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Betamethasone - Résumé des caractéristiques du médicament

Le médicament Betamethasone appartient au groupe appelés Glucocorticoïdes. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H02AB01.

Principe actif: BÉTAMÉTHASONE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Betamethasone ARROW 0,05 %- solution buvable en gouttes - 0,05 % - - 2008-10-10

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Betamethasone ARROW 2 mg- comprimé dispersible sécable - 2 mg - - 2008-09-23

BIOGARAN (FRANCE) - Betamethasone BIOGARAN 0,05 %- crème - 0,05 g - - 2016-03-07

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Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé dispersible sécable - 2 mg
  • crème - 05 g
  • solution buvable en gouttes - 015 g
  • solution buvable en gouttes - 05 %

Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Le médicament Betamethasone enregistré en France

Betamethasone ARROW 0,05 % solution buvable en gouttes

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 0,05 %

Composition et Présentations

BÉTAMÉTHASONE0,05 %

Posologie et mode d'emploi Betamethasone ARROW 0,05 % solution buvable en gouttes

Posologie
40 gouttes correspondent à 1 ml de solution et à 0,5 mg de bétaméthasone.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone: 0,75 mg de bétaméthasone.
RESERVE AUX NOURRISSONS ET AUX ENFANTS
La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.
Traitement d'attaque: 0,075 mg/kg/jour, soit 6 gouttes/kg/jour à 0,3 mg/kg/jour de bétaméthasone, soit 24 gouttes/kg/jour (0,5 à 2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif: 150 à 600 gouttes pour un enfant de 25 kg.
Traitement d'entretien: 0,03 mg/kg/jour (soit 3 gouttes/kg/jour). A titre indicatif: 75 gouttes pour un enfant de 25 kg.

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Présentations et l’emballage extérieur

Betamethasone ARROW 2 mg comprimé dispersible sécable

ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Composition et Présentations

BÉTAMÉTHASONE2 mg

Posologie et mode d'emploi Betamethasone ARROW 2 mg comprimé dispersible sécable

Posologie
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 0,75 mg de bétaméthasone.
RESERVE A L'ADULTE
Ce médicament est plus particulièrement adapté aux traitements d'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l'adulte.
En traitement d'entretien, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant, il existe des dosages et des formes pharmaceutiques plus adaptés.
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.

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Présentations et l’emballage extérieur

Betamethasone BIOGARAN 0,05 % crème

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 0,05 g

Composition et Présentations

BÉTAMÉTHASONE0,05 g
sous forme de :DIPROPIONATE DE BÉTAMÉTHASONE0,064 g

Posologie et mode d'emploi Betamethasone BIOGARAN 0,05 % crème

BETAMETHASONE BIOGARAN est destiné à l'usage cutané uniquement.
Posologie
Le traitement doit être limité à 1 à 2 applications par jour.
Une augmentation du nombre d'applications quotidiennes risquerait d'aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Le traitement de grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
Mode d'administration
Il est conseillé d'appliquer le produit en touches espacées, puis de l'étaler en massant légèrement jusqu'à ce qu'il soit entièrement absorbé.

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Présentations et l’emballage extérieur

Betamethasone BIOGARAN 2 mg comprimé dispersible sécable

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 2 mg

Composition et Présentations

BÉTAMÉTHASONE2 mg

Posologie et mode d'emploi Betamethasone BIOGARAN 2 mg comprimé dispersible sécable

Posologie
Réservé à l'adulte
BETAMETHASONE BIOGARAN est plus particulièrement adapté aux traitements d'attaque ou aux traitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chez l'adulte.
En traitement d'entretien, il existe des dosages plus appropriés.
Chez l'enfant, il existe des dosages et des formes pharmaceutiques plus adaptés.
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
Traitement d'attaque : de 0,05 mg à 0,2 mg/kg/jour (soit 0,35 mg à 1,2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 1,5 à 6 comprimés chez un adulte de 60 kg.

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Présentations et l’emballage extérieur

Betamethasone BIOGARAN 0,05 % solution buvable en gouttes

BIOGARAN (FRANCE)
Dosage: 0,015 g

Betamethasone EG 0,05 % solution buvable en gouttes

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 0,05 %

Comment utiliser, Mode d'emploi - Betamethasone

Indications

Affections ou maladies :
Collagenoses-connectivites
Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale.
Dermatologiques
a-Dermatoses bulleuses auto‑immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse.
b-Formes graves des angiomes du nourrisson.
c-Certaines formes de lichen plan.
d-Certaines urticaires aiguës.
e-Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
Digestives
a-Poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn.
b-Hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
c-Hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.
Endocriniennes
a-Thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère.
b-Certaines hypercalcémies.
Hematologiques
a-Purpuras thrombopéniques immunologiques sévères.
b-Anémies hémolytiques auto-immunes.
c-En association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d'hémopathies malignes lymphoïdes.
d-Erythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales.
Infectieuses
a-Péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital.
b-Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.
Neoplasiques
a-Traitement anti‑émétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques.
b-Poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie).
Nephrologiques
a-Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes.
b-Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives.
c-Stade III et IV de la néphropathie lupique.
d-Sarcoïdose granulomateuse intrarénale.
e-Vascularites avec atteinte rénale.
f-Glomérulonéphrites extra-capillaires primitives.
Neurologiques
a-Myasthénie.
b-Oedème cérébral de cause tumorale.
c-Polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
d-Spasme infantile (syndrome de West)/syndrome de Lennox-Gastaut.
e-Sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapie intraveineuse.
Ophtalmologiques
a-Uvéite antérieure et postérieure sévère.
b-Exophtalmies œdémateuses.
c-Certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée).
ORL
a-Certaines otites séreuses.
b-Polypose nasosinusienne.
c-Certaines sinusites aiguës ou chroniques.
d-Rhinites allergiques saisonnières en cure courte.
e-Laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
Respiratoires
a-Asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec du traitement par voie inhalée à fortes doses.
b-Exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave.
c-Bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif.
d-Sarcoïdose évolutive.
e-Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
Rhumatologiques
a-Polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites.
b-Pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton.
c-Rhumatisme articulaire aigu.
d-Névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles.
Transplantation d'organe et de cellules souches hematopoietiques allogeniques
a-Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
b-Prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.

Pharmacodynamique

Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
La bétaméthasone 0,05 % crème est d'activité forte.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilité de contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.

Mécanisme d'action

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité sont utilisés principalement pour leur effet anti‑inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire.
Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.

Pharmacocinétique

La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaison protéique est de l'ordre de 60 %.
La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein. La demi‑vie plasmatique de la bétaméthasone est de l'ordre de 5 heures. La demi‑vie biologique est de 36 à 54 heures.

Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Betamethasone en fonction de la voie d'administration

L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend de l'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de la durée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que le traitement est prolongé.

Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitement prolongé sur plusieurs mois :
désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive ;
troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles ;
troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales ;
troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant ;
troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation ;
troubles neuropsychiques :
fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
état dépressif à l'arrêt du traitement ;
troubles oculaires :
certaines formes de glaucome et de cataracte ;
rarement : vision floue .

Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) :
Tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées ,
Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
Vaccins vivants,
Phénylcétonurie (liée à la présence d'aspartam).
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec les médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes .

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
Allaitement
En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.

Surdosage

Symptômes : l'utilisation excessive ou prolongée des corticoïdes locaux peut entraîner une inhibition de l'axe hypothalamo‑hypophysaire se traduisant par une insuffisance surrénale secondaire et être à l'origine de manifestations d'hypercorticisme, incluant la maladie de Cushing.
Traitement : un traitement symptomatique approprié est indiqué. Les symptômes d'un hypercorticisme aigu sont généralement réversibles. Corriger les désordres électrolytiques si nécessaire. En cas de toxicité chronique, un arrêt progressif des corticoïdes est conseillé.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations déconseillées
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine)
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointe en cas d'hypokaliémie.
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autres salicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l'élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les corticoïdes.
Antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol)
L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.
Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin; surveiller l'espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d'antiarythmique (entraînement électrosystolique).
Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance: contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV))
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas de thérapeutique digitalique.
Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
Héparines par voie parentérale
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
Inducteurs enzymatiques
Carbamazépine, phénobarbital, phénytoine primidone, rifabutine, rifampicine.
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
Topiques gastro-intestinaux
Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone).
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Interféron alpha
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales
En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.
En cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (région tropicale, subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
La survenue de crises liées à la présence d'un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque .
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Ce médicament contient du propylène glycol et peut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.
Précautions d'emploi
En cas de traitement par corticoïdes au long cours :
Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté.
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.
La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.
Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et en vitamine D
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.

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