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Oxprénolol (chlorhydrate d')


Oxprénolol (chlorhydrate d') - l'oxprénolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques: l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective un effet anti-arythmique un pouvoir agoniste partiel (ou une activité sympathomimétique intrinsèque) modéré.


Oxprénolol (chlorhydrate d
Dénomination commune internationale:
OXPRENOLOL
Numéro CAS:
6452-71-7
Formule brute:
C15H23NO3
Nomenclature de l'UICPA:
1-(2-allyloxyphenoxy)-3-(isopropylamino)propan-2-ol

1-(propan-2-ylamino)-3-(2-prop-2-enoxyphenoxy)-2-propanol

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Composés chimiques

OXPRÉNOLOL (CHLORHYDRATE D')
Dénomination commune internationale:
OXPRENOLOL
Numéro CAS:
6452-71-7
Formule brute:
C15H23NO3
Nomenclature de l'UICPA:

1-(2-allyloxyphenoxy)-3-(isopropylamino)propan-2-ol

1-(propan-2-ylamino)-3-(2-prop-2-enoxyphenoxy)-2-propanol

OXPRENOLOL HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
6452-73-9
Formule brute:
C15H23NO3.ClH

Oxprénolol (chlorhydrate d') - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
oxprenolol
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
oxprénolol (chlorhydrate d')
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
oxprenolol hydrochloride
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
Окспренолол
Pharmacopée américaine
oxprenolol
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
oxprenololo
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée européenne
oxprenolol
- Ph.Eur.
Pharmacopée indienne
oxprenolol
- IP
Pharmacopée internationale
oxprenololum
Pharmacopée chinoise
氧烯洛尔


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • comprimé pelliculé
  • comprimé pelliculé sécable

Pharmacodynamique

L'oxprénolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques:
L'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
Un effet anti-arythmique
Un pouvoir agoniste partiel (ou une activité sympathomimétique intrinsèque) modéré.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - OXPRÉNOLOL - voie orale

Absorption
Administré par voie orale, l'oxprénolol est rapidement absorbé; la biodisponibilité est très variable d'un sujet à l'autre, et comprise entre 20 et 75 %. Il existe un effet de premier passage hépatique. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
La formulation à libération prolongée des comprimés permet d'écrêter le pic des concentrations plasmatiques et de les maintenir plus longtemps en plateau, sans réduction notable de la biodisponibilité et en doublant de la sorte la durée d'action pharmacologique du produit.
Métabolisme
L'oxprénolol est transformé au niveau hépatique en un métabolite inactif (glucuronate).
Distribution
L'oxprénolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Liaison aux protéines plasmatiques La liaison aux protéines est importante: 80 à 90 %.
Demi-vie d'élimination La demi-vie d'élimination plasmatique de l'oxprénolol est de 1 à 3 heures environ.
Elimination
L'oxprénolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites inactifs (95 %). La matrice qui sert de structure au comprimé peut se retrouver apparemment intacte dans les selles: elle est cependant vidée de son principe actif.
Populations à risque
Insuffisance hépatique Il peut être nécessaire de réduire la posologie .
Sujet âgé Les aires sous la courbe d'oxprénolol sont augmentées.
Grossesse L'oxprénolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrations sang du cordon/sang maternel d'oxprénolol est d'environ 0,35.
Allaitement L'oxprénolol est excrété dans le lait maternel; le rapport moyen des concentrations lait maternel/sang maternel est dans un rapport de 0,45. Un nouveau-né de 3 kg et consommant 500 ml de lait maternel par jour recevrait une dose quotidienne maximale d'environ 0,07 mg/kg d'oxprénolol, ce qui représente moins de 60 fois la dose quotidienne usuelle chez un adulte hypertendu.

Dosage

Dosage - OXPRÉNOLOL - voie orale
Comprimé pelliculé sécable
Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort, cardiomyopathie obstructive: 2 comprimés par jour en 2 prises (160 mg) en moyenne, à augmenter éventuellement jusqu'à 6 comprimés (soit 480 mg).
Troubles du rythme et hyperthyroïdies: en général,½ comprimé 3 fois par jour. Cette dose peut être augmentée si nécessaire.

Indications

Indications - OXPRÉNOLOL - usage systémique
Hypertension artérielle.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort.
Traitement de certains troubles du rythme: supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires).
Manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies.
Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.

Effets indésirables

Effets indésirables - OXPRÉNOLOL - usage systémique
Au plan clinique
Les plus fréquemment rapportés:
asthénie,
refroidissement des extrémités,
bradycardie, sévère le cas échéant,
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements),
insomnie, cauchemars,
impuissance.
Beaucoup plus rarement:
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant,
insuffisance cardiaque,
chute tensionnelle,
bronchospasme,
hypoglycémie,
syndrome de Raynaud,
aggravation d'une claudication intermittente existante,
diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes ou exacerbation d'un psoriasis .
Au plan biologique
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Surdosage

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration par voie veineuse:
d'atropine 1 à 2 mg en bolus,
de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
puis, si nécessaire, soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 μg, l'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300μg ou soit de dobutamine 2,5 à 10 μg/kg/min.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants:
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg
hospitalisation en soins intensifs,
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait . La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

Interactions avec d'autres médicaments

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), des bêtabloquants, de l'amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de la classe IV et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques (donépézil, galantamine, rivastigmine, tacrine, néostigmine, ambémonium et pyridostigmine).
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent TRES DELICATE, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG.
L'association d'antiarythmiques de même classe est DECONSEILLEE, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques. L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est DELICATE et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
+ Antagonistes du calcium: bépridil, diltiazem et vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sinoauriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants). En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Anticholinestérasiques: donézépil, galantamine, rivastigmine, tacrine, ambémonium, pyridostigmine, néostigmine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
+ Clonidine et autres antihypertenseurs centraux (alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal de l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Ergotamine
Ergotisme: quelques rares cas de spasmes artériels avec ischémie des extrémités ont été observés (addition d'effets vasculaires).
Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
La plupart des bêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride): antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques: phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide); autres: bépridil, cisapride, diphénamil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
Associations à prendre en compte
+ AINS (voie générale) y compris les inhibiteurs sélectifs de COX-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Alphabloquants à visée urologique: alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine et térazosine
Majoration de l'effet hypotenseur.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Antagonistes du calcium: dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants).
La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie générale) (sauf hydrocortisone employée comme traitement substitutif dans la maladie d'Addison)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

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