitante de nourriture peut entraîner un léger retard à l'absorption de la loratadine sans conséquence sur l'effet clinique.
Chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique, l'ASC et les pics des concentrations plasmatiques (Cmax) de la loratadine et de son métabolite ont été plus élevés que l'ASC et les pics plasmatiques (Cmax) observés chez les patients ayant une fonction rénale normale. Les demi-vies moyennes d'élimination de la loratadine et de son métabolite n'étaient pas significativement différentes de celles observées chez les sujets normaux. L'hémodialyse n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la loratadine et de son métabolite actif chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique.
Chez des patients présentant une atteinte hépatique chronique d'origine éthylique, l'ASC et les pics de concentration plasmatiques (Cmax) de la loratadine observés ont été doublés alors que le profil pharmacocinétique du métabolite actif n'était pas significativement modifié par rapport à celui des patients ayant une fonction hépatique normale. Les demi-vies d'élimination de la loratadine et de son métabolite étaient de 24 heures et de 37 heures respectivement et elles augmentaient parallèlement à la sévérité de l'atteinte hépatique.
La loratadine et son métabolite actif sont excrétés dans le lait maternel chez les femmes allaitant.
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Loratadine en fonction de la voie d'administration
Absorption
La loratadine est rapidement et bien absorbée. L'ingestion concomitante de nourriture peut entraîner un léger retard de l'absorption de la loratadine sans conséquence sur l'effet clinique. La biodisponibilité de la loratadine et de son métabolite actif est dose dépendante.
Distribution
La liaison de la loratadine aux protéines plasmatiques est élevée (97 % à 99 %), alors que celle du métabolite est plus modérée (73 % à 76 %).
Chez les volontaires sains, les demi-vies de distribution plasmatique de la loratadine et de son métabolite actif sont respectivement d'environ 1 et 2 heures.
Biotransformation
Après administration par voie orale, la loratadine est rapidement et bien absorbée et subit un important effet de premier passage hépatique, par métabolisation essentiellement par les cytochromes CYP3A4 et CYP2D6. Son principal métabolite, la desloratadine (DL), est pharmacologiquement actif et responsable en grande partie de l'effet clinique. Les concentrations plasmatiques maximales de loratadine et de desloratadine sont atteintes respectivement (Tmax) entre 1-1,5 heures et 1,5-3,7 heures après l'administration.
Élimination
Approximativement 40 % de la dose est excrétée dans les urines et 42 % dans les fèces sur une période de 10 jours et principalement sous forme de métabolites conjugués. Approximativement 27 % de la dose sont éliminés dans les urines pendant les 24 premières heures. Moins de 1 % de la substance active est excrété sous la forme active inchangée loratadine ou desloratadine.
La demi-vie d'élimination moyenne chez les sujets adultes volontaires sains était de 8,4 heures (entre 3 et 20 heures) pour la loratadine et de 28 heures (entre 8,8 et 92 heures) pour le principal métabolite actif.
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique, l'aire sous la courbe (ASC) et les pics des concentrations (Cmax) plasmatiques de la loratadine et de son métabolite ont été plus élevés que l'ASC et les Cmax observés chez les patients ayant une fonction rénale normale. Les demi-vies moyennes d'élimination de la loratadine et de son métabolite n'étaient pas significativement différentes de celles observées chez les sujets normaux. L'hémodialyse n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la loratadine et de son métabolite actif chez les patients ayant une insuffisance rénale chronique.
Insuffisance hépatique
Chez des patients présentant une atteinte hépatique chronique d'origine éthylique, l'aire sous la courbe (ASC) et les pics de concentration plasmatique (Cmax) de la loratadine observés ont été doublés alors que le profil pharmacocinétique du métabolite actif n'était pas significativement différente de celui des patients ayant une fonction hépatique normale. Les demi-vies d'élimination de la loratadine et de son métabolite étaient respectivement de 24 heures et de 37 heures et elles augmentaient parallèlement à la sévérité de l'atteinte hépatique.
Sujets âgés
Le profil pharmacocinétique de la loratadine et de ses métabolites est comparable chez les volontaires sains adultes et âgés.
La loratadine est bien absorbée après administration orale et elle est rapidement et presque totalement métabolisée dans le foie, essentiellement par le CYP3A4 et le CYP2D6. Son métabolite majeur - la descarboxy-éthoxyloratadine (DCL) - est pharmacologiquement actif et responsable d'une grande partie de l'effet clinique. La loratadine et la DCL atteignent leurs concentrations plasmatiques maximales de 1 à 1,5 heure et de 1,5 à 3,7 heures après administration, respectivement.
La loratadine est liée à 97-99 % aux protéines plasmatiques; le taux de liaison de la DCL est de 73-76 %.
Moins de 1 % du produit est excrété inchangé, sous forme active (loratadine ou DCL).
Les études avec la loratadine radiomarquée montrent qu'environ 81 % d'une dose est excrétée sur une période de 10 jours - dont 40 % par voie urinaire et 42 % par voie fécale.
L'état d'équilibre est atteint au 5ème jour d'administration continue. Les demi-vies de la loratadine et de la DCL sont respectivement de 12 h et 18 h environ, avec une grande variabilité individuelle.
L'élimination de la loratadine n'est pas modifiée par l'insuffisance rénale. La demi-vie de la loratadine et de la DCL étaient prolongées chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère.
La pharmacocinétique ne varie pas significativement avec l'âge.
Résumé du profil de sécurité
Lors des études cliniques menées chez les adultes et adolescents dans les indications rhinite allergique et urticaire chronique idiopathique, à la dose recommandée de 10 mg par jour, les effets indésirables avec la loratadine ont été rapportés chez 2 % de patients de plus que ceux traités par placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec une plus grande fréquence que sous placebo étaient : somnolence (1,2 %), céphalées (0,6 %), augmentation de l'appétit (0,5 %) et insomnie (0,1 %). Les autres effets indésirables très rarement rapportés depuis la commercialisation sont listés dans le tableau suivant selon le système de classe d'organes.
Tableau de la liste des effets indésirables :
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rares (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classes de système d'organes | Fréquent | Peu Fréquent | Rare | Très rare | Fréquence indéterminée |
Affections du système immunitaire | | | | Réactions d'hypersensibilité (incluant angio-dème et anaphylaxie) | |
Affections du système nerveux | | | | Vertiges, convulsions | |
Affections cardiaques | | | | Tachycardie, palpitations | |
Affections gastro-intestinales | | | | Nausées, bouche sèche, gastrite | |
Affections hépatobiliaires | | | | Troubles des fonctions hépatiques | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | | | | Rash, alopécie | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | | | | Fatigue | |
Investigations | | | | | Prise de poids |
Population pédiatrique
Lors des études cliniques menées dans la population pédiatrique, chez des enfants âgés de 2 à 12 ans, les effets indésirables fréquents rapportés avec une plus grande fréquence que sous placebo étaient : céphalées (2,7 %), nervosité (2,3 %) et fatigue (1 %).
La loratadine doit être utilisée avec précaution chez l'insuffisant hépatique sévère .
Ce produit contient du lactose et du sorbitol. Son administration n'est pas recommandée en cas d'intolérance au fructose, d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
Ce produit contient de l'aspartame. Il est donc déconseillé chez les personnes souffrant de phénylcétonurie l'aspartame étant une source de phénylalanine.
L'administration de la loratadine doit être interrompue au moins 48 heures avant de pratiquer des tests cutanés pour le diagnostic de l'allergie car les antihistaminiques peuvent inhiber ou réduire la réponse cutanée.