Omnitrope - Résumé des caractéristiques du médicament
Le médicament Omnitrope appartient au groupe appelés Hormones de l'anté-hypophyse et analogues. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H01AC01.
Omnitrope 1,3 mg/ml poudre et solvant pour solution injectable
Sandoz GmbH (AUTRICHE)
Dosage: 1,3 mg
Composition et Présentations
SOMATROPINE
1,3 mg
Posologie et mode d'emploi Omnitrope 1,3 mg/ml poudre et solvant pour solution injectable
Solution injectable
Norditropine devra être prescrit uniquement par des médecins spécialisés dans ces indications thérapeutiques.
La posologie doit être adaptée à chaque patient et doit toujours être ajustée en fonction des résultats cliniques et biologiques du traitement.
Posologies généralement recommandées :
Population pédiatrique
Retard de croissance lié à un déficit somatotrope
0,025 à 0,035 mg/kg/jour ou 0,7 à 1,0 mg/m2/jour
Si le déficit somatotrope persiste une fois la croissance achevée, le traitement par hormone de croissance devra être maintenu jusqu'au développement somatique complet de l'adulte, incluant la masse maigre et l'accrétion minérale osseuse (pour l'adaptation posologique, voir Déficit en hormone de croissance chez l'adulte).
Syndrome de Turner
0,045 à 0,067 mg/kg/jour ou 1,3 à 2,0 mg/m2/jour
Insuffisance rénale chronique
0,050 mg/kg/jour ou 1,4 mg/m2/jour
Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel
0,035 mg/kg/jour ou 1,0 mg/m²/jour
Une dose de 0,035 mg/kg/jour est habituellement recommandée jusqu'à ce que la taille finale soit atteinte . Le traitement devra être arrêté après la première année de traitement si la vitesse de croissance est inférieure à + 1 DS.
Le traitement devra être arrêté si la vitesse de croissance est < 2 cm/an et, si une confirmation est nécessaire, soit l'âge osseux > 14 ans (pour les filles) soit > 16 ans (pour les garçons), correspondant à la soudure des épiphyses.
Population adulte
Déficit en hormone de croissance chez l'adulte
La posologie doit être adaptée en fonction des besoins de chaque patient.
Chez les patients ayant un déficit somatotrope acquis dans l'enfance, la dose recommandée pour ré-instaurer le traitement est de 0,2 à 0,5 mg/jour. La dose devra ensuite être adaptée en fonction des concentrations en IGF-I.
Chez les patients avec un déficit somatotrope acquis à l'âge adulte, il est recommandé de débuter le traitement à une dose faible : 0,1 à 0,3 mg/jour. Il est recommandé d'augmenter la posologie progressivement par intervalles mensuels en fonction des résultats cliniques et des effets secondaires. La détermination du taux sérique d'IGF-I peut guider l'adaptation de la posologie. Les femmes peuvent nécessiter des doses plus élevées que les hommes, les hommes montrant une sensibilité croissante à l'IGF-I au fil du temps. Cela signifie qu'il y a un risque que les femmes, notamment celles qui reçoivent un traitement oestrogénique par voie orale, soient sous-traitées alors que les hommes sont sur-traités.
Les doses nécessaires diminuent avec l'âge. La posologie d'entretien varie considérablement d'un patient à l'autre mais elle dépasse rarement 1,0 mg/jour.
Mode d'administration
En général, il est recommandé d'administrer le médicament par voie sous-cutanée tous les soirs.
Il est nécessaire de varier le site d'injection pour prévenir l'apparition de lipoatrophies.
Poudre et solvant pour solution injectable
La posologie et le schéma d'administration doivent être adaptés à chaque patient.
L'injection doit être sous-cutanée et le point d'injection devra varier pour éviter l'apparition de lipoatrophies.
Retard de croissance lié à un déficit somatotrope chez l'enfant : en général, la posologie recommandée est de 0,025 à 0,035 mg/kg de poids corporel par jour ou de 0,7 à 1,0 mg/m2 de surface corporelle par jour. Des doses plus élevées peuvent être utilisées.
Lorsque le déficit somatotrope acquis dans l'enfance persiste à l'adolescence, le traitement doit être continué jusqu'au développement somatique complet (concernant la composition corporelle, la densité osseuse). Pour le suivi, l'atteinte d'un pic normal de densité osseuse définie par un T-score > -1 (c'est-à-dire standardisé pour un pic normal de densité osseuse mesuré par absorptiométrie à rayons X en double énergie prenant en compte le sexe et l'ethnie) est un des objectifs thérapeutiques durant la période de transition.
Syndrome de Prader-Willi, afin d'améliorer la croissance et la composition corporelle chez l'enfant : en général, la posologie recommandée est de 0,035 mg/kg de poids corporel par jour soit 1,0 mg/m2 de surface corporelle par jour. La dose quotidienne ne devra pas dépasser 2,7 mg. Les enfants dont la vitesse de croissance est inférieure à 1 cm par an et dont les épiphyses sont presque soudées ne devront pas être traités.
Retard de croissance dans le syndrome de Turner : la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel par jour, soit 1,4 mg/m2 de surface corporelle par jour.
Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique : la posologie recommandée est de 0,045 à 0,050 mg/kg de poids corporel par jour (1,4 mg/m² de surface corporelle par jour). Des doses plus élevées peuvent être utilisées si la vitesse de croissance est trop faible. Il est possible qu'un ajustement de la posologie soit nécessaire après 6 mois de traitement.
Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel : la posologie habituellement recommandée est de 0,035 mg/kg de poids corporel par jour (1 mg/m² de surface corporelle par jour) jusqu'à ce que la taille finale soit atteinte .
Le traitement devra être interrompu après la première année de traitement si la vitesse de croissance est inférieure à +1 DS. Le traitement devra être interrompu si la vitesse de croissance est < 2 cm/an et, si une confirmation est nécessaire, l'âge osseux est > 14 ans (pour les filles) et > 16 ans (pour les garçons), correspondant à la soudure des épiphyses.
Doses recommandées chez l'enfant :
Indication
mg/kg de poids corporel
(dose par jour)
mg/m2 de
surface corporelle
(dose par jour)
Déficit en hormone de croissance
0,025 - 0,035
0,7 - 1,0
Syndrome de Prader-Willi
0,035
1,0
Syndrome de Turner
0,045 - 0,050
1,4
Insuffisance rénale chronique
0,045 - 0,050
1,4
Enfants nés petits pour l'âge gestationnel
0,035
1,0
Déficit en hormone de croissance chez l'adulte :
Chez les patients qui continuent le traitement par hormone de croissance après un déficit somatotrope acquis dans l'enfance, la dose recommandée pour redémarrer est de 0,2 à 0,5 mg par jour. La dose doit être progressivement augmentée ou diminuée en fonction des besoins individuels du patient, déterminés par le taux d'IGF-I.
Chez les patients qui ont un déficit somatotrope acquis à l'âge adulte, le traitement doit débuter avec une faible dose, de 0,15 à 0,3 mg par jour. La dose peut être augmentée progressivement en fonction des besoins individuels du patient, déterminés par le taux d'IGF‑I.
Dans les deux cas, le traitement doit conduire à obtenir des concentrations d'IGF-I, en fonction de l'âge, ne dépassant pas la limite de 2 DS. Les patients dont le taux d'IGF-I est normal au début du traitement devront recevoir de l'hormone de croissance jusqu'à atteindre un taux d'IGF-I dans les limites supérieures de la normale, sans excéder 2 DS. La réponse clinique, de même que les effets indésirables peuvent également guider l'adaptation de la posologie.
Certains patients qui ont un déficit somatotrope ne normalisent pas leur taux d'IGF-I, malgré une bonne réponse clinique. Ils n'ont donc pas besoin d'une escalade de dose. La dose d'entretien excède rarement 1,0 mg par jour. Les femmes peuvent nécessiter des doses plus élevées que les hommes ; les hommes montrant une sensibilité croissante à l'IGF-1 au fil du temps. Cela signifie qu'il y a un risque que les femmes, notamment celles qui reçoivent un traitement oestrogénique par voie orale, soient sous-traitées alors que les hommes sont sur-traités.
Par conséquent, la bonne adaptation de la dose d'hormone somatotrope devra être contrôlée tous les 6 mois. La sécrétion physiologique d'hormone de croissance diminuant avec l'âge, une réduction de la posologie est nécessaire. Chez les patients de plus de 60 ans, le traitement doit être initié à une dose de 0,1 à 0,2 mg par jour. Cette posologie doit être augmentée progressivement en fonction des besoins individuels du patient. La dose minimale efficace devra être utilisée. La dose d'entretien chez ces patients excède rarement 0,5 mg par jour.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Omnitrope poudre et solvant pour solution injectable est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 1,5 mg - 1 flacon(s) en verre de 1,13 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Omnitrope 10 mg/1,5 ml solution injectable
Sandoz GmbH (AUTRICHE)
Dosage: 6,7 mg
Omnitrope 15 mg/1,5 ml solution injectable
Sandoz GmbH (AUTRICHE)
Dosage: 10 mg
Omnitrope 5 mg/1,5 ml solution injectable
Sandoz GmbH (AUTRICHE)
Dosage: 3,3 mg
Omnitrope 5 mg/ml poudre et solvant pour solution injectable
Sandoz GmbH (AUTRICHE)
Dosage: 5 mg
Comment utiliser, Mode d'emploi - Omnitrope
Indications
Nourrissons, enfants et adolescents :
Retard de croissance lié à une sécrétion insuffisante d'hormone de croissance (déficit somatotrope).
Retard de croissance lié à un syndrome de Turner.
Retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique.
Retard de croissance (taille actuelle < - 2,5 SDS [score de déviation standard] et taille parentale ajustée < - 1 SDS) chez les enfants/adolescents nés petits pour l'âge gestationnel avec un poids et/ou une taille de naissance < - 2 déviations standard (DS), n'ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance [VC] < 0 SDS au cours de la dernière année) à l'âge de 4 ans ou plus.
Syndrome de Prader-Willi (SPW), afin d'améliorer la croissance et la composition corporelle. Le diagnostic de SPW doit être confirmé par le test génétique approprié.
Adultes :
Traitement substitutif chez les adultes présentant un déficit somatotrope sévère.
Déficit acquis à l'âge adulte : patients présentant un déficit somatotrope sévère associé à des déficits hormonaux multiples résultant d'une pathologie hypothalamique ou hypophysaire connue et présentant au moins un autre déficit hormonal hypophysaire, excepté la prolactine. Un test dynamique approprié sera pratiqué afin de diagnostiquer ou d'exclure un déficit en hormone de croissance chez ces patients.
Déficit acquis dans l'enfance : patients ayant développé un déficit somatotrope pendant l'enfance, d'origine congénitale, génétique, acquise ou idiopathique. Chez les patients présentant un déficit somatotrope acquis dans l'enfance, la capacité de sécrétion de l'hormone de croissance doit être réévaluée une fois leur croissance staturale achevée. En cas de forte probabilité d'un déficit somatotrope persistant (cause congénitale ou déficit secondaire à une pathologie ou une lésion hypothalamo-hypophysaire), un taux d'IGF-1 < - 2 déviations standard au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement par hormone de croissance devra être considéré comme une preuve suffisante d'un déficit somatotrope sévère.
Chez tous les autres patients, un dosage de l'IGF-1 et un test de stimulation par l'hormone de croissance seront nécessaires.
Pharmacodynamique
Omnitrope est un médicament biosimilaire. Des informations détaillées sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
La somatropine est une hormone métabolique puissante jouant un rôle important dans le métabolisme des lipides, des glucides et des protéines. La somatropine stimule la croissance linéaire et augmente la vitesse de croissance chez les enfants présentant un déficit en hormone de croissance. Chez les adultes, comme chez les enfants, la somatropine maintient la composition corporelle normale en augmentant la rétention azotée, en stimulant la croissance du muscle squelettique, et en mobilisant les graisses corporelles. Le tissu adipeux viscéral est très sensible à la somatropine. La somatropine augmente la lipolyse et diminue l'entrée des triglycérides dans les réserves lipidiques de l'organisme. La somatropine augmente les concentrations sériques d'IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1) et IGFBP-3 (Insulin-like Growth Factor Binding Protein 3). Par ailleurs, les propriétés suivantes ont été mises en évidence.
Effets pharmacodynamiques :
Métabolisme lipidique : la somatropine est un inducteur des récepteurs hépatiques du LDL-cholestérol, et modifie le profil des lipides et des lipoprotéines sériques. En général, l'administration de somatropine chez les patients ayant un déficit en hormone de croissance entraîne une diminution des LDL et des apolipoprotéines B sériques. Une diminution du cholestérol total sérique peut aussi être observée.
Métabolisme glucidique : la somatropine augmente le taux d'insuline, mais la glycémie à jeun est généralement inchangée. Les enfants ayant un hypopituitarisme ont parfois des épisodes d'hypoglycémie lorsqu'ils sont à jeun, qui peuvent être corrigés par l'administration de somatropine.
Métabolisme hydroélectrolytique : le déficit en hormone de croissance s'accompagne d'une diminution des volumes plasmatique et extracellulaire qui augmentent rapidement avec un traitement par la somatropine. La somatropine entraîne une rétention sodée, potassique et phosphorique.
Métabolisme osseux : la somatropine stimule le renouvellement osseux. Le contenu minéral osseux et la densité osseuse au niveau des sites de charge corporelle augmentent après une administration à long terme de somatropine à des patients ayant un déficit en hormone de croissance et ayant une ostéopénie.
Capacité physique : la force musculaire et la capacité à l'exercice physique sont améliorées après un traitement à long terme avec la somatropine. La somatropine augmente aussi le débit cardiaque mais le mécanisme n'a pas encore été élucidé. Une diminution de la résistance périphérique vasculaire peut contribuer à cet effet.
Pharmacocinétique
Absorption :La biodisponibilité de l'administration sous-cutanée de somatropine est d'environ 80 % chez les sujets sains et les patients déficitaires en hormone de croissance.
Après administration par voie sous-cutanée d'une dose de 5 mg d'Omnitrope 5 mg/1,5 ml solution injectable à des adultes sains, les valeurs des Cmax et Tmax sont respectivement de 72 ± 28 µg/l et 4,0 ± 2,0 heures.
Après administration par voie sous-cutanée d'une dose de 5 mg d'Omnitrope 10 mg/1,5 ml solution injectable à des adultes sains, les valeurs des Cmax et Tmax sont respectivement de 74 ± 22 µg/l et 3,9 ± 1,2 heures.
Après administration par voie sous-cutanée d'une dose de 5 mg d'Omnitrope 15 mg/1,5 ml solution injectable à des adultes sains, les valeurs des Cmax et Tmax sont respectivement de 52 ± 19 µg/l et 3,7 ± 1,2 heures.
Élimination :La demi-vie moyenne terminale de la somatropine est d'environ 0,4 heure après administration intraveineuse à des adultes déficitaires en hormone de croissance. Cependant, après administration sous-cutanée d'Omnitrope 5 mg/1,5 ml ou d'Omnitrope 10 mg/1,5 ml solution injectable, la demi-vie atteint 3 heures ; après administration sous-cutanée d'Omnitrope 15 mg/1,5 ml solution injectable, la demi-vie atteint 2,76 heures. La différence observée est probablement due à l'absorption lente au site d'injection après l'administration sous-cutanée.
Populations particulières :La biodisponibilité absolue de la somatropine semble être identique chez les patients de sexe masculin et féminin après administration sous-cutanée.Les données sur la pharmacocinétique de la somatropine en gériatrie, pédiatrie, dans les différentes races et chez les insuffisants rénaux ou cardiaques sont soit manquantes soit incomplètes.
Effets indésirables
Effets indésirables - usage systémique
Jusqu'à 10 % des patients peuvent voir apparaître rougeurs et démangeaisons au site d'injection, particulièrement en cas d'administration par voie sous-cutanée.
Une rétention hydrique est un effet attendu chez les patients adultes recevant un traitement substitutif par hormone de croissance. dème, gonflement articulaire, arthralgie, myalgie et paresthésie peuvent être des manifestations cliniques de rétention hydrique. Cependant, ces symptômes ou signes cliniques sont généralement transitoires et dose-dépendants.
Les patients adultes atteints d'un déficit en hormone de croissance, diagnostiqué dès l'enfance, ont rapporté des effets indésirables moins fréquemment que ceux présentant un déficit en hormone de croissance acquis à l'âge adulte.
Certains patients développent des anticorps anti-somatropine; l'importance clinique de ces anticorps est inconnue, bien qu'à ce jour ces anticorps aient une capacité de liaison réduite et n'aient pas été associés à une diminution de la croissance, excepté chez les patients atteints de délétion génétique. Dans de très rares cas, lorsque la petite taille est due à une délétion du gène de l'hormone de croissance, le traitement par hormone de croissance peut induire le développement d'anticorps limitant la croissance.
Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patients atteints de déficit en hormone de croissance, parmi lesquels certains avaient été traités par de la somatropine. Toutefois, une incidence accrue de la leucémie chez les personnes traitées par hormone de croissance sans facteurs prédisposants n'a pas été démontrée.
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés suivant un ordre décroissant de gravité.
Epiphysiolyse de la tête fémorale (epiphysiolysis capitis femoris), ou nécrose de la tête fémorale.
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Chez l'adulte:rétention hydrique: dème périphérique, raideur, arthralgie, myalgie, paresthésie.
Chez l'enfant: rétention hydrique: dème périphérique, raideur, arthralgie, myalgie, paresthésie.
Résistance à l'insuline pouvant conduire à un hyperinsulinisme et, dans de rares cas, à une hyperglycémie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réactions au site d'injection: lipoatrophie localisée, qui peut être évitée en variant les sites d'injection.
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
La somatropine ne doit pas être utilisée pour stimuler la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont soudées.
Tout signe témoin de tumeurs malignes actives. En présence d'une néoplasie intracrânienne, son inactivité doit être avérée et tout traitement anti-tumoral doit être terminé avant d'instaurer le traitement. Les patients présentant un état critique aigu, souffrant de complications secondaires à une intervention chirurgicale à cur ouvert, une intervention chirurgicale abdominale, un polytraumatisme accidentel, une insuffisance respiratoire aiguë ou à des situations similaires ne doivent pas être traités par somatropine.
Chez les enfants souffrant d'insuffisance rénale chronique, le traitement par somatropine devra être interrompu pendant la transplantation rénale.
Grossesse/Allaitement
Grossesse :Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la somatropine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes en ce qui concerne les effets sur la grossesse . La somatropine n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Allaitement :Aucune étude clinique n'a été réalisée avec des produits contenant de la somatropine chez des femmes qui allaitent. On ne sait pas si la somatropine est excrétée dans le lait maternel ; cependant, l'absorption gastro-intestinale de la protéine chez l'enfant est très improbable. Par conséquent, une attention particulière doit être apportée lorsqu'Omnitrope est administré à des femmes allaitantes.
Fertilité :Aucune étude n'a été réalisée concernant les effets d'Omnitrope sur la fertilité.
Surdosage
Symptômes :Le surdosage aigu peut conduire initialement à une hypoglycémie, puis secondairement à une hyperglycémie.Un surdosage peut, à long terme, conduire à des signes et symptômes similaires aux effets connus de l'excès d'hormone de croissance chez l'homme.
Interactions avec d'autres médicaments
L'administration concomitante de glucocorticoïdes inhibe les effets de la somatropine sur la croissance.
Chez les patients atteints d'un déficit en hormone corticotrope (ACTH), la posologie du traitement substitutif par glucocorticoïdes doit être soigneusement adaptée afin d'éviter tout effet inhibiteur sur l'hormone de croissance.
Des données issues d'une étude d'interaction réalisée chez des adultes atteints de déficit en hormone de croissance suggèrent que l'administration de somatropine peut augmenter la clairance de substances connues pour être métabolisées par les isoenzymes du cytochrome P450. La clairance des substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4 (ex.: stéroïdes sexuels, corticostéroïdes, anticonvulsivants et cyclosporine) peut être particulièrement augmentée, ce qui se traduit par une diminution des niveaux de concentration plasmatique de ces substances. Les conséquences cliniques de cet effet ne sont pas connues.
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