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Carteolol

Carteolol - Pharmacocinétique et effets indésirables. Les médicaments avec le principe actif Carteolol - Medzai.net
Dénomination commune internationale:
CARTEOLOL
Numéro CAS:
51781-06-7
Formule brute:
C16H24N2O3
Nomenclature de l'UICPA:
5-[3-(tert-butylamino)-2-hydroxy-propoxy]-3,4-dihydro-1H-quinolin-2-one

5-[3-(tert-butylamino)-2-hydroxypropoxy]-3,4-dihydro-1H-quinolin-2-one

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Composés chimiques

CARTEOLOL
Numéro CAS:
51781-06-7
Formule brute:
C16H24N2O3
Nomenclature de l'UICPA:

5-[3-(tert-butylamino)-2-hydroxy-propoxy]-3,4-dihydro-1H-quinolin-2-one

5-[3-(tert-butylamino)-2-hydroxypropoxy]-3,4-dihydro-1H-quinolin-2-one

CARTÉOLOL (CHLORHYDRATE DE)
Dénomination commune internationale:
CARTEOLOL HYDROCHLORIDE
Numéro CAS:
51781-21-6
Formule brute:
C16H24N2O3.ClH

Carteolol - dans les pharmacopées des pays suivants:

Pharmacopée britannique
carteolol
- BAN (British Approved Name)
Pharmacopée Française
carteolol
- DCF (Dénominations Communes Françaises)
Pharmacopée japonaise
carteolol hydrochloride
- JAN (Japanese Accepted Name)
Pharmacopée d'état de la Fédération de Russie
картеолол
Pharmacopée américaine
carteolol
- USP (United States Pharmacopeia)
Pharmacopée d'Italie
carteololo
- DCIT (Denominazione Comune Italiana)
Pharmacopée internationale
carteololum
Pharmacopée chinoise
卡替洛尔


Сlassification pharmacothérapeutique:

Classification ATC:

Formes pharmaceutiques

  • collyre
  • collyre en solution
  • collyre à libération prolongée
  • comprimé sécable

Pharmacodynamique

Le cartéolol se caractérise par deux propriétés pharmacologiques:
l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
un pouvoir agoniste partiel (ou activité sympathomimétique intrinsèque)

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - CARTEOLOL - voie orale

Absorption
Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale varie de 1 à 4 heure(s). La biodisponibilité est élevée (84%), avec un très faible effet de premier passage hépatique, et n'est pas modifiée par la prise alimentaire.
Métabolisme
Il est peu important, ne dépassant pas 16%, avec formation d'un métabolite 8-hydroxylé possédant une activité bêta-bloquante.
Distribution
Le volume de distribution est de 4 à 5 l/kg.
Le cartéolol est hydrosoluble et ne passe la barrière hémato-encéphalique, ce qui explique la rareté de ses effets centraux.
Liaison aux protéines plasmatiques:
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (< 30%).
Demi-vie d'élimination:
La demi-vie d'élimination plasmatique du cartéolol est comprise entre 3 et 6 heures mais l'activité pharmacologique couvre le nycthémère.
Elimination
Le cartéolol est éliminé essentiellement par le rein, sous forme inchangée, ou hydroxylée, libre ou glucuroconjuguée.
Populations à risque
Insuffisance rénale:
Les paramètres pharmacocinétiques (aire sous la courbe, demi-vie) sont significativement augmentés lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 80 ml/min .
Sujet âgé
Il conviendra d'envisager une éventuelle atteinte physiologique de la fonction rénale nécessitant une adaptation posologique .

Pharmacocinétique - CARTEOLOL - administration par voie oculaire

Les concentrations plasmatiques moyennes observées après 2 mois d'instillations répétées de CARTEOLOL 2 % chez les patients glaucomateux sont inférieures avec la formulation à libération prolongée administrée une fois par jour (Cmax = 1,72 ng/mL) qu'avec la formulation classique administrée deux fois par jour (Cmax = 3,64 ng/mL).
Bien que la fonction rénale soit importante pour l'élimination, il n'y a pas eu d'étude menée chez les patients insuffisants rénaux.

Dosage

Dosage - CARTEOLOL - voie orale
Comprimé
La posologie usuelle est de 1 comprimé à 20 mg par jour. Cette posologie pourra être majorée chez certains malades. La dose maximale est de 40 mg par jour en une prise.
L'heure de repas n'affecte pas la biodisponibilité du cartéolol.
En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être adaptée au degré de cette insuffisance selon le schéma suivant:
Clairance de la créatinine en ml/mn Créatinine sérique en micromol/l Dose quotidienne
Supérieure à 80
Inférieure à 50
20 mg
30 - 80
130 - 530
10 mg
Inférieure à 30
Supérieure à 530
Contre -indication
Dosage - CARTEOLOL - administration par voie oculaire
Collyre à libération prolongée
Voie ophtalmique.
Le collyre est disponible sous deux dosages : 1 % et 2 %.
Instiller une goutte de CARTEOLOL dans l'œil malade, une fois par jour, le matin.
Pour administrer le traitement, instiller une goutte dans l'œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière vers le bas, fermer l'œil quelques secondes.
L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent,
Reboucher le flacon après chaque utilisation.
Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œil malade d'une goutte de CARTEOLOL au plus faible dosage.
Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par le cartéolol collyre requiert parfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intraoculaire et un examen de la cornée en début de traitement et, en conséquence, régulièrement après une période de traitement d'environ 4 semaines.
L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer le cartéolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
Les collyres concomitants doivent être administrés au moins 15 minutes avant CARTEOLOL
Le passage systémique peut être réduit par une occlusion nasolacrymale ou par la fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l'efficacité locale.
Substitution d'un traitement antérieur
Quand le cartéolol en collyre L.P. doit prendre le relais d'un autre collyre antiglaucomateux, ce dernier collyre doit être arrêté à la fin d'une journée complète de traitement, et le cartéolol en collyre L.P. doit être administré le lendemain à raison d'une goutte dans l'œil malade, une fois par jour.
Si le cartéolol en collyre doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu'un seul médicament à la fois.
En cas de substitution de collyres myotiques par le cartéolol en collyre, un examen de la réfraction peut s'avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l'instauration du traitement.
Population pédiatrique
Aucun essai clinique n'a été réalisé chez l'enfant et l'adolescent avec ce collyre. En conséquence, l'utilisation de ce collyre n'est pas recommandée chez ce groupe de patients.
Collyre en solution
Chez l'adulte
La dose recommandée est d'une goutte 2 fois par jour (matin et soir) dans l'œil malade. Le collyre est disponible sous deux dosages 1% et 2%.
Il est recommandé de débuter le traitement par l'instillation dans l'œil malade d'une goutte de cartéolol en collyre au plus faible dosage, 2 fois par jour (matin et soir).
En cas d'efficacité insuffisante (voir ci-dessous), passer à un collyre plus concentré.
Population pédiatrique
Aucune donnée n'est disponible
Mode d'administration
Voie ophtalmique.
Pour administrer le traitement, instiller une goutte dans l'œil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas, fermer l'œil quelques secondes,
L'œil fermé, essuyer proprement l'excédent,
Refermer le flacon après chaque utilisation.
Dans un certain nombre de cas, l'administration quotidienne d'une seule goutte de cartéolol en collyre peut s'avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
L'ophtalmologiste pourra, s'il le juge nécessaire, associer le cartéolol en collyre à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
En cas d'utilisation concomitante de plusieurs collyres, les instillations de chacun des collyres doivent être espacées d'au moins quinze minutes.
Le passage systémique peut être réduit par une occlusion nasolacrymale ou par la fermeture des paupières pendant 2 minutes. Cette méthode peut contribuer à diminuer les effets indésirables systémiques et à augmenter l'efficacité locale.
Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par le cartéolol collyre requiert parfois quelques semaines, aussi l'évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intraoculaire et un examen de la cornée en début de traitement et, en conséquence, régulièrement après une période de traitement d'environ 4 semaines.
Substitution d'un traitement antérieur.
Quand le cartéolol en collyre doit prendre le relais d'un autre collyre antiglaucomateux, ce dernier collyre doit être arrêté à la fin d'une journée complète de traitement, et le cartéolol en collyre doit être administré le lendemain à raison d'une goutte dans l'œil malade deux fois par jour.
En cas d'efficacité insuffisante, on utilisera un collyre plus concentré.
Si le cartéolol en collyre doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu'un seul médicament à la fois.
En cas de substitution de collyres myotiques par le cartéolol en collyre un examen de la réfraction peut s'avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l'instauration du traitement.

Indications

Indications - CARTEOLOL - usage systémique
Hypertension artérielle.
Hypertonie intraoculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.
Indications - CARTEOLOL - administration par voie oculaire
Hypertonie intraoculaire.
Glaucome chronique à angle ouvert.

Contre-indications

Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives,
Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
Choc cardiogénique,
Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés,
Angor de Prinzmetal,
Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
Bradycardie (< 45-50 contractions par minute),
Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,
Phéochromocytome non traité,
Hypotension,
Hypersensibilité au cartéolol,
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min),
Antécédent de réaction anaphylactique,
Association à la floctafénine ,
Association avec le sultopride .
Contre-indication relative: association avec l'amiodarone .

Effets indésirables

Effets indésirables - CARTEOLOL - usage systémique
Au plan clinique:
Les plus fréquemment rapportés:
asthénie
refroidissement des extrémités
bradycardie, sévère le cas échéant
troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements)
impuissance
Beaucoup plus rarement:
ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant
insuffisance cardiaque
chute tensionnelle
bronchospasme
hypoglycémie
syndrome de Raynaud
aggravation d'une claudication intermittente existante
diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes
Au plan biologique:
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Effets indésirables - CARTEOLOL - administration par voie oculaire
Comme d'autres médicaments ophtalmiques appliqués localement, ce collyre bêta-bloquant en solution est absorbé dans la circulation systémique et peut donc induire des effets indésirables similaires à ceux observés avec les bêta-bloquants administrés par voie systémique. L'incidence des effets indésirables médicamenteux systémiques est plus faible après administration ophtalmique qu'après administration systémique. Les effets indésirables mentionnés incluent ceux observés avec la classe des bêta-bloquants ophtalmiques.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec la solution de cartéolol en collyre pendant les essais cliniques soit après commercialisation.
Les effets indésirables sont classifiés en fonction de leur fréquence, de la manière suivante :
Très fréquent (≥1/10), Fréquent (≥1/100 / <1/10), Peu fréquent (≥1/1000 / <1/100), Rare (≥1/10000 / <1/1000), Très rare (<1/10000) et Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Des effets secondaires supplémentaires ont été observés avec les bêta-bloquants ophtalmiques et peuvent se manifester avec CARTEOLOL
Affections du système immunitaires :
Fréquence indéterminée : Réactions allergiques systémiques y compris angiœdème, urticaire, éruption localisée et généralisée, prurit, réaction anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquence indéterminée : Hypoglycémie.
Affections psychiatriques :
Fréquence indéterminée : Insomnie, dépression, cauchemars, perte de mémoire.
Affections du système nerveux :
Peu fréquent : Vertige.
Fréquence indéterminée : Syncope, accident cérébro-vasculaire, ischémie cérébrale, aggravation des signes de myasthénie, paresthésie, et céphalée.
Affections oculaires :
Fréquent : Signes et symptômes d'une irritation oculaire, (par exemple brûlure, picotements, démangeaisons, larmoiement, rougeur), hyperhémie conjonctivale, conjonctivite, kératite.
Fréquence indéterminée : Blépharite, vision trouble et décollement de la choroïde après chirurgie filtrante , diminution de la sensibilité cornéenne, œil sec, érosion cornéenne, ptosis, diplopie. Modification réfractive (due à l'arrêt d'un traitement myotique dans certains cas).
Des cas de calcification cornéenne ont été rarement rapportés lors de l'utilisation de collyres contenant du phosphate chez certains patients présentant des altérations significatives de la cornée.
Affections cardiaques :
Fréquence indéterminée : Bradycardie, douleur thoracique, palpitations, œdème, arythmie, insuffisance cardiaque congestive, bloc atrioventriculaire, arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque, claudication.
Affections vasculaires :
Fréquence indéterminée : Hypotension, syndrome de Raynaud, refroidissement des extrémités.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquence indéterminée : Bronchospasme (principalement chez les patients atteints d'une maladie bronchospastique pré-existante), dyspnée, toux.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : Dysgueusie.
Fréquence indéterminée : Nausées, dyspepsie, diarrhée, sécheresse buccale, douleurs abdominales, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquence indéterminée : Alopécie, éruptions psoriasiformes ou aggravation de psoriasis, éruptions cutanées.
Affections musculosquelettiques et du tissus conjonctif :
Peu fréquent : Myalgie, crampes musculaires.
Fréquence indéterminée : Lupus érythémateux systémique.
Affections des organes de reproduction et des seins :
Fréquence indéterminée : Dysfonctionnement sexuel, diminution de la libido, impuissance.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquence indéterminée : Asthénie/fatigue.
Investigations :
Rare : Apparition d'anticorps antinucléaires.

Surdosage

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration:
d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,
de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
suivie, si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants:
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg
hospitalisation en soins intensifs,
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Aspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néonatal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance: si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement
Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué: en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
+ Sultopride
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
(L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
+ Antiarythmiques (propafénone et classe la: quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance attentive clinique et électrocardiographique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Clonidine
En cas d'arrêt brutal du traitement par la clonidine, augmentation importante de la pression artérielle avec risque d'hémorragie cérébrale par effet sympathomimétique.
Arrêter de façon progressive la clonidine.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne
Décrit pour le propanolol, le métoprolol, le nadolol.
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêta-bloquant et après son arrêt.
+ Produits de contrastes iodés
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêta-bloquants des réactions cardiovasculaires de compensation.
Le traitement par le bêta-bloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
Associations à prendre en compte
+ AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium: dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Corticoïdes, tétracosactide
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants)

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