Posologie et mode d'emploi Aracytine 1 g poudre pour solution pour perfusion
La cytarabine doit être administrée en milieu hospitalier, sous stricte surveillance médicale.
Avant utilisation, la cytarabine peut être reconstituée avec le solvant ci-dessous :
eau pour préparation injectable.
Les volumes de solvant à utiliser pour la reconstitution sont comme suit :
Cytarabine 500 mg est reconstituée avec 10 ml de solvant.
Cytarabine 1 g est reconstituée avec 10 ml de solvant.
Cytarabine 2 g est reconstituée avec 20 ml de solvant.
A ce fort dosage, la cytarabine 1 g est administrée en perfusion intraveineuse dans 250 ml de solution isotonique de glucose ou de solution isotonique de chlorure de sodium d'une durée de 1 à 3 heures, à une posologie de 2 à 3 g/m² toutes les 12 heures ; soit 4 à 6 g/m²/24 heures pendant 6 jours (soit 12 doses au total par cure).
Ne pas utiliser de solvant contenant de l'alcool benzylique.
ADAPTATION POSOLOGIQUE :
La fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique.
Des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectués, surtout en début de traitement. Les fonctions hépatiques et rénales seront également surveillées.
L'adaptation de la posologie se fait en fonction des résultats des examens sanguins et médullaires (myélogramme). Habituellement, le traitement est interrompu si :
les plaquettes sont inférieures à 50 000 /mm3,
les polynucléaires neutrophiles sont inférieurs à 1000/ mm3.
La reprise du traitement se fait dès que les chiffres des numérations le permettent et dès que les cellules blastiques réapparaissent dans le sang ou dans la moelle. Le fait d'attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie.
Les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques autres qu'hématologiques et en cas d'association à d'autres agents chimiothérapiques.
La cytarabine peut être utilisée en monothérapie et en association. Différents schémas thérapeutiques ont été utilisés. L'ARA-C, à la dose de 3 g/m² en perfusion I.V. de 1 à 3 heures toutes les 12 heures pendant 4 à 6 jours, a pu être associée à de l'adriamycine (30 mg/m² J6 et J7), à de l'asparaginase (6000 unités/m²), à de la rubidazone, à de l'AMSA (150 à 200 mg/m²/jour x 3), avec des résultats thérapeutiques significatifs. La toxicité hématologique est souvent plus prononcée, de même que la toxicité digestive, notamment sous forme de mucite.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Aracytine poudre pour solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 1 g
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2001-01-29
5 flacon(s) en verre de 1 g
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 1999-10-19
Aracytine 100 mg poudre et solvant pour solution injectable
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 100,00 mg
Composition et Présentations
CYTARABINE
100,00 mg
Posologie et mode d'emploi Aracytine 100 mg poudre et solvant pour solution injectable
La posologie et le mode d'administration varient selon le protocole d'associations thérapeutiques utilisées.
Posologie
Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés :
Leucémies aiguës myéloblastiques et transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques et des myélodysplasies :
Les posologies données en mg/m2 de surface corporelle sont utilisables chez l'adulte et l'enfant.
Induction :
Chimiothérapie d'association (toujours avec une anthracycline, parfois avec d'autres anti-néoplasiques) :
100 mg/m2 /j pendant 7 à 10 jours
Ou
200 mg/m2 /j pendant 5 à 7 jours.
Une deuxième cure peut être administrée en cas d'échec de la première.
Entretien et consolidation :
Une consolidation peut être faite avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d'obtenir la rémission. La cytarabine peut être administrée à des doses inférieures, seule ou en association avec d'autres antinéoplasiques, par cures espacées de 4 à 6 semaines lors des traitements d'entretien.
Dans les traitements d'entretien, la voie sous-cutanée peut être utilisée : 20 mg/m2 /jour, administrés en 1 ou 2 injections pendant 5 à 10 jours.
Leucémies aiguës lymphoblastiques :
Traitement d'induction et d'entretien :
Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies aiguës myéloïdes.
Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine-vincristine-prednisolone.
Traitement des localisations méningées par voie intrathécale :
A titre préventif, on propose la cytarabine : 20 mg/m2, parfois associée au méthotrexate et à l'hydrocortisone.
Pour l'enfant de moins de 3 ans, la dose de cytarabine est de 30 mg/m2.
A titre curatif, on utilise habituellement la dose de 20 mg/m2 une à deux fois par semaine.
L'alcool benzylique ne doit pas être utilisé pour la reconstitution de la solution dans le cas d'une administration intrathécale ou pour une administration chez les nouveau-nés et les enfants de moins de 3 ans .
ADAPTATION POSOLOGIQUE :
La fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique.
Des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectués, surtout en début de traitement. Les fonctions hépatiques et rénales seront également surveillées.
L'adaptation de la posologie se fait en fonction des résultats des examens sanguins et médullaires (myélogramme).
Habituellement le traitement est interrompu si :
Les plaquettes sont inférieures à 50 000/mm3,
Les polynucléaires neutrophiles sont inférieurs à 1 000/mm3.
La reprise du traitement se fait dès que les chiffres des numérations le permettent et dès que les cellules blastiques réapparaissent dans le sang ou dans la moelle. Le fait d'attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie.
Les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques autres qu'hématologiques et en cas d'association à d'autres agents chimiothérapiques.
Mode d'administration
La cytarabine peut être utilisée par différentes voies d'administration.
Voie intraveineuse en injection directe ou en perfusion continue : lorsque la cytarabine est administrée rapidement, les doses injectées peuvent être plus importantes que celles qui le seraient par perfusion lente; ceci est dû à l'inactivation rapide du produit et à sa durée de contact très courte avec les cellules néoplasiques et normales sensibles.
Voie sous-cutanée : la cytarabine est particulièrement bien tolérée. On observe très rarement douleur et inflammation au point d'injection.
Voie intrathécale : la cytarabine est utilisée dans le traitement préventif et curatif des localisations méningées des leucémies aiguës lymphoblastiques de l'enfant.
En cas d'utilisation par voie intrathécale, la reconstitution se fait avec du L.C.R. autologueou avec une solution de chlorure de sodium isotonique ; l'utilisation doit être immédiate.
L'alcool benzylique ne doit pas être utilisé pour la reconstitution de la solution dans le cas d'une administration intrathécale ou dans le cas d'une administration intraveineuse à fort dosage ou pour une administration chez les nouveau-nés et les enfants de moins de 3 ans . La reconstitution se fait avec du L.C.R. autologueou avec une solution de chlorure de sodium isotonique ; l'utilisation doit être immédiate.
Quelle que soit la voie d'administration, l'expérience clinique acquise suggère que les résultats obtenus par la cytarabine dépendent étroitement des modifications posologiques de façon à détruire le plus de cellules blastiques avec le moins d'effet toxique. Une association polychimiothérapique entraîne des modifications de posologie pour chacun des constituantsduprotocole.
Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Instruction pour une ouverture correcte des ampoules :
Important : l'ampoule est prélimée en un point de l'étranglement. La tache colorée sur l'olive permet l'orientation de celle-ci (figure 1). Saisir l'ampoule, le point coloré dirigé vers soi, l'ampoule s'ouvre facilement en plaçant le pouce sur le point coloré et en exerçant une légère flexion du haut vers le bas (figure 2). Ne pas ouvrir l'ampoule au niveau du trait.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Aracytine poudre et solvant pour solution injectable est disponible dans les emballages suivants:
25 flacon(s) en verre de 10 ml - 25 ampoule(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 10 ml - 1 ampoule(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 1972-03-19
Aracytine 20 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 20 mg
Composition et Présentations
CYTARABINE
20 mg
Posologie et mode d'emploi Aracytine 20 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral
Solution injectable ou pour perfusion
Le traitement avec la cytarabine doit être instauré par un médecin expérimenté dans les traitements cytostatiques, ou en collaboration avec un médecin expérimenté. Il est seulement possible de donner des recommandations générales parce que le traitement de la leucémie aiguë repose presque exclusivement sur des associations de cytostatiques.
Les recommandations posologiques sont déterminées en fonction du poids corporel (mg/kg) ou de la surface corporelle (mg/m2). Des abaques permettent de convertir les posologies exprimées en fonction du poids corporel en posologies exprimées en fonction de la surface corporelle.
1) Induction de la rémission :
La dose du traitement d'induction et la fréquence d'administration dépendent du protocole utilisé.
a) Traitement continu :
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement continu pour l'induction de la rémission.
i. Injection rapide 2 mg/kg/jour est une posologie initiale adéquate. Administrer pendant 10 jours. Vérifier quotidiennement les numérations sanguines. En l'absence d'effet antileucémique et de toxicité apparente, augmenter la posologie à 4 mg/kg/jour et maintenir cette posologie jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique ou jusqu'à la survenue d'une toxicité. Presque tous les patients peuvent recevoir ces doses jusqu'à l'apparition d'une toxicité.
ii. Une posologie de 0,5 1,0 mg/kg/jour peut être administrée par perfusion d'une durée pouvant aller jusqu'à 24 heures Les résultats des perfusions d'une heure étaient satisfaisants chez la majorité des patients. Après 10 jours, cette dose quotidienne initiale peut être augmentée à 2 mg/kg/jour en fonction de la toxicité. Continuer jusqu'à l'apparition d'une toxicité ou d'une rémission.
b) Traitement intermittent :
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement intermittent pour l'induction de la rémission.
i. Une posologie de 3-5 mg/kg/jour est administrée par voie intraveineuse chaque jour pendant 5 jours consécutifs. Après une période sans traitement de 2 à 9 jours, une autre cure est administrée. Continuer ces cycles de traitement jusqu'à l'obtention d'une réponse ou l'apparition d'une toxicité.
Les premiers signes d'amélioration médullaire surviennent au bout de 7 à 64 jours (28 jours en moyenne) après le début du traitement.
En général, si un patient ne présente ni toxicité ni rémission après un essai raisonnable du traitement, l'administration prudente de doses plus élevées est justifiée. En règle générale, on constate que les patients tolèrent des doses plus fortes lorsqu'elles sont administrées par injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. La différence est due au métabolisme rapide de la cytarabine et à la courte durée d'action de la dose élevée qui en découle.
ii. On a utilisé la cytarabine à la posologie de 100-200 mg/m²/24 heures en perfusion continue pendant 5-7 jours, seule ou en association avec d'autres cytostatiques comme par exemple une anthracycline. Des cycles supplémentaires peuvent être administrés à des intervalles de 2-4 semaines, jusqu'à l'obtention d'une rémission ou le développement d'une toxicité inacceptable.
2) Traitement d'entretien :
La posologie d'entretien et la fréquence d'administration dépendent du protocole utilisé.
Les protocoles d'administration suivants ont été utilisés en traitement continu après l'induction de la rémission.
i. Les rémissions induites par la cytarabine ou par d'autres médicaments peuvent être maintenues par des injections intraveineuses ou sous-cutanées de 1 mg/kg 1 ou 2 fois par semaine.
ii. La cytarabine a également été utilisée à la posologie de 100-200 mg/m² en perfusion continue pendant 5 jours à 1 mois d'intervalle, en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques.
Posologie élevée
La cytarabine s'administre sous étroite surveillance médicale, en monothérapie ou en association avec d'autres cytostatiques, à la posologie de 2-3 g/m², par perfusion intraveineuse de 1-3 heures, toutes les 12 heures pendant 2-6 jours (total de 12 administrations par cycle). Ne pas dépasser une dose totale de traitement de 36 g/m2. La fréquence des cycles de traitement dépend de la réponse au traitement et de la toxicité hématologique et non hématologique. Se reporter également aux précautions pour les recommandations d'arrêt du traitement.
Population pédiatrique
Les enfants semble tolérer de plus hautes doses que les adultes et, où les gammes de dose sont estimées, les enfants devraient recevoir la plus haute dose et les adultes la plus basse.Patients avec insuffisance hépatique ou rénale
La posologie doit être réduite chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
La cytarabine est dialysable. Par conséquent, il ne faut pas administrer la cytarabine immédiatement avant ou après une dialyse.
Patients âgés
Il convient d'évaluer soigneusement le rapport risque-bénéfice avant d'administrer des posologies élevées de ce traitement à des patients de plus de 60 ans. Il n'y a aucune information qui suggère qu'un changement dans le dosage est justifié chez les personnes âgées. Néanmoins, le patient âgé ne tolère pas aussi bien la toxicité médicamenteuse que le patient plus jeune, et on devrait ainsi prêter une attention particulière à la leucopénie, la thrombocytopénie et l'anémie, causées par les médicaments, avec une mise en place appropriée d'une thérapie supportive quand indiqué.
Mode d'administration
Aracytine 100 mg/ml solution injectable/pour perfusion est destiné à une administration intraveineuse.
L'injection sous-cutanée est généralement bien tolérée, et peut être recommandée pour un traitement d'entretien.
Aracytine 100 mg/ml solution injectable/pour perfusion ne doit pas être adminsitré par voie intrathécale.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament
Solution injectable
La posologie et le mode d'administration varient selon le protocole d'associations thérapeutiques utilisées.
Différents schémas thérapeutiques utilisant la cytarabine ont été proposés.
Leucémies aiguës myéloblastiques et transformation aiguë des leucémies myéloïdes chroniques et des myélodysplasies
Les posologies données en mg/m2 de surface corporelle sont utilisables chez l'adulte et l'enfant.
Induction
Chimiothérapie d'association (toujours avec une anthracycline, parfois avec d'autres anti-néoplasiques) :
100 mg/m2 /j pendant 7 à 10 jours,
ou
200 mg/m2 /j pendant 5 à 7 jours.
Une deuxième cure peut être administrée en cas d'échec de la première.
Entretien et consolidation
Une consolidation peut être faite avec le même protocole de chimiothérapie que celui qui a permis d'obtenir la rémission. La cytarabine peut être administrée à des doses inférieures, seule ou en association avec d'autres antinéoplasiques, par cures espacées de 4 à 6 semaines lors des traitements d'entretien.
Dans les traitements d'entretien, la voie sous-cutanée peut être utilisée : 20 mg/m2 /jour, administrés en 1 ou 2 injections pendant 5 à 10 jours.
Leucémies aiguës lymphoblastiques
Traitement d'induction et d'entretien
Les protocoles utilisés sont assez voisins de ceux du traitement des leucémies aiguës myéloïdes.
Ils utilisent des associations comprenant principalement : cytarabine-vincristine-prednisolone.
Traitement des localisations méningées par voie intrathécale
A titre préventif, on propose la cytarabine : 20 mg/m2, parfois associée au méthotrexate et à l'hydrocortisone.
Pour l'enfant de moins de 3 ans, la dose de cytarabine est de 30 mg/m2.
A titre curatif, on utilise habituellement la dose de 20 mg/m2 une à deux fois par semaine.
ADAPTATION POSOLOGIQUE :
la fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique,
des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectués, surtout en début de traitement. Les fonctions hépatiques et rénales seront également surveillées,
l'adaptation de la posologie se fait en fonction des résultats des examens sanguins et médullaires (myélogramme),
habituellement le traitement est interrompu si :
les plaquettes sont inférieures à 50 000/mm3,
les polynucléaires neutrophiles sont inférieurs à 1 000/mm3
la reprise du traitement se fait dès que les chiffres des numérations le permettent et dès que les cellules blastiques réapparaissent dans le sang ou dans la moelle. Le fait d'attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie,
les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques autres qu'hématologiques et en cas d'association à d'autres agents chimiothérapiques.
Mode d'administration
La cytarabine peut être utilisée par différentes voies d'administration.
Voie intraveineuse en injection directe ou en perfusion continue : lorsque la cytarabine est administrée rapidement, les doses injectées peuvent être plus importantes que celles qui le seraient par perfusion lente ; ceci est dû à l'inactivation rapide du produit et à sa durée de contact très courte avec les cellules néoplasiques et normales sensibles.
Voie sous-cutanée : la cytarabine est particulièrement bien tolérée. On observe très rarement douleur et inflammation au point d'injection,
Voie intrathécale : la cytarabine est utilisée dans le traitement préventif et curatif des localisations méningées des leucémies aiguës lymphoblastiques de l'enfant.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Aracytine lyophilisat et solution pour usage parentéral est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 20 mg - 1 ampoule(s) en verre de 2 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 20 mg - 10 ampoule(s) en verre de 2 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Aracytine 2 g poudre pour solution pour perfusion
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 g
Aracytine 40 mg lyophilisat et solution pour usage parentéral
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 40 mg
Aracytine 500 mg poudre pour solution pour perfusion
PFIZER HOLDING FRANCE (FRANCE)
Dosage: 500 mg
Comment utiliser, Mode d'emploi - Aracytine
Indications
Leucémies aiguës myéloblastiques notamment en rechute.
Leucémies aiguës myéloblastiques dites réfractaires (rechutant en cours de traitement).
Leucémies aiguës lymphoblastiques en rechute, et leucémies secondaires.
Pharmacodynamique
Antimétabolite spécifique de la phase S du cycle cellulaire (phase de division cellulaire).
La cytotoxicité de la cytarabine dépend de son métabolite actif l'ARA-CTP qui incorporé à l'ADN en bloque la synthèse. La molécule d'ADN comprenant de l'ARA-CTP présente des anomalies structurales aboutissant à des perturbations du métabolisme cellulaire et altérant sa reproduction. La cytotoxicité passerait aussi par une inhibition de l'ADN polymérase et par une action sur le système des kinases.
L'utilisation de hautes doses de cytarabine a montré qu'elles permettent de vaincre la résistance des cellules leucémiques ne répondant plus aux doses conventionnelles du produit.
Plusieurs mécanismes semblent intervenir pour vaincre cette résistance :
augmentation de la quantité de substrat,
augmentation du pool intracellulaire d'ARA-CTP : il existe une corrélation positive entre la rétention intracellulaire d'ARA-CTP et le pourcentage de cellules en phase S.
Pharmacocinétique
Pharmacocinétique de la cytarabine utilisée à haute dose : la pharmacocinétique de la cytarabine à haute dose (H.D ARA C) est bicompartimentale (modèle à 2 compartiments).
Après administration intraveineuse d'une dose de 2 à 3 g/m² toutes les 12 heures en perfusion d'une heure sur 5 à 6 jours (10 à 12 doses), les concentrations plasmatiques en fin de perfusion sont de l'ordre de : 19,96 + 8,02 µg/ml et 35 + 2,8 µg/ml. Les concentrations plasmatiques décroissent à l'arrêt de la perfusion, selon une courbe biexponentielle. Six heures après la fin de la perfusion, les concentrations obtenues correspondent à celles mesurées au "steady-state" après une perfusion continue de 24 heures de 100 mg/m² de cytarabine.
Par comparaison avec la cinétique de la cytarabine à dose conventionnelle, les hautes doses produisent un pic 200 fois supérieur.
De même le pic d'apparition d'ARA-U métabolite inactif est retardé avec les hautes doses puisqu'il n'apparaît qu'au bout de 15 minutes.
Aux doses conventionnelles :
la T ½ A est de l'ordre de quelques minutes (10 en moyenne),
la T ½ B est de l'ordre de quelques heures (1 à 3).
Liaison aux protéines : 14 % de la cytarabine environ est liée aux protéines plasmatiques.
Clairance rénale plus lente avec les hautes doses, de l'ordre de 232 + 33,4 ml/min/m².
La cytarabine administrée par voie générale (IV) passe la barrière hémato-encéphalique : après une dose de 1 à 3 g/m² en perfusion de 1 à 3 heures, les concentrations dans le liquide céphalo-rachidien sont de l'ordre de 100 à 300 ng/ml.
Le produit diffuse aussi dans la salive, la rate, les reins, le tube digestif, le thymus, la moelle osseuse et les larmes. On ne sait pas si la cytarabine passe dans le lait maternel.
Activation de la cytarabine en ARA-CTP métabolite actif :
Passage de la membrane cellulaire par une diffusion facilitée selon le gradient de concentration à haute concentration, par un mécanisme utilisant un transporteur à faible concentration.
Activation enzymatique par phosphorylations successives : les enzymes qui activent l'ARA-C sont celles qui assurent l'activation du ribonucléoside naturel, la déoxycytidine.
Deux enzymes jouent un rôle important : déoxycytidine kinase (ARA-C ® ARA-CMP) et déoxycytidilate kinase (ARA-CMP ® ARA-CDP).
Le métabolite actif formé est l'ARA-CTP (arabinofuranosylcytosine tri-phosphate). La formation de l'ARA-CTP est une condition nécessaire à la cytotoxicité du produit mais n'est semble-t-il pas la seule : d'autres mécanismes interviennent.
Catabolisme :
La cytarabine est dégradée en ARA-U (arabinofuranosyl uracile), métabolite inactif, par la cytidine déaminase, enzyme présente dans de nombreux tissus mais principalement dans le foie et aussi dans les cellules leucémiques et la moelle. Cette enzyme est la cible de nombreux phénomènes d'activation ou d'inhibition.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité d'emploi
Affections hématologiques et du système lymphatique :
La cytarabine est un agent antinéoplasique qui entraîne une myélodépression. Son administration entraîne donc une aplasie ou une hypoplasie médullaire responsable d'anémie, granulopénie, thrombopénie, mégaloblastose et chute du taux de réticulocytes.
La sévérité de l'aplasie dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé.En relation avec l'aplasie, des complications hémorragiques ou infectieuses graves peuvent venir compliquer secondairement la cure de chimiothérapie.
Infections et infestations :
Des infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires et saprophytiques peuvent être associées à l'utilisation de la cytarabine seule ou en association avec d'autres médicaments immunosuppresseurs affectant l'immunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être légères, mais elles peuvent aussi être graves et parfois fatales.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
De rares cas de pneumopathies interstitielles ont été rapportés chez des patients traités avec des doses intermédiaires de cytarabine associée ou non à d'autres agents de chimiothérapie, sans que cela ait pu être associé de façon claire à la cytarabine.
Affections gastro-intestinales :
Les nausées et vomissements sont plus fréquents à la suite d'une perfusion rapide.
Des cas de pancréatite aiguë ont été rapportés chez des patients traités avec de la cytarabine en association avec d'autres médicaments.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Le syndrome cytarabine se caractérise par élévation thermique, myalgies, douleurs osseuses accompagnées dans certains cas par des douleurs thoraciques, rashs maculopapuleux, conjonctivite et sensation de malaise général. Ce syndrome survient 6 à 12 heures après l'administration du produit.
Son traitement et sa prévention répondent aux corticoïdes.
Investigations :
Dans de rares cas, une hyperuricémie secondaire à la lyse blastique peut être induite par le traitement à la cytarabine; il sera donc nécessaire de surveiller le taux d'acide urique dans le sang et les urines.
Les données de sécurité sont issues des bases de données internes de pharmacovigilance et des recherches bibliographiques.
Tableau récapitulatif des effets indésirables (doses conventionnelles et fortes doses)
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations :
très fréquent
Septicémie, pneumonie, infection a
fréquence indéterminée
Cellulite au point d'injection
Affections hématologiques et du système lymphatique :
très fréquent
Aplasie, insuffisance médullaire, thrombocytopénie, anémie, anémie mégaloblastique, leucopénie, neutropénie, diminution du taux de réticulocytes
Affections du système immunitaire :
fréquence indéterminée
Réaction anaphylactique, dème allergique
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
fréquent
Diminution de l'appétit
Affections du système nerveux :
fréquence indéterminée
Neurotoxicité, névrite, étourdissements, maux de tête
Affections oculaires :
fréquence indéterminée
Conjonctivite (voir syndrome cytarabine) b
Affections cardiaques :
fréquence indéterminée
Péricardite, bradycardie sinusale
Affections vasculaires :
fréquence indéterminée
Thrombophlébite
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Affections des organes de reproduction et du sein :
fréquence indéterminée
Aménorrhée, azoospermie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
très fréquent
Pyrexie
fréquence indéterminée
Réaction au site d'injection c
Investigations :
très fréquent
Biopsie de la moelle osseuse anormale, frottis sanguin anormal
rare
Hyperuricémie
aInfections virales, bactériennes, fongiques et parasitaires,parfois mortelles
b peut apparaître avec une éruption et peut être hémorragique en cas de thérapie à forte dose
c douleur et inflammation au site d'injection sous-cutanée
Description d'effets indésirables particuliers
Effets indésirables associés à la voie intrathécale :
Les effets les plus fréquemment rapportés après administration par voie intrathécale sont des nausées, des vomissements et de la fièvre. Ces réactions sont légères.
Des accidents de neurotoxicité graves dont des paraplégies ont été rapportés lors d'administrations intrathécales combinées avec du méthotrexate et des corticostéroïdes et lors d'association d'injection intrathécale avec une administration systémique de fortes doses de méthotrexate et de cytarabine.
Des cas de leucoencéphalites nécrosantes avec ou sans convulsion ont été rapportés. Certains de ces patients ont aussi été traités par méthotrexate et/ou hydrocortisone par voie intrathécale et par irradiation encéphalique.
Deux cas de cécité ont été décrits chez des sujets mis en rémission après polychimiothérapie intraveineuse et traitement préventif des greffes méningées avec cytarabine intrathécale et radiothérapie de l'encéphale.
Effets indésirables associés aux fortes doses :
Affections du système nerveux :
Toxicité neurologique à forte dose.
Atteintes cérébelleuses de formes légère (dysarthrie et nystagmus) à grave (ataxie sévère pouvant être d'apparition retardée et dans certains cas définitive). Des épisodes de comas et des neuropathies périphériques sensitives et motrices ont aussi été rapportés. Des effets graves à mortels ont été observés chez des malades ayant antérieurement reçu d'autres traitements sur le système nerveux central (irradiation encéphalique) : il est recommandé de ne pas dépasser la dose individuelle recommandée et d'être très prudent chez les patients ayant déjà été traités par radiothérapie ou par voie intrathécale.
La toxicité neurologique semble associée au débit rapide d'administration.
Affections oculaires :
Des atteintes réversibles de la cornée et des conjonctivites hémorragiques ont été décrites après utilisation de fortes doses de cytarabine. Ces effets peuvent être prévenus ou diminués par l'instillation d'un collyre contenant des corticoïdes.
Affections cardiaques :
Des cas de cardiomyopathie pouvant être fatals ont été rapportés suite à l'utilisation expérimentale d'un traitement utilisé dans le cadre de transplantation médullaire, associant de fortes doses de cytarabine à du cyclophosphamide.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Une toxicité pulmonaire sévère, parfois fatale, un syndrome de détresse respiratoire et un dème pulmonaire ont été rapportés après utilisation de fortes doses de cytarabine.
Tableau récapitulatif des effets indésirables (fortes doses seulement)
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences des événements sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
très fréquent
Syndrome de détresse respiratoire aiguë, dème pulmonaire, toxicité pulmonaire
Affections gastro-intestinales :
fréquent
Colite nécrosante
fréquence indéterminée
Nécrose gastro-intestinale, pneumatose de l'intestin, péritonite
Affections hépatobiliaires :
fréquence indéterminée
Atteinte hépatique, hyperbilirubinémie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
fréquent
Desquamation cutanée
a pouvant entraîner le décès
Population pédiatrique
Le profil des effets indésirables de la cytarabine a été similaire dans la population pédiatrique par rapport aux adultes.
Contre-indications
Celles communes à toute thérapeutique cytotoxique.
Aplasie médullaire préexistante.
Encéphalopathies dégénératives et toxiques, notamment après emploi du méthotrexate ou du traitement par les radiations ionisantes.
Allaitement .
Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle - zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie : risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Les femmes en âge de procréer traitées par la cytarabine doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et un mois après la fin du traitement.
Compte tenu des données disponibles, la cytarabine ne sera administrée pendant la grossesse que si la pathologie met en jeu le pronostic vital de la mère. En effet, les études sur les fonctions de reproduction réalisées chez différentes espèces animales ont montré que la cytarabine est embryotoxique et a des effets tératogènes principalement sur le cerveau et le squelette.
Quelques cas de malformations congénitales des membres et de l'oreille externe ont été rapportés lors de l'exposition au premier trimestre de grossesse. En cas d'exposition au premier trimestre, une surveillance échographique orientée est donc recommandée.
Des cas de prématurité ou de retard de croissance intra-utérin ont été signalés.
A la naissance, la survenue d'ictère, d'insuffisance médullaire et d'hyperéosinophilie transitoires a été rapportée. Une surveillance biologique est donc indiquée dans les premières semaines de vie.
L'alcool benzylique, présent dans le solvant, traverse la barrière placentaire.
Allaitement
L'excrétion de la cytarabine dans le lait maternel n'est pas connue. En raison des effets indésirables potentiellement graves pouvant être entraînés par la cytarabine chez les enfants allaités, la prise de cytarabine doit être contre-indiquée au cours de l'allaitement.
Fertilité
La cytarabine est mutagène et peut induire une atteinte chromosomique des spermatozoïdes.
Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité.
Il est souhaitable que les hommes traités par la cytarabine ou leur partenaire utilisent une méthode contraceptive de manière à éviter une conception pendant le traitement du patient et dans les 3 mois suivant la fin du traitement.
Surdosage
Il n'existe pas d'antidote spécifique. La dose de 4,5 g/m² en perfusion IV d'une heure toutes les 12 heures en 12 doses provoque une toxicité du système nerveux central irréversible et létale.
Interactions avec d'autres médicaments
Interactions médicamenteuses :
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, impose, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR (acénocoumarol, fluindione, phénindione, tioclomarol, warfarine).
Interactions communes à tous les cytotoxiques :
Association contre-indiquée
+ Vaccins vivants atténués (contre fièvre jaune, varicelle - zona, rougeole, oreillons, rubéole, tuberculose, rotavirus, grippe)et ce pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) : risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroît, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Mises en garde et précautions
La cytarabine doit être administrée sous stricte surveillance médicale, en particulier au cours du traitement d'induction : on pratiquera de façon répétée une numération de la formule sanguine, examens médullaires (myélogramme) afin d'apprécier les résultats thérapeutiques et la toxicité hématologique du traitement.
La cytarabine est un puissant myélosuppresseur : Elle peut entrainer une hypoplasie ou une aplasie médullaire dont la sévérité dépend de la dose administrée et du schéma thérapeutique utilisé.
Insuffisance médullaire préexistante : la cytarabine peut être administrée en cas de nécessité absolue.
Le traitement doit dans ce cas être initié avec prudence.
Les patients recevant ce traitement doivent être placés sous surveillance médicale stricte.
Pendant la phase d'induction une numération des globules blancs et des plaquettes doit être réalisée quotidiennement. Des examens médullaires doivent être réalisés fréquemment une fois que les cellules blastiques ont disparu du sang périphérique.
Il conviendra de considérer la possibilité de suspendre ou de modifier le traitement lorsque l'insuffisance médullaire médicamenteuse entraine une réduction du nombre de plaquettes à moins de 50 000 ou de polynucléaires neutrophiles à moins de 1000/mm3. Il se peut que le nombre d'éléments figurés continue à diminuer après l'arrêt du traitement pour atteindre les valeurs les plus basses après une période sans traitement de 12 à 24 jours. Si cela est indiqué, la reprise du traitement peut se faire lorsque des signes nets de réparation médullaire apparaissent.
Un équipement spécial doit être disponible afin de pouvoir gérer les complications, potentiellement fatales de l'insuffisance médullaire (infections résultant d'une granulopénie et autre diminution des défenses de l'organisme, hémorragies secondaires à la thrombopénie).
On surveillera les fonctions hépatiques et rénales. Les patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale présentent un risque plus important de toxicité sur le système nerveux central après administration de fortes doses de cytarabine. Il faudra donc utiliser le produit avec précaution en réduisant les doses chez les patients atteints d'insuffisance hépatique et rénale.
Syndrome de lyse tumorale : Comme toute chimiothérapie antileucémique, la cytarabine induit une hyperuricémie secondaire à la lyse cellulaire : on surveillera le taux d'acide urique pendant le traitement et on préviendra l'hyperuricémie.
Les patients recevant des doses élevées de cytarabine doivent être suivis afin de détecter des signes de neuropathie, car il peut être nécessaire de modifier le schéma d'administration et les doses pour éviter des troubles neurologiques irréversibles .
La vaccination avec un vaccin vivant est contre-indiquée chez les patients recevant de la cytarabine .
L'association de ce médicament est déconseillée avec la phénytoïne (et par extrapolation la fosphénytoïne) .
Femmes en âge de procréer traitées :
Les femmes en âge de procréer traitées par la cytarabine doivent utiliser un moyen de contraception efficace au cours du traitement et un mois après la fin du traitement.
Hommes traités :
Il est souhaitable que les hommes traités par la cytarabine ou leur partenaire utilisent une méthode contraceptive de manière à éviter une conception pendant le traitement du patient et dans les 3 mois suivant la fin du traitement.
Les patients traités doivent être avertis de la nécessité de consulter en vue d'une conservation de sperme préalablement au traitement, en raison de la possibilité d'atteinte de la fertilité.
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