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Éprosartan


Éprosartan - l'éprosartan est un inhibiteur des récepteurs de l'angiotensine ii, un non tétrazole non biphényle d'origine synthétique, actif par voie orale.


Éprosartan - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Éprosartan - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
EPROSARTAN
Numéro CAS:
133040-01-4
Formule brute:
C23H24N2O4S
Nomenclature de l'UICPA:
4-[[2-butyl-5-[(E)-2-carboxy-3-(2-thienyl)prop-1-enyl]imidazol-1-yl]methyl]benzoic acid

4-[[2-butyl-5-[(E)-2-carboxy-3-thiophen-2-ylprop-1-enyl]-1-imidazolyl]methyl]benzoic acid

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Composés chimiques

ÉPROSARTAN
Dénomination commune internationale:
EPROSARTAN
Numéro CAS:
133040-01-4
Formule brute:
C23H24N2O4S
Nomenclature de l'UICPA:

4-[[2-butyl-5-[(E)-2-carboxy-3-(2-thienyl)prop-1-enyl]imidazol-1-yl]methyl]benzoic acid

4-[[2-butyl-5-[(E)-2-carboxy-3-thiophen-2-ylprop-1-enyl]-1-imidazolyl]methyl]benzoic acid

MÉSILATE D'ÉPROSARTAN
Dénomination commune internationale:
EPROSARTAN MESYLATE
Numéro CAS:
144143-96-4
Formule brute:
C24H28N2O7S2
Nomenclature de l'UICPA:

4-[[2-butyl-5-[(E)-2-carboxy-3-thiophen-2-ylprop-1-enyl]imidazol-1-yl]methyl]benzoic acid;methanesulfonic acid

EPROSARTAN MESYLATE DIHYDRATE
Numéro CAS:
197855-71-3
Formule brute:
C23H24N2O4S.CH4O3S.2H2O

Éprosartan - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
eprosartan
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
éprosartan
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Эпросартан
Pharmacopée américaine
eprosartan
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée internationale
eprosartanum
Pharmacopée chinoise
依普罗沙坦


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé

Pharmacodynamique

L'éprosartan est un inhibiteur des récepteurs de l'angiotensine II, un non tétrazole non biphényle d'origine synthétique, actif par voie orale. L'angiotensine II joue un rôle majeur dans la physiopathologie de l'hypertension. L'angiotensine II se fixe de manière sélective au récepteur AT1 dans de nombreux tissus (par exemple muscle lisse vasculaire, surrénales, reins, cœur) et produit des effets biologiques importants comme la vasoconstriction, la rétention de sodium et la libération d'aldostérone.
L'éprosartan antagonise l'effet de l'angiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal, et la sécrétion d'aldostérone chez les volontaires sains. L'éprosartan ne compromet pas les mécanismes d'autorégulation de la circulation rénale. Chez le volontaire sain de sexe masculin, il a été montré que l'éprosartan augmentait le flux sanguin rénal moyen.
L'éprosartan ne réduit pas la filtration glomérulaire des volontaires sains de sexe masculin, ni celle des patients hypertendus, ni celle des patients ayant une insuffisance rénale plus ou moins sévère.
Le contrôle de la pression artérielle est maintenu de manière homogène sur une période de 24 heures. L'arrêt du traitement par l'éprosartan n'entraîne pas d'effet rebond de la pression artérielle.
ÉPROSARTAN a été étudié chez des patients ayant une hypertension artérielle légère, modérée et sévère.
Chez les patients hypertendus, la réduction de la pression artérielle n'a entraîné aucune modification de la fréquence cardiaque.
Le bénéfice éventuel du traitement par éprosartan sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires n'est pas actuellement connu.
L'éprosartan n'affecte pas de manière significative l'élimination d'acide urique dans les urines.
Comme les autres antagonistes de l'angiotensine II :
l'éprosartan n'exerce aucun effet sur l'enzyme de conversion et n'entraîne aucune potentialisation de la bradykinine ou de la substance P,
dans des études cliniques contrôlées comparant l'éprosartan à des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, l'incidence de la toux a été plus faible chez les patients traités par éprosartan. Dans une étude spécifiquement conçue pour comparer l'incidence de la toux chez les patients traités par ÉPROSARTAN et par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, l'incidence de la toux sèche persistante chez les patients traités par ÉPROSARTAN (1,5 %) était significativement inférieure (p<0,05) à celle des patients traités par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (5,4 %).
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ÉPROSARTAN - voie orale

La biodisponibilité absolue, après administration orale d'une dose unitaire de 300 mg d'éprosartan, est d'environ 13 % en raison d'une absorption orale limitée. Le pic de concentration plasmatique est atteint 1 à 2 heures après une prise orale à jeun. Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à la dose, pour les doses de 100 à 200 mg, mais non proportionnelles pour les doses de 400 et 800 mg. La demi-vie d'élimination terminale de l'éprosartan après administration orale est de 5 à 9 heures.
L'éprosartan ne s'accumule pas de façon significative en cas d'utilisation chronique.
Une prise simultanée d'éprosartan et de nourriture retarde son absorption, avec des modifications minimes (< 25 %) observées sur la Cmax et l'ASC, qui sont sans conséquence clinique.
La liaison aux protéines plasmatiques est élevée (environ 98 %) et constante sur l'intervalle de concentration correspondant aux doses thérapeutiques. La liaison aux protéines plasmatiques n'est pas influencée par le sexe, l'âge, un dysfonctionnement hépatique ou une insuffisance rénale légère à modérée, mais il a été montré qu'elle diminuait chez un petit nombre de patients atteints d'insuffisance rénale sévère.
Après administration intraveineuse d'éprosartan marqué au [14C], environ 61 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces et environ 37 % dans les urines. Après administration orale d'une dose d'éprosartan marqué au [14C], environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans les fèces et environ 7 % dans les urines.
Après administration orale et intraveineuse d'éprosartan marqué au [14C] chez l'homme, seul l'éprosartan est retrouvé dans le plasma et les fèces.
Dans les urines, 20 % de l'éprosartan sont excrétés sous forme d'un acyl-glucuronide, 80 % sous forme non modifiée.
Le volume de distribution de l'éprosartan est d'environ 13 litres. La clairance plasmatique totale est d'environ 130 ml/min. L'éprosartan est éliminé par voies biliaire et rénale.
Les valeurs de l'ASC et de la Cmax augmentent chez les patients âgés (en moyenne multipliées par deux).
Après administration d'une dose de 100 mg d'éprosartan, les valeurs de l'ASC de l'éprosartan (mais pas la Cmax)) sont augmentées en moyenne de 40 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique.
Comparativement aux sujets ayant une fonction rénale normale, les valeurs moyennes de l'ASC et de la Cmax sont de près de 30 % supérieures chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-59 ml/min.), de près de 50 % supérieures chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine 5-29 ml/min.) et de près de 60 % chez les patients sous dialyse.
Les propriétés pharmacocinétiques de l'éprosartan sont identiques chez l'homme et chez la femme.

Dosage

Dosage - ÉPROSARTAN - voie orale
Comprimé pelliculé
La posologie usuelle recommandée est de 600 mg par jour, répartie en deux prises, matin et soir.
L'effet antihypertenseur atteint son maximum après 2 à 3 semaines de traitement.
L'éprosartan peut être utilisé seul ou en association avec d'autres antihypertenseurs . L'association, en particulier d'un diurétique thiazidique comme l'hydrochlorothiazide ou d'un inhibiteur calcique tel que la nifédipine à libération prolongée, a montré un effet additif avec l'éprosartan.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'emploi de ÉPROSARTAN n'ayant pas été établies chez l'enfant, son utilisation n'est pas recommandée.
Utilisation chez les sujets âgés, les insuffisants rénaux
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les sujets âgés ou en cas d'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine ≥ 30 ml/min).
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 60 ml/min), la posologie journalière ne doit pas dépasser 600 mg.
Mode d'administration
ÉPROSARTAN peut être administré pendant ou en dehors des repas.

Indications

Indications - ÉPROSARTAN - usage systémique
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
insuffisance hépatique,
2ème et 3ème trimestres de la grossesse ,
l'association de ÉPROSARTAN à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .

Effets indésirables

Effets indésirables - ÉPROSARTAN - usage systémique
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par éprosartan sont des céphalées et des troubles gastro-intestinaux non spécifiques, se produisant chez environ 11 % et 8% des patients, respectivement.
EFFETS INDESIRABLES RAPPORTES CHEZ LES PATIENTS TRAITES PAR EPROSARTAN DURANT LES ETUDES CLINIQUES (n = 2316).
Système organe / classe (MedDRA)
Très fréquents ≥ 1/10
Fréquents ≥1/100, <1/10
Peu fréquents ≥1/1000, <1/100
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité*
Affections du système nerveux central
Céphalées*
Sensations vertigineuses*
Affections vasculaires
Hypotension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Rhinites
Affections gastro-intestinales
Troubles gastro-intestinaux non spécifiques (tels que nausées, diarrhée, vomissements)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions allergiques cutanées (telles rash, prurit)
Angioedème*
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie
*Ces effets ne sont pas apparus à une fréquence plus élevée que dans le groupe placebo
En plus des effets indésirables rapportés au cours des études cliniques, les effets indésirables suivants ont été rapportés spontanément depuis la commercialisation de ÉPROSARTAN. Les données disponibles ne permettent pas d'estimer leur fréquence (inconnue).
Affections rénales et urinaires :
Fonction rénale altérée incluant une insuffisance rénale chez les patients à risque (par exemple sténose des artères rénales).
Affections gastro-intestinales
Diarrhée aiguë.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Arthralgie.

Surdosage

Les données concernant le surdosage chez l'homme sont limitées. Dans les cas individuels rapportés après commercialisation, des doses allant jusqu'à 12 000 mg ont été ingérées.
En cas de surdosage, les manifestations cliniques attendues comprennent une hypotension, des nausées, des vertiges, une bradycardie ou une tachycardie. Ces symptômes régressent après correction de la volémie.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
L'utilisation des ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n'existe pas d'études épidémiologiques disponibles concernant l'utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) . En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel .
Allaitement
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de ÉPROSARTAN au cours de l'allaitement, ÉPROSARTAN est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

Interactions avec d'autres médicaments

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurs sélectifs de la COX 2), les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés. Ce risque est majoré en cas d'association à des médicaments suscités .
Aucune interaction, cliniquement significative, n'a été observée avec les médicaments suivants : digoxine, warfarine, glibenclamide ou ranitidine.
Aucune interaction indésirable cliniquement pertinente n'a été observée lors de l'utilisation de l'éprosartan en association avec les diurétiques thiazidiques (par exemple l'hydrochlorothiazide) et les inhibiteurs calciques (par exemple la nifédipine à libération prolongée).
Par ailleurs, aucune interaction n'a été observée avec les médicaments qui agissent sur les isoenzymes du cytochrome P450, comme le kétoconazole, le fluconazole.
D'autres antihypertenseurs peuvent majorer l'action antihypertensive de l'éprosartan.
L'éprosartan n'inhibe pas, in vitro, les isoenzymes du cytochrome P450 humain CYP1A, 2A6, 2C9/8, 2C19, 2D6, 2E et 3A.
Associations déconseillées
Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, canrénoate de potassium, spironolactone, éplérénone, triamtérène, seuls ou associés), potassium (sels de)
Hyperkaliémie (potentiellement létale), surtout lors d'une insuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Ne pas associer d'hyperkaliémiants à un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II, sauf en cas d'hypokaliémie.
Lithium
Augmentation de la lithémie, pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'usage d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II est indispensable, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs de cox-2 et acide acétylsalicylique (aspirine) ≥ 3 g/j
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS ou à l'aspirine). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur. Hydrater le malade ; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la tension artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
Diurétiques hypokaliémiants
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée pré-existante.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l'antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement,
soit administrer des doses initiales réduites d'antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II et augmenter progressivement la posologie.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II.
Associations à prendre en compte
Alpha-bloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prasozine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet antihypertenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

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