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Hormones et antihormones utilisées comme antinéoplasiques





Les Substances actives appartenant au groupe "Hormones et antihormones utilisées comme antinéoplasiques"

Abarélix est un décapeptide synthétique, qui agit comme antagoniste de la gonadolibérine (ou GnRH).
Il provoque une réduction rapide des taux sériques de l'hormone lutéinisante (LH) et de l'hormone folliculostimulante (FSH) et, en conséquence, une réduction des taux de testostérone chez les hommes et d'œstradiol chez les femmes.
Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
Abarélix étant un antagoniste de la GnRH, la testostérone est réduite sans poussée préalable.

L’AMP est un analogue de la 17 a‑hydroxyprogestérone avec des effets anti-œstrogéniques, antiandrogéniques et antigonadotrophiques.
inhibe la sécrétion des gonadotrophines ce qui, à son tour, prévient la maturation folliculaire et l’ovulation.
Le principal mécanisme de suppression de l’ovulation entraîne également un amincissement de l’endomètre, et ces actions produisent son effet contraceptif.
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est un puissant et hautement sélectif inhibiteur non stéroïdien de l'aromatase.
Chez la femme ménopausée, l'estradiol résulte principalement de la conversion, dans les tissus périphériques, de l'androstènedione en estrone via le complexe enzymatique de l'aromatase.
L'estrone est ensuite convertie en estradiol.
Il a été démontré qu'une réduction du taux d'estradiol circulant avait un effet bénéfique chez la femme atteinte d'un cancer du sein.



Le bicalutamide est un antiandrogène non stéroïdien spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
Il induit une régression du cancer de la prostate en bloquant l'activité des androgènes au niveau de leurs récepteurs.
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La buséréline est un analogue très puissant de l'hormone naturelle de libération de la gonadotrophine (gonadoréline, GnRH, LH-RH).
L'effet pharmacologique initial de la buséréline consiste en une stimulation de la libération de gonadotrophines et de la sécrétion de testostérone.
Cet effet initial est ensuite suivi d'une diminution progressive de la testostéronémie jusqu'à des taux de castration.
La poursuite du traitement par la buséréline entraîne l'inhibition de la libération de gonadotrophines, mais elle n'influence pas directement la sécrétion des autres hormones hypophysaires (hormone de croissance, prolactine, ACTH, TSH).

Le cétrorélix est un antagoniste du facteur de libération de l'hormone lutéinisante (LH-RH).
La LH-RH se lie aux récepteurs membranaires des cellules hypophysaires.
Le cétrorélix entre en compétition avec la LH-RH endogène au niveau de ses récepteurs.
Grâce à ce mode d'action, le cétrorélix contrôle la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH).

Le dégarélix est un antagoniste sélectif de l'hormone entraînant la libération de gonadotrophines (GnRH).
Il se fixe de façon compétitive et réversible sur les récepteurs GnRH de l'hypophyse, entraînant ainsi rapidement une réduction de la libération des gonadotrophines, hormone lutéinisante (LH) et hormone folliculostimulante (FSH), et donc de la sécrétion de testostérone (T) par les testicules.
Le cancer de la prostate, androgénodépendant, répond au traitement qui inhibe la production d'androgène.
Contrairement aux agonistes de la GnRH, les antagonistes de la GnRH n'induisent pas de pic de LH, responsable du pic de testostérone/d'une stimulation de la tumeur et d'une possible exacerbation des symptômes (effet « flare up »), lors de l'initiation du traitement.



Equivalence œstrogénique : 0.
3 mg de diéthylstilbestrol a le même effet que 1 mg d'œstrone.
L'activité per os du diéthylstilbestrol est trois fois supérieure à celle du benzoate d'œstradiol.
Administrés per os, les œstrogènes peuvent présenter des risques métaboliques et thrombo-emboliques : stimulation de la synthèse lors du premier passage hépatique de protéines synthétisées par le foie : angiotensinogène, VLDL-triglycérides altération des facteurs de la coagulation dans le sens d'une hypercoagulabilité.

Antinéoplasique permettant un traitement mixte associant une chimiothérapie et une hormonothérapie.
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Administrés per os, les estrogènes peuvent présenter des risques métaboliques et thrombo-emboliques: stimulation de la synthèse lors du premier passage hépatique de protéines synthétisées par le foie agiotensinogène, VLDL-triglycérides, altération des facteurs de la coagulation dans le sens d'une hypercoagulabilité.
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L’exémestane est un inhibiteur stéroïdien irréversible de l’aromatase, structurellement apparenté au substrat naturel, l’androstènedione.
Chez les femmes ménopausées, les estrogènes sont produits principalement par la conversion des androgènes en estrogènes, grâce à l’aromatase dans les tissus périphériques.
La carence en estrogène induite par l’inhibition de l’aromatase constitue un traitement efficace et sélectif du cancer du sein hormono-dépendant chez les femmes ménopausées.
Chez les femmes ménopausées, l’exémestane per os a diminué significativement les concentrations sériques en estrogènes à partir d’une dose de 5 mg, atteignant une suppression maximale (>90 %) avec une dose comprise entre 10 et 25 mg.

Le flutamide est un anti-androgène pur non stéroïdien.
Il agit en bloquant les récepteurs androgéniques prostatiques.
Le flutamide est dépourvu d’action sur les hormones gonadotropes et corticosurrénaliennes.
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Le fulvestrant est un antagoniste compétitif des récepteurs aux estrogènes (RE) avec une affinité comparable à l’estradiol.
Le fulvestrant bloque les actions trophiques des estrogènes sans posséder une quelconque activité agoniste partielle (de type estrogène).
Son mécanisme d’action est associé à une diminution des taux d’expression de la protéine du récepteur aux estrogènes.
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Chez les patientes en cours de stimulation ovarienne contrôlée, la durée médiane du traitement avec le ganirélix était de 5 jours.
Pendant le traitement par le ganirélix, l’incidence moyenne des élévations de LH (> 10 UI/L) avec une élévation concomitante de la progestérone (> 1 ng/mL) a été de 0,3 - 1,2 % comparée à 0,8 % pendant le traitement par agoniste de la GnRH.
On a observé une tendance à l’augmentation de l’incidence des élévations de LH et de la progestérone chez les femmes présentant un poids corporel élevé (> 80 kg), mais aucun effet sur les résultats cliniques n’a été observé.
Cependant, étant donné le faible nombre de patientes traitées à ce jour, un effet ne peut pas être exclu.

L’élimination de la stimulation des estrogènes est une condition préalable à une réponse de la tumeur, lorsque le développement du tissu tumral dépend de la présence des estrogènes et lorsqu’une hormonothérapie est instituée.
Chez la femme ménopausée, la principale source des estrogènes provient de l’action d’une enzyme, l’aromatase, sur les androgènes d’origine surrénalienne (principalement l’androstènedione et la testostérone), qu’elle transforme en estrone et estradiol.
La suppression de la biosynthèse des estrogènes au niveau des tissus périphériques et du tissu tumral lui- même peut donc être obtenue par une inhibition spécifique de l’enzyme armatase.
Le létrozole est un inhibiteur non-stéroïdien de l’armatase.

L’acétate de leuproréline est un analogue synthétique de la LHRH, une hormone hypothalamique qui est produite naturellement et qui contrôle la libération des hormones gonadotropes, la LH (hormone lutéinisante) et la FSH (hormone folliculo-stimulante) par le lobe antérieur de l’hypophyse.
Ces hormones stimulent à leur tour la synthèse des stéroïdes gonadiques.
Contrairement à la LHRH physiologique qui est libérée de manière pulsatile à partir de l’hypothalamus, l’acétate de leuproréline – aussi appelé l’agoniste de la LHRH - bloque les récepteurs de la LHRH au niveau de l’hypophyse de façon continue au cours du traitement à long terme, et après la stimulation initiale à court terme, il les régule négativement.
Par conséquent, il y a une suppression hypophysaire réversible de la libération des gonadotropines associée à une diminution des concentrations de testostérone.



Comme pour les autres progestatifs, le mécanisme d'action antinéoplasique de l'acétate de mégestrol dans le cancer du sein repose sur un effet anti-estrogénique.
Un mécanisme cytotoxique direct a aussi été évoqué pour expliquer le mécanisme d'action antitumorale du médicament.

Le nilutamide est un anti-androgène spécifique non stéroïdien, sans action sur les récepteurs stéroïdiens (estrogène, progestérone, minéralo et glucocorticoïdes) et donc dépourvu de toute autre activité hormonale ou anti-hormonale.
In vitro, il se fixe au récepteur androgène, empêchant ainsi les androgènes de se lier à lui.
In vivo, grâce à sa biodisponibilité et à sa cinétique, il interagit de manière permanente avec ce récepteur sans effet androgène (peu de translocation nucléaire).
Cela se traduit par une activité anti-androgène périphérique complète lorsqu’est associée une castration chirurgicale ou chimique (par analogue de la LH-RH) avec comme conséquences : inhibition des effets des androgènes d’origine surrénalienne (dont la sécrétion est conservée quel que soit le mode de castration) ; inhibition des effets potentiels de l’augmentation de la testostérone entraînée par un analogue de la LH-RH, dans les premiers jours du traitement.

Anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l'estradiol avec ses récepteurs.
Par ailleurs, le tamoxifène possède un effet estrogénique sur plusieurs tissus tels l'endomètre et l'os (diminution de la perte osseuse post-ménopausique) et sur les lipides sanguins (diminution du LDL cholestérol).
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