Epirubicine - Résumé des caractéristiques du médicament
Le médicament Epirubicine appartient au groupe appelés Antibiotiques cytotoxiques et substances apparentées. Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01DB03.
Epirubicine ACCORD 2 mg/ml solution injectable ou pour perfusion
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine ACCORD 2 mg/ml solution injectable ou pour perfusion
L'épirubicine est exclusivement destinée à une utilisation intraveineuse ou intravésicale.
Utilisation intraveineuse
Il est recommandé d'injecter la solution rouge, qui doit être limpide et transparente, dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution saline physiologique ou de glucose à 5 % en injection lente, sur une durée maximale de 30 minutes (selon la dose et le volume de perfusion). L'aiguille doit être correctement placée dans la veine. Cette méthode réduit le risque de thrombose et d'extravasation susceptibles de produire un phlegmon grave et une nécrose. En cas d'extravasation, stopper immédiatement l'administration. L'injection dans une petite veine et l'injection répétée dans la même veine peuvent produire une sclérose veineuse.
Dose habituelle
En monothérapie, la dose recommandée pour l'adulte est de 60-90 mg/m² de surface corporelle. L'épirubicine doit être injectée par voie intraveineuse en 3-5 minutes. La même dose est administrée 21 jours plus tard.
Il convient de tenir compte de l'état hématologique et médullaire du patient pour fixer le calendrier d'administration.
Si des signes de toxicité apparaissent, notamment neutropénie/fièvre neutropénique et thrombocytopénie (pouvant persister au jour 21), il peut être nécessaire de modifier la dose ou de retarder l'administration de la dose suivante.
Dose élevée
Dans le traitement du carcinome du sein, l'épirubicine en monothérapie à dose élevée doit être administrée selon le schéma suivant:
Pour le traitement à dose élevée, l'épirubicine peut être administrée en bolus intraveineux en 3 - 5 minutes ou sous forme de perfusion d'une durée de 30 minutes au maximum.
Carcinome du sein
Pour le traitement adjuvant de patientes atteintes d'un cancer du sein précoce et présentant des ganglions lymphatiques positifs, des doses intraveineuses d'épirubicine de 100 mg/m² (dose unique le jour 1) à 120 mg/m² (en deux doses divisées, les jours 1 et 8) toutes les 3 - 4 semaines sont recommandées, en association avec du cyclophosphamide et du 5-fluorouracile en intraveineuse et du tamoxifène par voie orale.
Il est recommandé d'utiliser une dose plus faible (60-75 mg/m² pour le traitement habituel et 105 - 120 mg/m² pour le traitement à la dose élevée) ou de retarder l'administration de la dose suivante pour les patientes présentant une réduction de la fonction médullaire due à une chimiothérapie ou à une radiothérapie antérieures, en raison de l'âge ou d'une infiltration néoplasique de la moelle osseuse. La dose complète par cycle peut être administrée en 2 - 3 jours consécutifs.
Les doses suivantes d'épirubicine sont couramment utilisées en monothérapie et en traitement d'association contre diverses tumeurs, comme indiqué:
Cancer
Dose d'épirubicine (mg/m²)*
Monothérapie
Traitement d'association
Cancer de l'estomac
60 - 90
50
Cancer de la vessie
50 mg/50 ml ou 80 mg/50 ml (carcinome in situ) Prophylaxie: 50 mg/50 ml par semaine pendant 4 semaines puis par mois pendant 11 mois
Cancer de la vessie
*Les doses sont généralement administrées le jour 1 ou les jours 1, 2 et 3 à 21 jours d'intervalle.
Chimiothérapie d'association
Lorsque le chlorhydrate d'épirubicine 2 mg/ml est utilisé en association avec d'autres agents anti-tumoraux, la dose est réduite en conséquence. Les doses couramment utilisées sont indiquées dans le tableau ci-dessus.
Groupes de patients particuliers
Sujets âgés
Chez les patients âgés, il est recommandé de réduire la dose.
Enfant
La sécurité et l'efficacité de l'épirubicine n'ont pas été établies chez l'enfant.
Insuffisance hépatique
L'épirubicine est excrétée principalement par le foie. Chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique, la dose doit être réduite comme suit pour éviter une augmentation de la toxicité générale :
Bilirubine sérique
AST (aspartate aminotransférase)
Réduction de la dose
1,4 - 3 mg/100 ml
2 - 4 fois la limite normale supérieure
Réduction de la dose de 50 %
>3 mg/ 100 ml
> 4 fois la limite normale
Réduction de la dose de 75 %
Insuffisance rénale
L'insuffisance rénale modérée n'exige pas une réduction de la dose, étant donné la faible quantité d'épirubicine excrétée par voie rénale. Toutefois, une réduction de dose est recommandée pour les patients présentant une insuffisance rénale grave (créatinine sérique > 450 µmol/l).
Utilisation intravésicale
L'épirubicine peut être administrée par voie intravésicale pour le traitement du carcinome superficiel de la vessie, du carcinome in situ et en prophylaxie pour prévenir la récurrence après résection transuréthrale. Elle ne doit pas être administrée par voie intravésicale pour le traitement de tumeurs invasives qui ont pénétré la paroi vésiculaire, car un traitement systémique ou une intervention chirurgicale sont plus adaptés à ces cas.
Divers schémas d'administration sont utilisés. Lignes directrices pouvant être utilisées:
Carcinome superficiel de la vessie: lavage vésical hebdomadaire avec 50 mg/50 ml (dilution avec une solution saline physiologique ou de l'eau stérile) pendant 8 semaines. Une réduction de la dose de 30 mg pour 50 ml est conseillée en cas de toxicité locale (cystite chimique).
Carcinome in situ: jusqu'à 80 mg/50 ml (selon la tolérance du patient).
Prophylaxie de la récurrence après résection transuréthrale: 4 administrations hebdomadaires de 50 mg/50 ml suivies par 11 instillations mensuelles de la même dose.
TABLEAU DE DILUTION POUR LES SOLUTIONS POUR INSTILLATION VESICALE
Dose d'épirubicine requise
Volume d'injection d'épirubicine à 2 mg/ml
Volume de diluant, eau stérile pour préparation injectable ou solution saline stérile à 0,9 %
Volume total pour instillation vésicale
30 mg
15 ml
35 ml
50 ml
50 mg
25 ml
25 ml
50 ml
80 mg
40 ml
10 ml
50 ml
La solution doit être maintenue dans la vessie pendant 1 - 2 heures. Pour éviter toute dilution excessive dans l'urine, il convient d'indiquer au patient de ne rien boire dans les 12 heures précédant l'instillation. Pendant l'instillation, le patient doit se retourner de temps en temps; il convient également de lui indiquer d'uriner à la fin de la période d'instillation.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution injectable ou pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-07
1 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-07
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-07
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-07
1 flacon(s) en verre de 50 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Epirubicine ACTAVIS 2 mg/ml poudre pour solution pour perfusion
ACTAVIS GROUP hf. (ISLANDE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine ACTAVIS 2 mg/ml poudre pour solution pour perfusion
Posologie
Posologie moyenne de 40 à 100 mg/m2 par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m2.
Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.
En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la dose administrée sera réduite selon le schéma suivant:
Bilirubine (micromoles/l)
Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique)
>50 35-50 < 35
Ne pas administrer 50 100
En cas d'insuffisance rénale, la dose administrée sera réduite, compte-tenu de la possibilité d'accumulation.
Carcinomes mammaires: des posologies jusqu'à 120 mg/m2 par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1ère ligne du carcinome mammaire métastasique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.
Mode d'administration
Voie intraveineuse stricte.
Reconstituer la solution à l'aide de 5 ml (pour un flacon contenant 10 mg d'épirubicine) ou 25 ml (pour un flacon contenant 50 mg d'épirubicine) d'eau pour préparations injectables ou de solution isotonique de chlorure de sodium. La reconstitution du produit, quel que soit le solvant précité utilisé, est généralement rapide (moins de 60 secondes) et ne nécessite pas d'agitation.
Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.
Attention:
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine poudre pour solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 10 mg d'épirubicine
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 50 mg d'épirubicine
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Epirubicine MEDAC 2 mg/ml solution pour perfusion
MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine MEDAC 2 mg/ml solution pour perfusion
Posologie
Posologie moyenne de 40 à 100 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine.
Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.
En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la dose administrée sera réduite selon le schéma suivant :
Bilirubine (micromoles/l)
Dose à administrer (en pourcentage de la dose théorique)
> 50
0 (ne pas administrer)
35 50
50
< 35
100
En cas d'insuffisance rénale, la dose administrée sera réduite, compte tenu de la possibilité d'accumulation.
Carcinomes mammaires : des posologies jusqu'à 120 mg/m² de chlorhydrate d'épirubicine par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1re ligne du carcinome mammaire métastatique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.
Mode d'administration
Administration intraveineuse stricte.
Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique.
La perfusion de solution de glucose isotonique doit être poursuivie pendant quelques minutes après l'injection de ce médicament afin de rincer la veine.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2013-02-05
1 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2013-02-05
1 flacon(s) en verre de 50 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2013-02-05
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2013-02-05
1 flacon(s) en verre de 200 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2009-01-15
Epirubicine MYLAN 2 mg/ml solution pour perfusion
MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg
Composition et Présentations
ÉPIRUBICINE (CHLORHYDRATE D')
2,00 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine MYLAN 2 mg/ml solution pour perfusion
Posologie
La dose totale d'épirubicine par cycle peut varier en fonction du protocole thérapeutique (monothérapie ou association à d'autres cytotoxiques) et de l'indication thérapeutique.
Posologie moyenne de 60 à 120 mg/m2 par cycle, administrés en monothérapie en dose unique ou sur 2-3 jours successifs, chaque cycle étant séparé du précédent par une période de 3 à 4 semaines, les cycles pouvant être répétés jusqu'à une dose cumulative maximale de 900 mg/m2.
En cas d'atteinte hépatique (bilirubinémie > 35 micromoles/l), la dose administrée sera réduite selon le schéma suivant :
Le taux de bilirubine doit être surveillé avant chaque traitement. En cas d'atteinte de la fonction hépatique , des réductions de dose sont recommandées selon :
Paramètres de biochimie sérique
Dose à administrer
(en pourcentage de la dose théorique)
Bilirubine 20-51 μmol/l
ou
ASAT : 2 à 4 fois la limite supérieure de la normale
50
Bilirubine > 51 μmol/l
ou
ASAT > 4 fois la limite supérieure de la normale
25
En cas d'insuffisance rénale sévère, une réduction de dose doit être envisagée sans qu'aucune recommandation spécifique en ce qui concerne la posologie ne puisse être formulée sur la base des données limitées disponibles chez des patients présentant une insuffisance rénale .
Carcinomes mammaires : La dose initiale recommandée d'épirubicine, utilisée comme composant d'un traitement adjuvant du cancer du sein avec atteinte ganglionnaire, est de 100 à 120 mg/m2.
Des posologies jusqu'à 120 mg/m2 par cycle en association toutes les 3 à 4 semaines ont été évaluées notamment dans le traitement de 1ère ligne du carcinome mammaire métastasique et suggèrent un rapport bénéfice/risque favorable.
Les cycles de traitement peuvent être espacés en cas de manifestations toxiques et notamment de toxicité hématologique.
Si l'épirubicine est associée à d'autres cytotoxiques, pouvant présenter les mêmes effets toxiques, la dose recommandée par cycle doit être réduite en conséquence.
Mode d'administration
Voie intraveineuse stricte.
Injection lente dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de glucose isotonique. Le délai d'injection est généralement compris entre 3 et 20 minutes (selon la dose et le volume de la perfusion) pour minimiser les risques de thrombose ou d'extravasation. Une injection directe en bolus n'est pas recommandée en raison du risque d'extravasation, qui peut survenir même en présence d'un retour sanguin adéquat à l'aspiration.
Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2007-12-19
5 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 2014-11-19
5 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2007-12-19
5 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2007-12-19
5 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 50 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2009-06-19
5 flacon(s) en verre de 50 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
10 flacon(s) en verre de 50 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Epirubicine MYLAN PHARMA 2 mg/ml solution injectable pour perfusion
MYLAN SAS (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine MYLAN PHARMA 2 mg/ml solution injectable pour perfusion
EPIRUBICINE MYLAN PHARMA est exclusivement destinée à une utilisation intraveineuse ou intravésicale.
Utilisation intraveineuse
Il est recommandé d'injecter la solution rouge, qui doit être limpide et transparente, via le cathéter dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse par gravité d'une solution de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml) ou de glucose à 5 % (50 mg/ml) sur une durée maximale de 30 minutes (selon la dose et le volume de perfusion). L'aiguille doit être correctement positionnée dans la veine. Cette méthode réduit le risque de thrombose et d'extravasation susceptibles d'induire un phlegmon et une nécrose. En cas d'extravasation, stopper immédiatement l'administration. L'injection dans une petite veine et l'injection répétée dans la même veine peuvent entraîner une sclérose veineuse.
Dose classique
En monothérapie, la dose d'EPIRUBICINE MYLAN PHARMA recommandée chez l'adulte est de 60 à 90 mg/m² de surface corporelle. EPIRUBICINE MYLAN PHARMA doit être injectée par voie intraveineuse en 3 à 5 minutes. La même dose est répétée 21 jours plus tard.
Il convient de tenir compte de l'état hématologique et médullaire du patient pour définir le schéma d'administration optimal.
En présence de signes de toxicité, notamment neutropénie/fièvre neutropénique et thrombopénie (pouvant persister au jour 21), il peut être nécessaire de modifier ou de différer la dose suivante.
Dose élevée
Dans le traitement du carcinome du sein, l'épirubicine en monothérapie à dose élevée doit être administrée selon le schéma suivant :
Pour le traitement à dose élevée, EPIRUBICINE MYLAN PHARMA peut être administrée en bolus intraveineux en 3 à 5 minutes ou sous forme de perfusion d'une durée maximale de 30 minutes.
Carcinome du sein
Dans le traitement adjuvant de patientes présentant un cancer du sein à un stade précoce avec ganglions lymphatiques positifs, il est recommandé d'administrer des doses intraveineuses d'EPIRUBICINE MYLAN PHARMA de 100 mg/m² (dose unique le jour 1) à 120 mg/m² (en deux doses fractionnées les jours 1 et 8) toutes les 3 à 4 semaines, en association au cyclophosphamide et au 5‑fluorouracile par voie intraveineuse.
Il est recommandé d'utiliser une dose plus faible (60 à 75 mg/m² pour le traitement à la dose recommandée et 105 à 120 mg/m² pour le traitement à la dose élevée) ou de différer l'administration de la dose suivante pour les patientes présentant une dépression de la fonction médullaire due à une chimiothérapie ou à une radiothérapie antérieures, à l'âge ou à une infiltration néoplasique de la moelle osseuse. La dose totale par cycle peut être répartie sur 2 à 3 jours consécutifs.
Les doses suivantes d'épirubicine sont fréquemmment utilisées en monothérapie et en chimiothérapie d'association pour diverses tumeurs, comme indiqué :
Cancer
Dose d'épirubicine (mg/m²)*
Monothérapie
Chimiothérapie d'association
Cancer de l'estomac
60 - 90
50
Cancer de la vessie
50 mg/50 ml ou 80 mg/50 ml (carcinome in situ)
Prophylaxie : 50 mg/50 ml par semaine pendant 4 semaines, puis 1 fois par mois pendant 11 mois.
* Les doses sont généralement administrées le jour 1 ou les jours 1, 2 et 3, à 21 jours d'intervalle.
Chimiothérapie d'association
Lorsque EPIRUBICINE MYLAN PHARMA est utilisée en association à d'autres agents antitumoraux, la dose est réduite en conséquence. Les doses couramment utilisées sont indiquées dans le tableau ci-dessus.
Populations particulières
Population âgée
Chez les patients âgés, il est recommandé de réduire la dose.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'EPIRUBICINE MYLAN PHARMA chez les enfants n'ont pas été établies.
Atteintes hépatiques
EPIRUBICINE MYLAN PHARMA est excrétée principalement par le foie. Chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique, la dose doit être réduite comme suit, afin d'éviter une augmentation de la toxicité systémique :
Bilirubinémie
ASAT (aspartate aminotransférase)
Réduction de la dose
1,4 3 mg/100 ml
2 à 4 fois la limite supérieure de la normale
Réduction de la dose de 50 %
> 3 mg/100 ml
> 4 fois la limite supérieure de la normale
Réduction de la dose de 75 %
Insuffisance rénale
Une insuffisance rénale modérée ne constitue pas un motif de réduction de dose, compte tenu de la faible quantité d'EPIRUBICINE MYLAN PHARMA excrétée par voie rénale. Toutefois, en présence d'une insuffisance rénale sévère (créatininémie > 450 µmol/l), il est recommandé de réduire la dose.
Utilisation intravésicale
EPIRUBICINE MYLAN PHARMA peut être administrée par voie intravésicale pour le traitement du carcinome superficiel de la vessie et du carcinome in situ, ainsi qu'en prophylaxie de la récidive après résection transuréthrale. EPIRUBICINE MYLAN PHARMA ne doit pas être administrée par voie intravésicale pour traiter des tumeurs invasives infiltrant la paroi vésicale, un traitement systémique ou la chirurgie étant plus indiqués dans ce type de cas.
Divers schémas d'administration sont utilisés. Les recommandations thérapeutiques suivantes peuvent être appliquées :
Carcinome superficiel de la vessie : Lavage vésical hebdomadaire avec 50 mg/50 ml (dilution avec une solution de chlorure de sodium ou de l'eau stérile pour préparation injectable) pendant 8 semaines. Une réduction de dose de 30 mg pour 50 ml est conseillée en cas de toxicité locale (cystite chimique).
Carcinome in situ : Jusqu'à 80 mg/50 ml (selon la tolérance du patient). Prophylaxie de la récidive après résection transuréthrale : 4 administrations hebdomadaires de 50 mg/50 ml, suivies d'une instillation de la même dose une fois par mois pendant 11 mois.
TABLEAU DE DILUTION POUR SOLUTIONS POUR INSTILLATION VESICALE
Dose d'épirubicine requise
Volume d'injection d'épirubicine à 2 mg/ml
Volume de diluant, eau stérile pour préparation injectable ou solution saline stérile à 0,9 % (9 mg/ml de NaCl)
Volume total de l'instillation vésicale
30 mg
15 ml
35 ml
50 ml
50 mg
25 ml
25 ml
50 ml
80 mg
40 ml
10 ml
50 ml
La solution doit être retenue dans la vessie pendant 1 à 2 heures. Afin d'éviter une dilution excessive dans l'urine, il convient d'indiquer au patient de ne rien boire dans les 12 heures précédant l'instillation. Au cours de cette période de rétention de la solution, le patient doit se retourner de temps en temps ; il convient également de lui indiquer qu'il doit uriner au terme de la période de rétention.
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution injectable pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Epirubicine PANMEDICA 2 mg/ml solution à diluer pour perfusion
FAIR MED HEALTHCARE GMBH (ALLEMAGNE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine PANMEDICA 2 mg/ml solution à diluer pour perfusion
EPIRUBICINE PANMEDICA est administré par voie intraveineuse uniquement.
La sûreté et l'efficacité de l'épirubicine chez les enfants n'ont pas été établies.
Administration intraveineuse
Il est recommandé d'administrer l'épirubicine par perfusion intraveineuse continue d'une solution saline, après avoir vérifié que l'aiguille est correctement placée dans la veine. Veillez à prendre les précautions nécessaires pour éviter l'extravasation . En cas d'extravasation, l'administration doit être interrompue immédiatement.
Dose conventionnelle
Lorsque l'épirubicine est employée seule, le dosage recommandé chez les adultes est 60-90 mg/m2 de surface corporelle. L'épirubicine doit être injectée par voie intraveineuse pendant 3 à 5 minutes. La dose doit être administrée à intervalles réguliers de 21 jours, selon l'état hématologique du patient et la fonction de sa mlle épinière.
Si des signes de toxicité apparaissent, notamment une neutropénie/fièvre neutropénique et une thrombocytopénie sévères (pouvant persister au 21ème jour), il peut être nécessaire de modifier la dose ou de reporter l'administration de la nouvelle dose.
Dose élevée
Dans le cadre d'un traitement à forte dose, l'épirubicine peut être administrée par bol intraveineux pendant 3 à 5 minutes ou par perfusion pendant 30 minutes maximum.
Cancer du poumon à petites cellules
Lorsque l'épirubicine est employée seule dans le cadre d'un traitement à forte dose du cancer du poumon, celle-ci devrait être administrée selon le régime suivant:
cancer du poumon à petites cellules (jusque-là non traité): 120 mg/m2 le 1er jour, toutes les trois semaines.
Cancer du sein
Dans le traitement adjuvant du cancer du sein précoce chez les patientes présentant des ganglions lymphatiques positifs, les doses intraveineuses recommandées varient de 100 mg/m2 (dose unique le 1er jour) à 120 mg/m2 (deux doses distinctes administrées le 1er et 8ème jour) toutes les 3 à 4 semaines, en association avec du cyclophosphamide et du 5-fluorouracil en intraveineuse et du tamoxifène par voie orale.
Les doses plus faibles (60-75 mg/m2 pour un traitement conventionnel et 105-120 mg/m2 pour un traitement à forte dose) sont recommandées pour les patientes chez lesquelles une chimiothérapie ou radiothérapie antérieure, l'âge ou une infiltration néoplasique de la mlle épinière ont entraîné une détérioration de la fonction de la mlle épinière. La dose totale par cycle peut être divisée de manière à être administrée pendant 2 à 3 jours successifs.
Les doses suivantes d'épirubicine sont fréquemment utilisées dans le cadre de monothérapies et de polychimiothérapies pour le traitement de diverses tumeurs, comme indiqué ci-dessous:
Type de cancer
Dose d'épirubicine (mg/m2)a
Monothérapie
Polychimiothérapie
Cancer ovarien avancé
60-90
50-100
Cancer gastrique
60-90
50
Cancer du poumon à petites cellules
120
120
aDoses généralement administrées le 1er, 2ème et 3ème jour à intervalles réguliers de 21 jours
Polychimiothérapie
Si l'épirubicine est employée en association avec d'autres produits cytotoxiques, la dose doit être réduite en conséquence. Les doses fréquemment administrées figurent dans le tableau ci-dessus.
Lors de l'établissement des doses maximales cumulées d'épirubicine (en général: 720 - 1 000 mg/m2), tout traitement concomitant comprenant éventuellement des médicaments cardiotoxiques doit être pris en compte.
Insuffisance rénale
Une insuffisance rénale modérée ne semble pas nécessiter une réduction de la dose compte-tenu de la quantité limitée d'épirubicine qui passe par cette voie. Cependant, un ajustement du dosage peut s'avérer nécessaire chez les patients présentant une créatinémie >5mg/dL.
Atteinte hépatique
La principale voie d'élimination de l'épirubicine est le système hépatobiliaire. En présence d'une atteinte hépatique, la dose devrait être réduite selon le schéma suivant:
Bilirubine (µmol/l)
Dose (en % de la dose théorique)
>50
0 (Ne pas administrer)
35-50
50
<35
100
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution à diluer pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
Epirubicine TEVA CLASSICS 2 mg/ml solution injectable pour perfusion
TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Composition et Présentations
CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE
2 mg
Posologie et mode d'emploi Epirubicine TEVA CLASSICS 2 mg/ml solution injectable pour perfusion
Posologie - Utilisation intraveineuse
Il est recommandé d'injecter la solution rouge, qui doit être limpide et transparente, dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution saline physiologique ou de glucose à 5 % en injection lente, sur une durée maximale de 30 minutes (selon la dose et le volume de perfusion). L'aiguille doit être correctement placée dans la veine. Cette méthode réduit le risque de thrombose et d'extravasation susceptibles de produire un phlegmon grave et une nécrose. En cas d'extravasation, stopper immédiatement l'administration. L'injection dans une petite veine et l'injection répétée dans la même veine peuvent produire une sclérose veineuse.
Dose habituelle (carcinome de l'estomac)
Si le chlorhydrate d'épirubicine est utilisé en monothérapie, la dose recommandée pour l'adulte est de 60-90 mg/m2 de surface corporelle. Le chlorhydrate d'épirubicine doit être injecté par voie intraveineuse en 3-5 minutes. Cette dose est administrée en une fois ou en 2-3 jours consécutifs. La même dose est administrée 21 jours plus tard.
Il convient de tenir compte de l'état hématologique et médullaire du patient pour fixer le calendrier d'administration.
Si des signes de toxicité apparaissent, notamment neutropénie/fièvre neutropénique et thrombocytopénie (pouvant persister au jour 21), il peut être nécessaire de modifier la dose ou de retarder l'administration de la dose suivante.
Chimiothérapie d'association : Lorsque le chlorhydrate d'épirubicine 2 mg/ml est utilisé en association avec d'autres agents anti-tumoraux, la dose est réduite en conséquence. La dose couramment utilisée dans le carcinome de l'estomac est 50mg/m2.
Dose élevée (carcinome du sein)
Dans le traitement du carcinome du sein, l'épirubicine en monothérapie à dose élevée doit être administrée selon le schéma suivant:
Pour le traitement à dose élevée, l'épirubicine peut être administrée en bolus intraveineux en 3-5 minutes ou sous forme de perfusion d'une durée de 30 minutes au maximum.
Pour le traitement adjuvant de patientes atteintes d'un cancer du sein précoce et présentant des ganglions lymphatiques positifs, des doses intraveineuses de chlorhydrate d'épirubicine de 100 mg/m2 (dose unique le jour 1) à 120 mg/m2 (en deux doses divisées, les jours 1 et 8) toutes les 3-4 semaines sont recommandées, en association avec du cyclophosphamide et du 5-fluorouracile en intraveineuse et du tamoxifène par voie orale.
Il est recommandé d'utiliser une dose plus faible (60-75 mg/m2 pour le traitement habituel et 105-120 mg/m2 pour le traitement à la dose élevée) ou de retarder l'administration de la dose suivante pour les patientes présentant une réduction de la fonction médullaire due à une chimiothérapie ou à une radiothérapie antérieures, en raison de l'âge ou d'une infiltration néoplasique de la moelle osseuse. La dose complète par cycle peut être administrée en 2-3 jours consécutifs.
Groupes de patients particuliers
Sujets âgés
Chez les patients âgés, il est recommandé de réduire la dose.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'épirubicine n'ont pas été établies chez l'enfant.
Insuffisance hépatique
L'épirubicine est excrétée principalement par le foie. Chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique, la dose doit être réduite comme suit pour éviter une augmentation de la toxicité générale:
Bilirubine sérique
ASAT (aspartate aminotransférase)
Réduction de la dose
1,4-3 mg/100 ml
2-4 fois la limite normale supérieure
Réduction de la dose de 50 %
> 3 mg/ 100 ml
> 4 fois la limite de la normale
Réduction de la dose de 75 %
Insuffisance rénale
L'insuffisance rénale modérée n'exige pas une réduction de la dose, étant donné la faible quantité d'épirubicine excrétée par voie rénale. Toutefois, une réduction de dose est recommandée pour les patients présentant une insuffisance rénale grave (créatinine sérique > 450 µmol/l).
Posologie - Utilisation intravésicale
L'épirubicine peut être administrée par voie intravésicale pour le traitement du carcinome superficiel de la vessie, du carcinome in situ et en prophylaxie pour prévenir la récurrence après résection transurétrale. Elle ne doit pas être administrée par voie intravésicale pour le traitement de tumeurs invasives qui ont pénétré la paroi vésiculaire car un traitement systémique ou une intervention chirurgicale sont plus adaptés à ces cas.
Divers schémas d'administration sont utilisés. Les lignes directrices suivantes peuvent être utilisées:
Carcinome superficiel de la vessie : lavage vésical hebdomadaire avec 50 mg/50 ml (dilution avec une solution saline physiologique ou de l'eau stérile) pendant 8 semaines. Une réduction de la dose de 30 mg pour 50 ml est conseillée en cas de toxicité locale (cystite chimique).
Carcinome in situ : jusqu'à 80 mg/50 ml (selon la tolérance du patient).
Prophylaxie de la récurrence après résection transurétrale : 4 administrations hebdomadaires de 50 mg/50 ml suivies par 11 instillations mensuelles de la même dose.
Tableau de dilution pour les solutions pour instillation vésicale
Dose de chlorhydrate d'épirubicine requise
Volume d'injection de chlorhydrate d'épirubicine à 2 mg/ml
Volume de diluant, eau stérile pour préparation injectable ou solution saline stérile à 0,9 %
Volume total pour instillation vésicale
30 mg
15 ml
35 ml
50 ml
50 mg
25 ml
25 ml
50 ml
80 mg
40 ml
10 ml
50 ml
La solution doit être maintenue dans la vessie pendant 1-2 heures. Pour éviter toute dilution excessive dans l'urine, il convient d'indiquer au patient de ne rien boire dans les 12 heures précédant l'instillation. Pendant l'instillation, le patient doit se retourner de temps en temps ; il convient également de lui indiquer d'uriner à la fin de la période d'instillation.
Mode d'administration
L'épirubicine est à usage intraveineux ou intravésical uniquement.
L'épirubicine ne doit pas être administrée par voie sous-cutanée ou intramusculaire.
Pour l'administration intravésicale, le produit doit être dilué .
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Présentations et l’emballage extérieur
Présentations et l’emballage extérieur
Epirubicine solution injectable pour perfusion est disponible dans les emballages suivants:
1 flacon(s) en verre de 5 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-07-09
1 flacon(s) en verre de 10 ml
Présentation active
Déclaration d'arrêt de commercialisation: 2016-03-08
1 flacon(s) en verre de 25 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-29
1 flacon(s) en verre de 75 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation non communiquée
1 flacon(s) en verre de 100 ml
Présentation active
Déclaration de commercialisation: 2010-04-29
Epirubicine ALTISO 2 mg/ml solution pour perfusion
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine ARROW 2 mg/ml solution pour perfusion
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine CHEMICAL FARMA 2 mg/ml solution pour perfusion
Chemical farma (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine EBEWE 2 mg/ml solution pour perfusion
SANDOZ (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine EG 2 mg/ml solution pour perfusion
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine GENEPHARM 2 mg/ml solution pour perfusion
GENEPHARM (EUROPE) TRADING LTD (CHYPRE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine HOSPIRA 2 mg/ml solution pour perfusion
HOSPIRA FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine INTSEL CHIMOS 2 mg/ml solution pour perfusion
INTSEL CHIMOS (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg
Epirubicine KABI 2 mg/ml solution pour perfusion
FRESENIUS KABI ONCOLOGY PLC (ROYAUME-UNI)
Dosage: 2 mg
Epirubicine MEDIPHA SANTE 2 mg/ml solution pour perfusion
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine MEDIPHA SANTE 2 mg/ml solution pour perfusion
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine MYPLIX 2 mg/ml solution pour perfusion
MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine PANPHARMA 2 mg/ml solution pour perfusion
PANPHARMA (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine RATIOPHARM 2 mg/ml solution pour perfusion
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Dosage: 2 mg
Epirubicine TEVA 2 mg/ml solution pour perfusion
TEVA SANTE (FRANCE)
Dosage: 2,00 mg
Epirubicine WINTHROP 2 mg/ml solution pour perfusion
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Dosage: 2 mg
Comment utiliser, Mode d'emploi - Epirubicine
Indications
Le chlorhydrate d'épirubicine est utilisée dans le traitement de certaines néoplasies, parmi lesquelles:
carcinome du sein,
carcinome de l'estomac.
En administration intravésicale, le chlorhydrate d'épirubicine s'est révélée bénéfique dans le traitement:
du carcinome papillaire transitionnel de la vessie,
du carcinome in situ,
et pour la prophylaxie intravésicale de la récurrence de carcinome superficiel de la vessie après résection transuréthrale.
Le chlorhydrate d'épirubicine 2 mg/ml peut être utilisé dans des schémas de polychimiothérapie.
Pour une utilisation intravésicale le rapport du bénéfice-risque positif peut être établi uniquement chez les patients pour lesquels le BCG vivants atténué est contre-indiqué ou inadapté.
Pharmacodynamique
Le chlorhydrate d'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. Le chlorhydrate d'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.
Le mécanisme d'action du chlorhydrate d'épirubicine dépend de sa capacité à former des complexes avec l'ADN. Des études expérimentales réalisées sur des cultures cellulaires ont montré que le chlorhydrate d'épirubicine pénètre rapidement dans la cellule et se retrouve dans le noyau, où elle inhibe la synthèse de l'acide nucléique et la mitose. L'activité du chlorhydrate d'épirubicine a été établie sur de nombreuses tumeurs expérimentales, notamment les leucémies L1210 et P388, le sarcome SA 180 (forme solide et ascitique), le mélanome B16, le carcinome du sein, le carcinome pulmonaire de Lewis et le carcinome du côlon 38. De plus, un effet a aussi été démontré sur des tumeurs humaines transplantées chez des souris athymiques nude(mélanome et carcinome du sein, du poumon, de la prostate et de l'ovaire).
Mécanisme d'action
L'épirubicine est un antibiotique cytotoxique actif de la classe des anthracyclines. Le mécanisme d'action de l'épirubicine est lié à sa capacité à se lier à l'ADN. Des études de culture de cellules ont révélé une pénétration cellulaire rapide, une localisation dans le noyau et une inhibition de la synthèse des acides nucléiques et une mitose. L'épirubicine s'est révélée active contre un large éventail de tumeurs expérimentales, y compris les leucémies L1210 et P388, les sarcomes SA180 (solides et ascitiques), le mélanome B16, le carcinome mammaire, le carcinome pulmonaire de Lewis et le carcinome du côlon 38. Elle s'est également révélée active contre les tumeurs humaines transplantées chez des souris nudes athymiques (mélanome, et carcinomes mammaires, pulmonaires, prostatiques et ovariens).
Données supplémentaires sur la pharmacodynamique du médicament Epirubicine
Le mécanisme d'action de l'épirubicine repose sur son aptitude à former des complexes avec l'ADN. Des études expérimentales réalisées sur cultures cellulaires ont montré que l'épirubicine pénètre rapidement dans la cellule et se retrouve dans le noyau, où elle inhibe la synthèse de l'acide nucléique et la mitose. L'activité de l'épirubicine a été établie sur de nombreuses tumeurs expérimentales, notamment les leucémies L1210 et P388, le sarcome SA 180 (forme solide et ascitique), le mélanome B16, le carcinome du sein, le carcinome pulmonaire de Lewis et le carcinome du côlon 38 ; de plus, un effet a aussi été démontré sur des tumeurs humaines transplantées chez des souris athymiques nude (mélanome et carcinome du sein, du poumon, de la prostate et de l'ovaire).
Le mécanisme d'action de l'épirubicine dépend de sa capacité à former des complexes avec l'ADN. Des études expérimentales réalisées sur des cultures cellulaires ont montré que l'épirubicine pénètre rapidement dans la cellule et se retrouve dans le noyau, où elle inhibe la synthèse de l'acide nucléique et la mitose. L'activité de l'épirubicine a été établie sur de nombreuses tumeurs expérimentales, notamment les leucémies L1210 et P388, le sarcome SA 180 (forme solide et ascitique), le mélanome B16, le carcinome du sein, le carcinome pulmonaire de Lewis et le carcinome du côlon 38. De plus, un effet a aussi été démontré sur des tumeurs humaines transplantées chez des souris athymiques nude (mélanome et carcinome du sein, du poumon, de la prostate et de l'ovaire).
Cytostatique, agent intercalant.
L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.
L'épirubicine appartient au groupe des antibiotiques anthracyclines. L'épirubicine se lie à l'ADN et inhibe l'action des polymérases des acides nucléiques.
Pharmacocinétique
La pharmacocinétique de l'épirubicine est linéaire dans l'intervalle de doses de 60 à 150 mg/m2 et la clairance plasmatique n'est modifiée ni par la durée de perfusion ni par le schéma d'administration.
Distribution
Après administration intraveineuse, l'épirubicine est rapidement et largement distribuée dans les tissus. La fixation de l'épirubicine aux protéines plasmatiques, essentiellement l'albumine, est d'environ 77% et ne dépend pas de la concentration du produit. L'épirubicine semble aussi se concentrer dans les globules rouges ; les concentrations dans le sang total sont environ le double des concentrations plasmatiques.
Biotransformation
L'épirubicine est largement et rapidement métabolisé par le foie ainsi que par d'autres organes et cellules, dont les globules rouges. Quatre voies principales de métabolisation ont été identifiées :
(1) réduction du groupe kéto en C-13, avec formation d'un 13(S)-hydroxy-dérivé, l'épirubicinol ;
(2) conjugaison du produit inchangé et de l'épirubicinol à l'acide glucuronique ;
(3) perte de la partie aminoglucosée par hydrolyse avec formation de doxorubicine et de doxorubicinol aglycones ;
(4) perte de la partie aminoglucosée par oxydoréduction avec formation du 7-désoxy-doxorubicine aglycone et du 7-désoxy-doxorubicinol aglycone.
L'épirubicinol a une activité cytotoxique in vitro représentant 1/10ème de celle de l'épirubicine. Comme les taux plasmatiques de l'épirubicinol sont inférieurs à ceux du produit inchangé, il est peu probable qu'ils puissent atteindre des concentrations in vivo suffisantes pour être cytotoxiques. Aucune activité ou toxicité significatives n'ont été rapportées pour les autres métabolites.
Élimination
L'épirubicine et ses principaux métabolites sont éliminés par excrétion biliaire et dans une moindre mesure par excrétion urinaire. Les résultats de masse-balance chez un patient ont donné 60% de la dose totale radioactive dans les fécès (34%) et les urines (27%). Ces résultats sont concordants avec ceux de 3 patients avec obstruction extrahépatique et drainage percutané chez qui environ 35% et 20% de la dose administrée ont été retrouvés sous forme d'épirubicine ou de ses métabolites principaux dans la bile et les urines, respectivement, dans les 4 jours suivant le traitement.
La valeur élevée de la clairance plasmatique totale (60 à 80 l/h) traduit une élimination lente due à une distribution importante du produit dans les tissus.
Après administration intraveineuse chez des patients présentant des fonctions hépatiques et rénales normales, la décroissance plasmatique d'épirubicine est triphasique : une phase très rapide de demi-vie égale à 5 minutes, une phase intermédiaire de demi-vie égale à environ 1 heure et une phase d'élimination très lente de demi-vie de 20 à 40 heures.
Insuffisance hépatique
L'épirubicine est éliminée par métabolisme hépatique et excrétion biliaire et sa clairance est réduite chez les patients ayant un dysfonctionnement hépatique. Au cours d'une étude sur l'influence de ce facteur, des patients ayant des tumeurs solides ont été classés en 3 groupes : les patients du groupe 1 (n=22) avaient des AST (SGOT) au-dessus de la normale (médiane : 93 UI/l), des taux de bilirubine normaux (médiane : 9 µmol/l) et ont reçu des doses d'épirubicine de 12,5 à 90 mg/m2. Les patients du groupe 2 (n=8) avaient des altérations des AST (médiane : 175 UI/l) et de la bilirubine (médiane : 46 µmol/l) et ont reçu 25 mg/m2 dépirubicine. Leurs paramètres pharmacocinétiques ont été comparés à ceux de patients avec des valeurs AST/bilirubine normales qui ont reçu 12,5 à 120 mg/m2 d'épirubicine. La clairance plasmatique médiane de l'épirubicine a diminué, comparativement aux patients présentant une fonction hépatique normale, d'environ 30% chez les patients du groupe 1 et de 50% chez les patients du groupe 2. Les patients avec une atteinte hépatique plus grave n'ont pas été évalués .
Insuffisance rénale.
Aucune modification significative de la pharmacocinétique de l'épirubicine ou de son principal métabolite l'épirubicinol n'a été observée chez les patients ayant une créatinine sérique < 5 mg/dl. Une réduction de 50% de la clairance plasmatique a été rapportée chez 4 patients avec une créatinine sérique ≥ 5 mg/dl . Les patients dialysés n'ont pas été étudiés.
Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament Epirubicine en fonction de la voie d'administration
Après une administration par voie intraveineuse à des patients présentant une fonction rénale et hépatique normale, la concentration plasmatique d'épirubicine suit un modèle tri-exponentielle décroissant, avec une première phase très rapide avec une demi-vie de 5 minutes, puis une phase intermédiaire avec une demi-vie d'environ 1 heure et enfin une dernière phase lente avec une demi-vie d'environ 20 à 40 heures.
Les taux plasmatiques du principal métabolite d'oxydo-réduction, le 13-OH-epirubicine ou l'épirubicinol restent inférieures à ceux de la molécule mère et progressent en parallèle. Les glucuronides de l'épirubicine ou l'épirubicinol circulent en large quantités dans le plasma et sont excrétés dans l'urine et la bile.
L'épirubicine est principalement éliminée par le système hépatobiliaire. Les valeurs élevées de la clairance plasmatique (60 à 80 litres/heure) indiquent que cette élimination lente est due à une distribution tissulaire importante.
Effets indésirables
Les effets indésirables ci‑dessous ont été observés lors du traitement par l'épirubicine et rapportés avec les fréquences suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Plus de 10 % des patients traités sont susceptibles de présenter des effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents sont : aplasie médullaire, effets gastro-intestinaux, anorexie, alopécie, infection.
Classe de systèmes d'organes
Fréquence
Effets indésirables
Infections et infestations
Très fréquent (≥ 1/10)
Infection
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Choc septique, sepsis, pneumonie
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Cardiotoxicité (par exemple anomalies de l'ECG, arythmies, cardiomyopathie), tachycardie ventriculaire, bradycardie, bloc AV, bloc de branche
Affections vasculaires
Fréquent
(³ 1/100, < 1/10)
Bouffées de chaleur
Peu fréquent
(³ 1/1 000, < 1/100)
Phlébite, thrombophlébite
Très rare (< 1/10 000)
Choc
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Thromboembolie, y compris embolie pulmonaire
Affections gastro-intestinales
Très fréquent (³ 1/10)
Mucite, stomatite, vomissements, diarrhée, nausées, pouvant entraîner une perte d'appétit et des douleurs abdominales
Fréquent
(³ 1/100, < 1/10)
Douleur buccale, sensation de brûlure de la muqueuse, sophagite
Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)
Érosion et ulcères gastriques, hémorragie gastro-intestinale, hyperpigmentation des muqueuses buccales
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent
(³ 1/10)
Alopécie
Fréquent (³ 1/100, < 1/10)
Toxicité cutanée et tissulaire locale, rash, prurit
Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)
Modifications cutanées, érythème, bouffées de chaleur, hyperpigmentation de la peau et des ongles, photosensibilité, hypersensibilité de la peau irradiée (dermite de rappel)
Rare
(³ 1/10 000, < 1/1 000)
Urticaire
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquent
(³ 1/10)
Coloration rouge des urines pendant 1 à 2 jours après l'administration
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
(³ 1/100, < 1/10)
Aménorrhée
Rare
(³ 1/10 000, < 1/1 000)
Azoospermie
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
(³ 1/100, < 1/10)
Erythème au site de perfusion. L'injection paraveineuse peut provoquer une nécrose tissulaire. Malaise, asthénie, fièvre
Rare
(³ 1/10 000, < 1/1 000)
Frissons
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Phlébosclérose, douleur locale, cellulite sévère
Investigations
Fréquent (³ 1/100, < 1/10)
Modifications des taux de transaminases.
Diminutions asymptomatiques de la fraction d'éjection ventriculaire gauche
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) :
Leucémie aiguë myéloïde secondaire avec ou sans phase préleucémique, chez les patients traités par l'épirubicine en association avec des agents antinéoplasiques induisant des lésions de l'ADN.
Ces leucémies ont un temps de latence court (1 à 3 ans).
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Des doses élevées d'épirubicine ont été administrées et bien tolérées chez un grand nombre de patients non traités présentant différents types de tumeurs solides et ont provoqué des effets indésirables qui n'étaient pas différents de ceux observés aux doses conventionnelles, à l'exception de la neutropénie sévère réversible (< 500/mm³ pendant moins de 7 jours) qui est survenue chez la majorité des patients. Une hospitalisation et un traitement de soutien pour des complications infectieuses sévères aux doses élevées n'ont été nécessaires que chez quelques patients.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
L'alopécie, généralement réversible, apparaît chez 60 % à 90 % des patients traités ; elle est accompagnée de l'absence de pousse de la barbe chez les hommes.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Mucite ; elle peut apparaître 5 à 10 jours après le début du traitement, et consiste généralement en stomatite avec des zones d'érosions douloureuses, une ulcération et des saignements, essentiellement sur le côté de la langue et la muqueuse sublinguale.
Une douleur locale et une nécrose tissulaire (après une injection paraveineuse accidentelle) peuvent survenir.
Contre-indications
L'épirubicine est contre-indiquée:
chez les patients qui ont démontré une hypersensibilité à la substance active ou à l'un ou l'autre des excipients;
en présence d'une myélosuppression marquée consécutive à l'administration antérieure d'agents anti-néoplasiques ou d'une radiothérapie;
chez les patients ayant reçu des doses maximales cumulées d'autres anthracyclines, tels que la doxorubicine ou la daunorubicine;
en cas d'insuffisance cardiaque ou d'antécédents d'insuffisance cardiaque (notamment l'insuffisance cardiaque de classe IV selon la classification de la NYHA, l'infarctus aigu du myocarde et les infarctus antérieurs associés à une insuffisance cardiaque résiduelle de classe III ou IV NYHA, les maladies cardiaques inflammatoires aigues, l'arythmie avec des conséquences hémodynamiques graves);
en cas d'infections systémiques aigues;
en cas d'atteinte hépatique grave;
en cas d'inflammation aigue de la muqueuse de la bouche, du pharynx, de l'sophage et de l'appareil gastrointestinal;
en association avec le vaccin contre la fièvre jaune .
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Il faut conseiller aux femmes en âge de procréer d'éviter toute grossesse pendant le traitement et d'utiliser des méthodes de contraception efficaces.
Selon des données expérimentales sur les animaux, le chlorhydrate d'épirubicine peut être tératogène. Les patientes doivent impérativement être informées du risque potentiel encouru par le ftus si un traitement par le chlorhydrate d'épirubicine est utilisé pendant la grossesse (notamment au cours du premier trimestre) ou si elles venaient à tomber enceintes pendant un traitement par le chlorhydrate d'épirubicine. Les médicaments cytostatiques ne doivent être utilisés qu'en cas d'indication stricte et uniquement lorsque les bénéfices potentiels pour la mère sont supérieurs aux risques possibles d'effets indésirables sur la reproduction.
Aucune étude n'a été réalisée chez les femmes enceintes. Le chlorhydrate d'épirubicine ne sera utilisé chez la femme enceinte que si les avantages attendus l'emportent sur les risques potentiels pour le ftus.
Allaitement
On ne sait pas si le chlorhydrate d'épirubicine passe dans le lait maternel. Etant donné qu'un grand nombre de médicaments, dont les anthracyclines, passent dans le lait maternel, et au vu de la possibilité de réactions indésirables graves au chlorhydrate d'épirubicine chez l'enfant allaité, il est impératif d'interrompre l'allaitement avant de prendre ce médicament.
Fertilité
Le chlorhydrate d'épirubicine pourrait provoquer des lésions chromosomiques dans les spermatozoïdes humains. Les hommes recevant un traitement au chlorhydrate d'épirubicine doivent avoir recours à une méthode de contraception efficace. En outre, le chlorhydrate d'épirubicine pouvant être responsable de stérilité irréversible, il est recommandé de se renseigner sur la conservation du sperme avant le traitement. Il est déconseillé aux hommes traités par chlorhydrate d'épirubicine de concevoir un enfant pendant le traitement et pendant 6 mois après le traitement.
Le chlorhydrate d'épirubicine peut être responsable d'aménorrhée et de ménopause précoce chez la femme en préménopause.
Hommes et femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement et pendant 6 mois ensuite.
Surdosage
Le surdosage aigu d'épirubicine entraînera une dépression médullaire grave (principalement leucopénie et thrombocytopénie), des effets toxiques gastro-intestinaux (principalement une inflammation des muqueuses) et des complications cardiaques aiguës. Pendant cette période, une transfusion sanguine doit avoir lieu et le patient doit être isolé en chambre stérile. Une insuffisance cardiaque latente a été observée avec les anthracyclines plusieurs mois à quelques années après l'arrêt du traitement . Les patients doivent se soumettre à une surveillance rigoureuse. Si des symptômes d'insuffisance cardiaque surviennent, le patient doit être traité selon les recommandations conventionnelles.
Traitement :
Symptomatique. L'épirubicine n'est pas dialysable.
Interactions avec d'autres médicaments
L'épirubicine est principalement utilisée en association à d'autres médicaments cytotoxiques. Une toxicité additive peut survenir, notamment en ce qui concerne la toxicité médullaire, la toxicité hématologique et la toxicité gastrointestinale . L'utilisation d'épirubicine dans le cadre d'une chimiothérapie d'association avec d'autres médicaments potentiellement cardiotoxiques, ainsi que l'utilisation concomitante d'autres composés cardioactifs (par exemple des inhibiteurs calciques) exige une surveillance de la fonction cardiaque pendant toute la durée du traitement.
L'épirubicine est largement métabolisée par le foie. Des modifications de la fonction hépatique induites par des thérapies concomitantes peuvent influer sur le métabolisme de l'épirubicine, sa pharmacocinétique, son efficacité thérapeutique et/ou sa toxicité .
Les anthracyclines, notamment l'épirubicine, ne doivent pas être administrées en association à d'autres agents cardiotoxiques. Dans le cas contraire, la fonction cardiaque du patient fera l'objet d'une surveillance stricte. Les patients qui entreprennent un traitement par anthracyclines après arrêt d'un traitement avec d'autres agents cardiotoxiques, en particulier des agents ayant une longue demi-vie tels que le trastuzumab, sont également susceptibles d'être exposés à un risque de cardiotoxicité accru. La demi-vie du trastuzumab est de l'ordre de 28,5 jours et cet agent peut persister dans la circulation jusqu'à 24 semaines. C'est pourquoi, dans la mesure du possible, les médecins doivent éviter de prescrire des thérapies à base d'anthracyclines moins de 24 semaines après l'arrêt du trastuzumab. Dans le cas contraire, une surveillance attentive de la fonction cardiaque est recommandée.
La vaccination avec un vaccin vivant doit être évitée chez les patients recevant de l'épirubicine. Les vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés ; la réponse vaccinale peut toutefois être réduite.
Les médicaments inducteurs de l'enzyme du cytochrome P-450 (comme la rifampicine et les barbituriques) peuvent accroître le métabolisme de l'épirubicine, entraînant une réduction de son efficacité.
La cimétidine, 400 mg deux fois par jour, administrée avant l'épirubicine, 100 mg/m2 toutes les 3 semaines, a entraîné une augmentation de 50 % de l'ASC de l'épirubicine et une augmentation de 41 % de l'ASC de l'épirubicinol (p < 0,05 pour cette dernière). L'ASC de l'aglycone 7-désoxy-doxorubicinol et l'irrigation sanguine hépatique n'ont pas été réduites : ces résultats ne peuvent donc pas être expliqués par une diminution de l'activité du cytochrome P-450. Il convient d'interrompre la cimétidine avant d'entreprendre un traitement par l'épirubicine.
Une augmentation des concentrations plasmatiques d'épirubicine sous forme inchangée et de ses métabolites, ces derniers étant toutefois dépourvus de toute toxicité ou activité, peut se produire en cas d'administration préalable de paclitaxel. Dans une étude, l'administration de paclitaxel avant l'épirubicine a induit une toxicité hématologique plus importante que lorsqu'il était administré après l'épirubicine.
L'administration concomitante de paclitaxel ou de docétaxel n'a pas influé sur la pharmacocinétique de l'épirubicine lorsque celle-ci était administrée avant le taxane.
Il est donc recommandé d'administrer le paclitaxel après l'épirubicine. Un intervalle d'au moins 24 heures doit séparer la perfusion d'épirubicine de la perfusion de paclitaxel.
Le dexvérapamil est susceptible de modifier la pharmacocinétique de l'épirubicine, voire d'amplifier les effets myélosuppresseurs de celle-ci.
Une étude a montré que lorsque le docétaxel est administré immédiatement à la suite de l'épirubicine, il peut induire une augmentation des concentrations plasmatiques des métabolites de l'épirubicine.
La quinine peut accélérer la diffusion tissulaire de l'épirubicine circulante et peut avoir une influence sur sa distribution au sein des érythrocytes.
L'administration conjointe d'interféron alpha-2b peut entraîner une diminution de la demi-vie d'élimination terminale et de la clairance totale de l'épirubicine.
La possibilité d'une perturbation sensible de l'hématopoïèse doit être présente à l'esprit en cas de (pré-) traitement avec des médicaments ayant une influence sur la moelle osseuse (c'est-à-dire : agents cytostatiques, sulfamide, chloramphénicol, diphénylhydantoïne, dérivés de l'amidopyrine, agents antirétroviraux).
L'administration antérieure de doses plus élevées (900 mg/m2 et 1 200 mg/m2) de dexrazoxane peut augmenter la clairance systémique de l'épirubicine, et entraîner une diminution de l'ASC.
L'augmentation de la myélosuppression peut survenir chez les patients recevant le traitement combiné d'anthracycline et de dexrazoxane.
La cardiotoxicité de l'épirubicine est potentialisée par certains traitements de radiothérapie et par l'utilisation antérieure ou concomitante d'autres dérivés d'anthracyclines (tels que mitomycine C, dacarbazine, dactinomycine et possiblement cyclophosphamide) ou d'autres agents cardiotoxiques (tels que 5-fluorouracile, cyclophosphamide, cisplatine, taxanes). L'épirubicine peut potentialiser l'effet de la radiothérapie médiastinale.
Si l'épirubicine est utilisée en même temps que d'autres médicaments susceptibles de provoquer une insuffisance cardiaque, par exemple des inhibiteurs calciques, la fonction cardiaque doit être surveillée pendant toute la durée du traitement.
Une utilisation concomitante avec la cyclosporine peut entraîner une immunodépression excessive.
INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
CONTRE-INDICATION et pendant les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Antivitamines K
Augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales. De surcroît, possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Mises en garde et précautions
L'épirubicine devrait uniquement être administrée sous la surveillance d'un médecin qualifié doté d'une expérience dans l'utilisation des agents chimiothérapeutiques. Les installations de diagnostic et de traitement devraient être facilement accessibles en vue de la gestion du traitement et des éventuelles complications liées à la myélosuppression, en particulier à la suite d'un traitement préconisant l'administration de doses élevées d'épirubicine.
Les hommes et les femmes doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces pendant et jusqu'à 6 mois après le traitement.
L'extravasation de l'épirubicine dans les tissus périveineux pendant l'injection peut entraîner des lésions sévères des tissus environnants et une nécrose tissulaire. L'injection dans les petits vaisseaux ou les injections répétées dans la même veine peuvent également entraîner une sclérose veineuse.
Les divers paramètres de laboratoire et la fonction cardiaque doivent être attentivement contrôlés avant d'entreprendre le traitement initial par épirubicine.
Pendant toute la durée du traitement par épirubicine, la numération-formule sanguine (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines) et la numération des neutrophiles devraient être étroitement surveillées avant et pendant chaque cycle de traitement. La leucopénie et la neutropénie sont en général passagères, atteignent leur nadir de 10 à 14 jours après le traitement et auront généralement cédé le 21ème jour. Celles-ci sont néanmoins plus sévères lorsque les doses administrées sont élevées. La thrombocytopénie (< 100 000 plaquettes/mm³) est rare, y compris suite à l'administration de doses élevées d'épirubicine.
Avant de recevoir un traitement par épirubicine, les patients doivent s'être remis des effets toxiques aigus, comme la stomatite ou la mucite.
Lors de l'établissement de la dose maximale cumulée d'épirubicine, tout traitement concomitant supposant l'administration de médicaments cardiotoxiques devrait être prise en considération. Une dose cumulée de 900-1000 mg/m2 ne devrait être dépassée qu'avec une extrême prudence aussi bien dans le cadre d'un traitement conventionnel que d'un traitement à fortes doses d'épirubicine. Au-delà de ce seuil, le risque d'une insuffisance cardiaque congestive irréversible est considérablement majoré. Il est recommandé de réaliser un ECG avant et après chaque cycle de traitement. Toutes altérations du tracé de l'ECG, telles qu'un aplatissement ou une inversion de l'onde T, un abaissement du segment S-T, ou le début d'arythmies, généralement passagères et réversibles, ne doivent pas nécessairement être considérées comme des indications justifiant l'arrêt du traitement par ce produit. Il est rare que l'administration de doses cumulées <900 mg/m2 entraîne une toxicité cardiaque. Cependant, la fonction cardiaque doit être étroitement surveillée pendant la durée du traitement afin de minimiser le risque d'insuffisance cardiaque décrit pour les autres anthracyclines. En cas d'insuffisance cardiaque, le traitement par épirubicine devrait être interrompu.
La cardiomyopathie consécutive à l'administration d'anthracyclines est associée à une diminution continue de la tension du QRS, une prolongation anormale de l'intervalle systolique (PEP/FEVG) et une diminution de la fraction d'éjection. La surveillance cardiaque des patients recevant un traitement par épirubicine est extrêmement importante, et il est recommandé d'évaluer la fonction cardiaque par des techniques non invasives. Les altérations d'électrocardiogramme (ECG) peuvent indiquer une cardiomyopathie induite par les anthracyclines, mais l'ECG n'est pas une méthode sensible ou spécifique qui permet de détecter une cardiotoxicité consécutive à l'administration d'anthracyclines. Il est possible de réduire le risque d'atteinte cardiaque grave en mesurant régulièrement la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) pendant le traitement, pour interrompre immédiatement celui-ci au premier signe d'altération fonctionnelle. Parmi les méthodes d'évaluation convenant à la mesure répétée de la FEVG figurent l'angiographie isotopique MUGA (ventriculographie scintigraphique par la méthode «multigated ») et l'échocardiographie. Il est recommandé d'évaluer la fonction cardiaque au début en jumelant l'ECG à une angiographie MUGA ou à une échocardiographie, surtout en présence de facteurs de risque favorisant la cardiotoxicité. L'évaluation répétée de la FEVG par angiographie isotopique MUGA ou échocardiographie est d'autant plus importante chez les patients recevant des doses cumulées d'anthracyclines plus fortes. La technique d'évaluation employée devrait être la même pendant toute la durée du suivi. En présence de facteurs de risque, en particulier avant l'administration d'anthracyclines ou d'anthracénédione, la surveillance de la fonction cardiaque doit être particulièrement stricte.
En ce qui concerne les autres agents cytotoxiques, l'épirubicine peut entraîner une hyperuricémie causée par la rapide destruction des cellules néoplasiques. Pour détecter ce phénomène et réagir en conséquence, il importe donc de surveiller le taux d'acide urique dans le sang. L'hydratation, l'alcalinisation des urines et l'administration d'allopurinol en vue de prévenir l'hyperuricémie peuvent permettre de minimiser les complications possibles d'un syndrome de lyse tumorale.
Une insuffisance cardiaque peut survenir plusieurs semaines après l'arrêt du traitement par épirubicine et peut ne pas réagir à un traitement médical spécifique. Le risque potentiel de cardiotoxicité peut être majoré chez les patients, qui ont reçu une radiothérapie concomitante ou antérieure visant la région péricardique ou médiastinale et/ou qui reçoivent un traitement médical supposant l'administration de produits thérapeutiques cardiotoxiques .
Avant d'entreprendre le traitement par épirubicine, et si possible pendant toute la durée du traitement, il faut évaluer la fonction hépatique (transaminases SGOT, SGT, phosphatase alcaline, bilirubine), .
L'épirubicine peut donner une coloration rouge aux urines pendant un ou deux jours après l'administration.
Il devrait être notifié aux patients que c'est une réaction normale au médicament et qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter.
Il n'est en général pas recommandé d'associer ce médicament avec des vaccins vivants atténués, la phénytoïne .
Il est déconseillé de mélanger ce produit à quelque autre produit, en particulier avec l'héparine qui est susceptible d'entraîner la formation d'un précipité.
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